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L'Europe est en train de basculer dans une logique de guerre totale. Les élites occidentales transforment l'Union européenne en instrument militaire au service de Washington, poussant les sociétés européennes vers un affrontement prolongé avec la Russie. Derrière cette stratégie, l'objectif américain reste clair : contenir Moscou aujourd'hui, pour mieux préparer le choc avec la Chine demain.
Ce projet s'appuie sur plusieurs leviers : une réindustrialisation orientée vers l'armement, une centralisation accrue du pouvoir à Bruxelles, un contrôle numérique renforcé sur les populations, et une immigration massive pour remodeler le marché du travail. L'Europe est ainsi positionnée comme avant-poste de l'ordre transatlantique.
Mais une autre force politique avance : le courant identitaire, qui veut détourner l'attention de la Russie pour désigner l'islam comme menace principale. Porté par les droites européennes, il associe discours sécuritaire, critique de l'immigration et défense d'une souveraineté nationale affaiblie.
Pendant ce temps, l'extrême gauche, marginalisée, n'a plus qu'un rôle secondaire. L'affrontement mondial se structure désormais autour d'un dilemme : l'Europe suivra-t-elle docilement la feuille de route atlantiste ou parviendra-t-elle à se libérer de son rôle sacrificiel dans la stratégie américaine ?
Un entretien mené par Raphaël Besliu.
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Alors que les fractures identitaires, religieuses et politiques s'approfondissent, une interrogation brutale surgit : la République serait-elle la principale fossoyeuse de la nation française ? De la trahison européenne à la laïcité dévoyée, en passant par la disparition des racines catholiques, les lignes de fracture deviennent des failles abyssales.
Derrière l'apparente neutralité du système républicain, certains voient un projet d'éradication des traditions millénaires, au profit d'un humanisme relativiste coupé de toute transcendance. L'Union européenne, loin d'apporter l'unité, parachèverait cette entreprise de dilution nationale par une technocratie froide et désincarnée.
Face à ce processus de décomposition, une question se pose : le catholicisme pourrait-il redevenir le socle de la reconstruction française ? Loin d'un simple retour au passé, il s'agirait d'une nécessité vitale pour restaurer la cohésion, la mémoire collective et l'âme d'un peuple en quête de lui-même.
Le choc des visions est inévitable : faut-il rompre avec la République, se libérer de l'Union européenne ou, d'abord, rétablir la primauté du spirituel ? À travers ce débat sans concessions, c'est l’avenir de toute une civilisation qui vacille. Un affrontement d'idées essentiel où les certitudes s'effondrent et où les vérités interdites surgissent dans l'ombre.
Un débat animé par Mike Borowski.


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La CIA n'est pas une simple agence de renseignement, mais une machine de guerre orchestrant coups d'État, assassinats et manipulations à l'échelle mondiale. Depuis plus de 70 ans, elle a renversé des dirigeants élus et installé des régimes favorables aux intérêts américains, alimentant chaos et instabilité.
Face aux critiques, elle infiltre désormais la technologie via son fonds In-Q-Tel, collaborant avec Google, Facebook, Amazon et Palantir pour transformer la surveillance en un outil quotidien. Derrière l'innovation, un vaste réseau d'espionnage s'étend, exploitant chaque individu comme source d'information.
Son implication dans le trafic de drogue finance des opérations clandestines, tandis que ses bases secrètes pratiquent détentions illégales et torture. Espionnage, manipulations politiques, contrôle des réseaux sociaux : la CIA façonne l'ordre mondial dans l'ombre, en toute impunité.
- 0'00'00 : Introduction
- 0'03'32 : Rôle de la CIA dans la tech
- 0'07'48 : Changement de régimes et assassinats
- 0'14'11 : L'évolution des méthodes de la CIA
- 0'19'48 : USAID, un outil de manipulation
- 0'27'05 : Espionnage massif et réseaux sociaux
- 0'38'08 : Trafic de drogue et financements occultes
- 0'50'01 : La CIA et le complexe militaro-industriel
- 1'02'04 : L'IA, un nouvel enjeu stratégique
- 1'14'03 : Trump contre l'État profond
- 1'26'26 : Conclusion
"La Grande Emission", animée par Mike Borowski.


