Lumières, Droit pénal et Codes napoléoniens. Avec Xavier Martin sur Radio Courtoisie.


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28.04.2018

Vulgate académique, quant à l'évolution du droit pénal français : la législation révolutionnaire (1791) se serait prévalue de l'humanisme de Voltaire et de celui du grand Italien Beccaria, l'illustre visionnaire de la refondation de ce secteur du droit, à l'inverse, les codes "criminels" napoléoniens (1808, 1810), avec leur regain de sévérité, auraient pris leurs distances avec cet humanisme.
Or cette approche "classique" est sujette à caution. Une prise en compte de la vision du temps sur l'homme relativise sensiblement un tel contraste : de Voltaire lui-même à Napoléon, sans en excepter la Révolution, elle a propension à mettre en valeur une continuité utilitariste. Et l'on se doit d'y constater que l'idéal d'humanité, omniprésent dans les paroles, a dès l'origine et continûment, difficulté à se faire autre qu'illusoire en profondeur, dans les esprits et dans les faits.
L'inconvénient d'une telle recherche, c'est que l'image convenue de l'esprit des Lumières, de la Révolution, de la phase impériale, s'en trouve au bout du compte, quant à l'orientation de son axe majeur, quelque peu écornée...

Émission du "Libre Journal de Lumière de l'espérance", animée par Philippe Pichot-Bravard.

Le capitalisme est-il criminogène ? Avec Jean-François Gayraud sur France Culture.


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24.04.2014

Financiarisé, mondialisé et dérégulé à l'excès, le capitalisme n'est-il pas devenu criminogène, tant il offre désormais d'opportunités et d'incitations aux déviances frauduleuses ? C'est ce qu'indique la dimension criminelle qu'ont prise certaines crises financières. C'est ce qu'implique l'extension du trading de haute fréquence, qui permet de négocier à la nanoseconde des milliers d'ordres de Bourse. Et c'est enfin ce qu'induit le blanchiment d'argent sale à travers les narcobanques.
Éclairant toujours plus profondément la géoéconomie et la géopolitique du crime organisé, Jean-François Gayraud montre ici que, sur les marchés financiers, le crime est parfois si systématique qu'il en devient systémique dans ses effets. De curieuses coopérations et hybridations se nouent ainsi entre criminels en col blanc, gangsters traditionnels et hommes politiques corrompus.
Jean-François Gayraud s'interroge aussi sur le devenir de la finance : portée par sa seule volonté de puissance, par-delà le bien et le mal, n'est-elle pas en train de s'affranchir de la souveraineté des États ? Dès lors, face à des puissances financières aux arcanes si sombres, quelle liberté reste-t-il ?

Émission "Le Bien commun", animée par Antoine Garapon.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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09.2019

Dans ce grand entretien de rentrée, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique de juillet, août et septembre 2019.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.

PARTIE 1
1. Cercle Aristote :
 - 0'00'00 : actualité du Cercle Aristote
2. Questions nationales :
 - 0'11'50 : condamnation du groupe Génération Identitaire
 - 0'22'20 : primaire des Républicains
 - 0'29'05 : Julien Aubert, la soltion des Républicains ?
 - 0'33'16 : psychodrame à la France Insoumise
 - 0'41'55 : Yann Moix
 - 0'50'55 : casse sociale, grèves des urgentistes et réforme des retraites
 - 1'00'05 : culte de la personnalité macronien

PARTIE 2
3. Questions internationales :
 - 00'00 : les Etats-Unis et Donald Trump
 - 08'45 : l'affaire Epstein
 - 14'45 : bilan du G7 de Biarritz
 - 30'25 : la situation à Hong Kong
 - 32'20 : la Suède et l'évolution du modèle scandinave
 - 37'25 : l'Inde et le Pakistan
4. Divers :
 - 41'45 : CEDH et CEJ, laquelle est la pire ?
 - 42'40 : les forêts françaises
 - 47'20 : les femmes et la cause nationale
 - 51'00 : hommage à Pierre Péan

Le nouveau capitalisme criminel. Avec François Bousquet et Pascal Eysseric sur Radio Courtoisie.


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24.06.2014

Le capitalisme financiarisé est-il criminogène ? La question a de quoi interpeller. Jean-François Gayraud, haut fonctionnaire de la Police nationale, la pose dans son travail en abordant les activités économiques dans leur dimension criminelle.
Son dernier livre, Le nouveau capitalisme criminel, est une enquête troublante, à la croisée de la géopolitique, de la criminologie et de l'économie. Et avec le trading de haute fréquence, ce sont les machines qui ont maintenant le pouvoir...

