La Contre-Révolution. Avec Jean-Clément Martin et Younn Locard sur France Culture.


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17.10.2019

La Révolution est un torrent qui a tout balayé sur son passage et fait triompher les idées de liberté et d'égalité. Or elle a suscité des résistances : à la Révolution s'est opposée, dès 1789, la Contre-révolution.
Qui étaient les contre-révolutionnaires ? Que défendaient-ils ?

Émission "Le Cours de l'histoire", animée par Xavier Mauduit.

Terreur et Vertu. Avec Jean-Clément Martin, Marc Belissa et Anne Simonin pour Le Vent Se Lève.


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21.01.2023

"Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur sans laquelle la vertu est impuissante", déclarait Robespierre.
Ce sont trois historiens qui débattent ici de ce que le conventionnel Tallien nommait le "système de terreur", de sa réalité effective, de sa fonction idéologique et de sa légende noire.

Le peuple en révolution. Avec Jean-Clément Martin aux Rencontres de Sophie à Nantes.


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20.03.2022

Professeur émérite de l'Université, Jean-Clément Martin a consacré ses recherches à la Révolution française, à la Contre-Révolution, et plus particulièrement aux guerres de Vendée. Il s'est notamment intéressé à la question de la violence politique, et à celle des conditions de la vérité historique.

 - 00'00 : Quelle définition du peuple ?
 - 03'47 : Les acteurs de la révolution donnent-ils une définition du peuple ?
 - 08'47 : Le peuple n'est-il qu'une fiction ou y a-t-il des peuples ?
 - 15'47 : Ennemi du peuple
 - 17'40 : Le peuple n'est-il qu'une machine à exclure ou le moyen de faire nation ?
 - 25'30 : Le peuple peut-il être impopulaire ?
 - 33'40 : Sont-ce les élites qui font la révolution plutôt que le peuple ?
 - 36'45 : Les femmes font-elles partie du peuple en révolution ?
 - 38'10 : Le peuple est-il finalement introuvable ?
 - 45'00 : Les acquéreurs des biens nationaux sont-ils du peuple ?
 - 50'00 : Si on ne change pas le peuple peut-on changer les règles de la société ?
 - 58'00 : Où situer les aristocrates ?

La Révolution française de 1789. Avec Jean-Clément Martin sur Nota Bene.


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09.02.2021

La Révolution n'a pas été la réalisation d'un seul projet, incarné par un seul groupe, mais la rencontre de projets réformateurs et utopiques concurrents, dans un pays fragmenté par de fortes identités régionales, religieuses et politiques. Les travaux de Jean-Clément Martin invitent à une nouvelle lecture des années 1770 à 1802 autour de quatre moments qui ont donné à la France cette histoire à la fois chaotique et exceptionnelle.
La révolution par le haut, initiée par Louis XV et maladroitement reprise par Louis XVI, échoue sur le coup de force magistral de 1789. S'ouvre alors cette "révolution-régénération" attendue par la quasi-totalité des Français, dernière des révolutions du monde atlantique. La véritable révolution commence en 1792, conduite par des hommes qui inventent de nouvelles règles de vie. La violence, qui échappe au contrôle de l'Etat, permet la victoire nationale mais ruine l'unité du pays. Après l'élimination de Robespierre, la stabilisation recherchée par des groupes rivaux réussit à souder la nation mais bute sur des révolutions de palais jusqu'à confier l'Etat à un général charismatique.
C'est en rendant compte de cette complexité que Jean-Clément Martin montre comment la France et au-delà le monde entrent dans la modernité.

21 janvier 1793 : le début d'une autre histoire ? Avec Jean-Clément Martin sur Radio Courtoisie.


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24.02.2021

Le 21 janvier 1793, à Paris, Louis XVI est guillotiné publiquement au terme d'un jugement rendu au nom de la nation et de la République. La Révolution est victorieuse. Elle s'était réalisée peu à peu depuis 1789, quand le roi avait dû réunir les États généraux. D'affrontements en crises, elle s'était affirmée contre le monarque jusqu'à le chasser du trône le 10 août. Le 21 janvier marque une nouvelle ère pour le pays, ainsi que pour les pays européens : ce qui s'accomplit ce jour-là se veut exemplaire pour les peuples désireux de se libérer des princes et des rois. Conséquence inattendue, la guerre se généralise à tout le continent.
Cet événement, considérable par sa radicalité, implique une certaine détermination. L'exécution désigne une peine capitale appliquée après sentence d'un tribunal et évoque une destruction délibérée, désignant plus largement une opération effectuée en appliquant des règles et des procédures, réalisée au terme d'un projet mûri.
Pendant plusieurs mois, en effet, les Français hésitèrent à fixer le sort du souverain déchu et se déchirèrent d'abord pour définir les modalités du procès, ensuite pour savoir s'ils allaient le tuer. L'exécution légale a été un choix extrêmement difficile à faire, qui a laissé plus de traces mémorielles que l'acte lui-même. C'est pourquoi Jean-Clément Martin s'intéresse plus aux querelles et aux rapports de forces entre groupes révolutionnaires, qu'à l'examen de la responsabilité du roi et à sa personnalité.
À côté du destin tragique de Louis XVI et de la rupture du lien du pays avec la monarchie en janvier 1793, la France se cherche entre Révolution et République dans ces mois d'automne-hiver 1792-1793 : c'est là que se trouve le coeur de l'affaire.