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Peter Thiel, co-fondateur de PayPal et Palantir, est devenu une figure influente de l'économie numérique, jouant un rôle central dans la transformation des secteurs de la fintech et de l'intelligence artificielle. Son impact dépasse le monde des affaires : grâce à ses liens avec les services de renseignement américains et le complexe militaro-industriel, il a su s'imposer comme un interlocuteur de poids dans les domaines de la cybersécurité et des technologies de surveillance, influençant ainsi les stratégies de puissance des États-Unis. Son rôle dans la Silicon Valley dépasse la simple innovation technologique, faisant de lui un acteur clé des enjeux politiques et économiques contemporains.
Il est aussi engagé politiquement, notamment aux côtés de la droite conservatrice américaine, ce qui lui permet de peser sur les débats économiques et idéologiques aux États-Unis. Laurent Ozon analyse sa stratégie de "dialectique des contraires", une méthode sophistiquée consistant à anticiper les conflits, à naviguer entre conservatisme et innovation technologique, et à établir des alliances stratégiques. Sa capacité à exploiter les tensions et contradictions entre les élites traditionnelles et les défenseurs des technologies émergentes lui permet de tirer profit des bouleversements politiques et économiques mondiaux.
Son influence, bien que discrète, est cruciale dans le façonnement de l'avenir du monde numérique et géopolitique. Derrière ses investissements et ses soutiens politiques se dessine une stratégie globale de pouvoir où l'économie numérique, la technologie, et les intérêts géopolitiques se renforcent mutuellement. Il fabrique un réseau complexe de relations de force en anticipant les tendances mondiales, qu'il s'agisse de l'intelligence artificielle, de la biotechnologie ou de la cybersécurité, redéfinissant les rapports de pouvoir et jouant un rôle de premier plan dans la transformation des relations internationales.
Une émission mené par Nicolas Stoquer.


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La crise sanitaire du COVID-19 a mis en lumière une problématique majeure au sein de la science médicale occidentale : une perte massive de confiance et d'efficacité dans les systèmes de soins. Cette crise de confiance, exacerbée par des scandales tels que le PfizerGate, a révélé des failles profondes, où la collusion entre l'industrie pharmaceutique et les instances de régulation a remis en question l'intégrité des pratiques médicales. La gestion de la pandémie a également mis en exergue une méthodologie scientifique qui, loin de garantir une approche rigoureuse et objective, a parfois imposé une vision autoritaire, manquant de véracité scientifique.
Pour comprendre cette crise, il est essentiel de revenir aux fondements de la science médicale occidentale. Depuis la Renaissance, la médecine occidentale s'est distinguée par des avancées majeures, telles que la dissection des corps et la découverte des germes, qui ont révolutionné notre compréhension de la santé et de la maladie. La médecine, initialement basée sur l'observation et l'expérience, a progressivement évolué vers une science reposant sur des preuves tangibles. Cependant, cette évolution a également conduit à une forme de dogmatisme, où la méthodologie scientifique est devenue une norme parfois rigide, peu adaptable aux réalités complexes et variées de la santé humaine.
Aujourd'hui, nous sommes confrontés à un tournant décisif. La défaillance du système de santé occidental, la marginalisation des pratiques alternatives, et les dysfonctionnements des comités de surveillance sont autant de signes d'une crise profonde. Deux scénarios se dessinent : l'un, pessimiste, où cette radicalisation mène à une dégradation encore plus prononcée de la confiance et de l'efficacité des soins ; l'autre, optimiste, où cette crise offre l'opportunité d'une refonte en profondeur de notre rapport à la science médicale et à la santé, vers une approche plus holistique et respectueuse de la diversité des savoirs.
Ainsi, la crise actuelle n'est pas seulement une remise en question des méthodes, mais aussi une invitation à repenser la place de la science médicale dans nos sociétés, pour qu'elle puisse véritablement servir l'humanité dans toute sa complexité.