Émission des "Chroniques de la Vieille Europe", animée par Patrick Péhèle.

Pédocriminalité, réseaux et code pénal. Avec Alain Soral et Damien Viguier pour E&R à Mulhouse.


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04.05.2019

Perversion ou maladie mentale, où s'arrête la pédophilie ? où commence l'éphèbophilie ? Quelle différence entre l'atteinte et l'agression sexuelle ? Quand le consentement peut-il être entendu, prononcé ? quand ne peut-il jamais l'être ? Quels sont les critères à retenir ?
À travers les âges les réponses pénales apportées à la pédophilie ont été variables, mettant aux prises des approches différentes de la puberté, de la limite entre l'enfance et l'âge adulte, de la capacité à consentir.
Et pourtant la pédophilie, en s'attaquant à l'innocence sans défense, reste considérée –et doit continuer à l'être !– comme l'un des pires crimes auxquels la justice a à répondre.
La récente loi Schiappa en voulant éclaircir la question a embrouillé les esprits : Alain Soral et Damien Viguier, en puisant dans l'histoire du droit et et quelques affaires récentes, nous aident à comprendre la complexité et les enjeux autour de cette problématique.

La nouvelle lutte des classes. Avec Yvan Blot à l'Association Dialogue Franco-Russe.


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2018

Le paysage politique est bouleversé depuis une vingtaine d'années mais les politiciens n'ont en général pas compris ce qui se passe : l'ancienne lutte des classes, patrons contre ouvriers, a pratiquement disparu mais une nouvelle lutte des classes est apparue selon de nouveaux clivages où la dimension culturelle l'emporte sur l'économique. Car les trois maux qui affectent la grande majorité de la population sont, aujourd'hui, l'immigration de masse, l'insécurité et la relégation.
Entre la France des parasites et celle qui travaille, il y a une incompréhension croissante. Ceux qui souffrent s'abstiennent ou votent pour les partis populistes. Au contraire, ceux qui profitent des avantages de la mondialisation ont un mépris croissant à l'égard de la France périphérique (Christophe Guilluy) qu'elle juge xénophobe, raciste, inculte et repliée sur un passé mythifié.
La clé pour comprendre la nouvelle sociologie politique est donc celle de la souffrance : ceux qui ne souffrent pas ne comprennent pas et jugent ceux qui souffrent en les condamnant moralement. Cette situation nous prépare de grands bouleversements politiques devant lesquelles les élites restent aveugles...
La parole du peuple sera-t-elle entendue ? Les politiques courageuses qui doivent être mises en oeuvre seront-elles entreprises ?

La justice et le pardon. Avec Paul Ricoeur sur France Culture.


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30.04.2000

Si la guerre est le thème lancinant de la philosophie politique, la paix est celui de la philosophie du droit. La question est de savoir : comment passe-t-on de la guerre à la paix et en quoi la justice peut-elle nous aider à sortir de cette terreur ? Est-ce que le droit, la justice, le procès, avec ses instruments ordinaires de la peine, de l'accusation, de la défense peuvent être étendus à des crimes immenses, des atrocités de masse, comme des crimes contre l'humanité, des génocides ?

Émission "Le Bien commun", animée par Antoine Garapon.

Le nouveau capitalisme criminel. Avec Jean-François Gayraud chez ATTAC à Luxembourg.


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06.06.2014

Financiarisé, mondialisé et dérégulé à l'excès, le capitalisme n'est-il pas devenu criminogène, tant il offre désormais d'opportunités et d'incitations aux déviances frauduleuses ?
C'est ce qu'indique la dimension criminelle qu'ont prise certaines crises financières, au Japon, en Albanie, en Espagne ou encore au Mexique et en Colombie. C'est ce qu'implique l'extension du trading de haute fréquence, qui permet de négocier à la nanoseconde des milliers d'ordres de Bourse. Et c'est enfin ce qu'induit le blanchiment d'argent sale à travers les narcobanques.
Éclairant toujours plus profondément la géo-économie et la géopolitique du crime organisé, Jean-François Gayraud montre que, sur les marchés financiers, le crime est parfois si fréquent qu'il en devient systémique dans ses effets. De curieuses coopérations et hybridations se nouent ainsi entre criminels en col blanc, gangsters traditionnels et hommes politiques corrompus.
Jean-François Gayraud s'interroge aussi sur le devenir de la finance : portée par sa seule volonté de puissance, par-delà le bien et le mal, n'est-elle pas en train de s'affranchir de la souveraineté des États ? Dès lors, face à des puissances financières aux arcanes si sombres, quelle liberté nous reste-t-il ?