Émission du "Libre Journal des débats", animée par Charles de Meyer.

L'Exécution du Roi : victime(s) et juge(s). Avec Jean-Clément Martin pour la Nouvelle Action Royaliste.


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24.03.2021

Professeur émérite de l'université, grand spécialiste de l'histoire de la Révolution française, Jean-Clément Martin vient de publier un nouvel ouvrage portant sur l'exécution du roi.
La condamnation de Louis XVI à la peine de mort était alors un événement inconcevable pour les Français contemporains des premières années de la Révolution bien qu'il paraît aujourd'hui d'une logique implacable. Or Jean-Clément Martin montre que rien n'était acquis, même après le 10 Août 1792, et que le roi fut au centre de luttes féroces au sein de la Convention et entre la Convention et les sans-culottes, dans une nation en guerre.

Robespierre, la fabrication d'un monstre. Avec Jean-Clément Martin pour Les voix de l'histoire.


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01.2017

Le parti pris de la nouvelle biographie que Jean-Clément Martin a consacrée à Robespierre –qui fait sa valeur et son originalité– est le refus revendiqué de toute approche psychologisante, de tout affect et de tout sensationnalisme. L'on voit ainsi évoluer l'homme parmi ses pairs et ses rivaux, dont beaucoup ont partagé avec lui les mêmes expériences : une enfance difficile, une adolescence studieuse et une réussite sociale, mondaine et littéraire précoce.
A travers ses multiples et successives prises de position politiques, y compris celles qui paraissent mineures, on comprend qu'il s'exprime en réponse aux Danton, Marat, Pétion, Saint-Just, Fabre d'Eglantine, Camille Desmoulins, Hébert, Collot d'Herbois, dans un jeu de bascule permanent, sans pouvoir exercer une quelconque magistrature suprême. Lorsqu'il paraît enfin pouvoir y accéder, il est condamné hors la loi par ses collègues, le 9 thermidor 1794.
Chacun le sait, aucune artère parisienne ne porte le nom de Robespierre, passé à la postérité comme l'archétype du monstre. Sans l'absoudre de rien, sans l'accabler non plus, Jean-Clément Martin explique que cette réputation a été fabriquée par les thermidoriens qui, après l'avoir abattu, voulurent se dédouaner de leur recours à la violence d'Etat : les 10 et 11 thermidor, qui voient l'exécution de Robespierre, de Couthon, de Saint-Just et de près de cent autres, servent en réalité à dénoncer "l'Incorruptible" comme le seul responsable de la "Terreur". Cette accusation a réécrit l'histoire de la Révolution et s'impose encore à nous.
En historien, Jean-Clément Martin démonte les mythes et la légende noire pour retrouver l'homme. Une démonstration sans faille pour un livre éminemment politique.

La Terreur et sa trace (1794-2018). Avec Jean-Clément Martin sur France Culture.


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06.10.2018

Après les controverses passionnées qui ont marqué le Bicentenaire de la Révolution française, voici déjà un quart de siècle, on avait pu croire, quelque temps, à une certaine érosion de la curiosité savante pour cette époque fondatrice.
Eh bien, pas du tout ! L'événement révolutionnaire fut de si immense portée qu'il a bientôt retrouvé un très vif attrait intellectuel, un attrait dont témoignent des publications de grande qualité - non sans qu'on ait constaté un certain déplacement de l'intérêt aux dépens de l'histoire des idéologies et des forces politiques et au profit de celle des émotions, des représentations, des enchaînements imprévisibles.
Et en dépit de l'évolution des éclairages, il est un thème qui n'a pas cessé de parcourir l'historiographie, de génération en génération, un thème lancinant, obsédant : la question de la Terreur et de sa portée, sur-le-champ et depuis lors. La Terreur et sa trace : cette trace est pluriséculaire et elle appartient tout droit, par-là, à notre émission.
La publication récente de l'ouvrage Les Échos de la Terreur du professeur émérite Jean-Clément Martin nous invite à revenir sur deux siècles d'évolution de l'historiographie. Entre mensonges, récupérations et instrumentalisations, il est plus que temps de mettre fin à la Terreur comme principe, comme système et comme fascination.

Émission "Concordance des temps", animée par Jean-Noël Jeanneney.