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La domestication est un processus ancestral par lequel les humains ont transformé les êtres vivants pour répondre à leurs besoins. Cette interaction crée une symbiose où les espèces domestiquées perdent souvent leur capacité de survie en milieu sauvage, devenant dépendantes des humains pour leur subsistance et leur protection.
Au-delà des plantes et des animaux, les humains eux-mêmes sont sujets à un processus de domestication. Ce n'est pas une simple adaptation passive, mais un modelage actif des aptitudes et des comportements à travers l'éducation, les normes sociales et les institutions. Cette domestication humaine vise à internaliser des caractéristiques génétiques et comportementales favorables à la société, tout en éliminant celles qui sont moins profitables.
La domestication humaine peut être tracée à travers l'histoire, des premières civilisations jusqu'à l'ère industrielle, les sociétés ayant constamment développé des méthodes pour façonner les comportements et les aptitudes des individus. Les Lumières ont introduit des idéaux humanistes et égalitaires, mais la domestication s'est poursuivie sous des formes plus subtiles et sophistiquées.
La domestication établit une relation de dépendance entre le domesticateur et le domestiqué, souvent au détriment de la liberté et de l'autonomie de ce dernier. Cette relation, autrefois perçue comme celle entre maître et domestique, a été dépersonnalisée par la civilisation industrielle pour réduire la dissonance cognitive et masquer les rapports de domination.
Intellectuel de sensibilité écologiste, chef d'entreprise et ancien homme politique, Laurent Ozon explore les implications profondes de la domestication sur l'Homme tant ce processus soulève des questions cruciales sur la liberté, l'autonomie et les rapports de pouvoir dans nos sociétés modernes. Comprendre la domestication humaine, c'est aussi reconnaître la nécessité de réévaluer notre conception de l'individu et de la société, et de repenser les structures qui façonnent nos vies.


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Dans un monde où la stabilité est plus que jamais un mirage, les puissances mondiales se réalignent dans un ballet complexe de stratégies et d'influences. C'est en compagnie de Laurent Ozon que nous explorons les évolutions attendues de 2024 à 2030, alors que se dessine un futur où la géopolitique se réinvente, oscillant entre coopération forcée et conflits ouverts.
Au sein d'un échiquier complexe où de vieux conflits se transforment et de nouvelles alliances se forment, il est essentiel d'en surveiller les développements pour tenter de déchiffrer le cours et, peut-être, trouver un chemin vers une paix durable ou, au moins, un mode de coexistence stable.


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Face à une convergence de crises écologiques, géopolitiques et culturelles, Laurent Ozon présente une analyse puissante de la nécessité impérieuse pour la France de repenser ses stratégies de coopération et de survie, en misant sur l'écologie profonde et le localisme. C'est à partir de ses diverses expériences en tant que pompier militaire, entrepreneur et penseur écologique qu'il dénonce les méthodes de gestion politique exacerbant le stress sociétal, éloignant l'humanité de ses racines naturelles et de sa capacité à innover de manière organique.
Partant d'une critique de l'uniformisation culturelle provoquée par des siècles de centralisation et de politiques d'assimilation, Laurent Ozon explique que face à la globalisation et à ses impacts homogénéisants, la sauvegarde des cultures locales devient un acte de résistance essentiel.
Un entretien crucial pour ceux qui cherchent à comprendre les enjeux de notre époque et à participer activement à la redéfinition de notre futur collectif.
- 0'00'00 : Introduction
- 0'01'01 : Critique de la politique actuelle
- 0'13'16 : Le stress vital et l'adaptation humaine
- 0'21'52 : L'homme augmenté et la technique
- 0'22'37 : La dépendance humaine aux prothèses
- 0'26'01 : Débats sur l'accélération technologique
- 0'32'00 : L'importance de l'intuition et de la culture
- 0'39'01 : Civilisation des Lumières et culture
- 0'44'10 : La collaboration face aux défis
- 0'45'02 : L'histoire de la nation française
- 0'47'30 : La destruction de la diversité culturelle
- 0'54'01 : Les enjeux actuels de la France et de l'Europe
- 1'05'56 : La coopération vs la nuisance réciproque
- 1'07'00 : Rôle de la culture et de l'histoire
- 1'10'02 : Localisme et responsabilité sociale
- 1'15'01 : Conservation et apprentissage du passé
- 1'18'18 : Économie et fiscalité
- 1'23'00 : Immigration et coopération sociale
- 1'27'33 : Coopération et civisme
- 1'30'05 : Remigration et développement
- 1'36'01 : Défis démographiques
- 1'39'43 : La guerre et ses conséquences
- 1'49'00 : Critique des élites
- 1'50'00 : Impact de l'immigration
- 1'51'14 : Conflit de civilisations
- 1'53'00 : Vision politique
Une émission menée par Nicolas Stoquer.