Depuis vingt ans sont apparus des mouvements contestataires agissant au nom de l’éthique : altermondialisme, écologie, défense des droits des animaux. S’ils s’expriment majoritairement à travers des actions légales, ils ont cependant donné naissance à des groupes radicaux partisans d’attaques violentes et à des groupuscules terroristes n’hésitant pas à recourir à des actions "armées". Ce phénomène porte un nom : écoterrorisme.
Depuis le début des années 1990, les Black Blocs livrent une véritable guérilla urbaine aux forces de l’ordre et le Front de libération des animaux ou le Front de la libération de la terre multiplient les actes criminels – sabotages, attentats ou meurtres –, ciblant les entreprises et le "pouvoir de l’argent". Ils figurent aujourd’hui, aux États-Unis et en Grande-Bretagne, sur la liste noire des organisations terroristes au même titre que Daech et Al-Qaïda.
La France est encore peu touchée mais tout laisse craindre que se développent dans un avenir proche des campagnes violentes dans l’Hexagone. Les événements de Sivens, Roybon et Notre-Dame-des-Landes en sont les signes annonciateurs.
Le terrorisme tue. Il produit émotions, compassions, malentendus et contresens. Il s'est installé au coeur même de nos sociétés comme une fatalité. De la petite délinquance à la grande criminalité, il est devenu le stade suprême de la mondialisation.
À l'appui d'un long travail d'enquête, Richard Labévière remonte aux causes du phénomène. Il décrit les impasses de la "guerre contre la terreur", le cynisme mercantile des pays occidentaux envers les pétromonarchies, la désinformation de médias voyeurs qui basculent dans la propagande et les fadaises d'improbables experts.
Aujourd'hui, l'Arabie saoudite demeure l'un des principaux financiers de l'Islam radical, qui tue non seulement dans les pays occidentaux, mais aussi et surtout dans le monde arabo-musulman. Ce scandale perdure en toute impunité depuis plus de trente ans, parce qu'il engraisse marchands de canons et autres prédateurs. Le terrorisme profite aussi d'une révolution numérique dont personne ne maîtrise les effets et qui échappe au contrôle des États.
Il s'agit ici de comprendre de quoi est faite la matrice qui engendre la terreur, de transformer l'irrationalité de l'émotion en entendement, de se donner les moyens de savoir. Après plus de vingt ans de reportages de terrain et d'analyses, Richard Labévière démonte les rouages du terrorisme moderne et avance plusieurs propositions pour en combattre la fatalité.
Six mois après les attaques terroristes du 13 novembre 2015 à Paris, le criminologue Xavier Raufer, devant le groupe parlementaire patriote Europe des Nations et des Libertés (ENL), dresse le bilan des initiatives prises ici et là pour lutter contre ce phénomène.
Plans contre le terrorisme, services de renseignements, profils des terroristes : Xavier Raufer décrypte le système et ses failles.
L'émission est consacrée à un sujet compliqué et polémique : les scandales du Vatican. Scandales financiers, assassinats et autres affaires de moeurs : le XXe siècle a été difficile et mouvementé pour l'Eglise.
Les invités de l'émission essaieront de nous dévoiler et d'expliquer certaines affaires célèbres, ce qui ménera inévitablement à certaines digressions religieuses.
Émission conduite par Jean-Louis Roumégace.
Méridien Zéro nous propose une émission qui aborde la question des mafias et autres organisations criminelles qui croissent à l'ombre de la mondialisation.
Sans prétention exhaustive ou même "savante", cet échange permet d'envisager certains aspects d'un phénomène qui, mieux que d'autres, manifeste bien le caractère néfaste du libéralisme et de la globalisation.
En Europe, le terrorisme se dissipe ; dernier groupe terroriste "sérieux" d’Europe, l’ETA basque a déserté la lutte armée fin 2011. De plus, à l’échelle européenne, on constate une baisse de la toxicomanie chez les jeunes (15 à 24 ans). Or, de longue date, le danger en Europe tenait d’abord au terrorisme et au narcotrafic – qui pourraient s’écrouler...
Cette situation inouïe aura d’immenses conséquences en matière criminelle : les ex-terroristes dégénéreront en bandits (constante historique), l’ONU estime le marché mondial du cannabis à 175 milliards de dollars par an, à moitié pour le crime organisé. Si la consommation baisse de 30%, cela fait 27 milliards de dollars de pertes pour les mafias, pour qui une telle déperdition annuelle d’argent est insupportable. Car le crime organisé comptabilise mal son argent, en perd lors de son transport et du blanchiment – simplement survivre lui coûte des fortunes.
D’où l’urgence absolue de nouvelles ressources, dès que fléchissent celles qu’il exploite. Le milieu ira donc vers de nouveaux marchés illicites : cyber-criminalité, contrefaçons-contrebande, etc...
Le livre de Laurent Obertone est matière à réfléchir à l'état du fonctionnement de l'appareil judiciaire aujourd'hui en France.
Alors que la mode depuis les années 1950 est à la prévention et à l'individualisation des peines (école de la Défense sociale nouvelle de Marc Ancel), la criminalité a en même temps été multipliée par 7.
Comment comprendre cet "ensauvagement" de la société française ?
Après une longue introduction où la signification et les conséquences politiques de l'attentat contre Charlie Hebdo sont traités, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité du mois de janvier. Entre les secousses populaires dans l'Union européenne (Siriza) et la "révolte des élites" (QE de la BCE), entre les différents dossiers géopolitiques (Ukraine, Boko Haram), il reste encore quelques temps pour analyser l'actualité intellectuelle (Houellebecq, l'émission Répliques d'Alain Finkielkraut).
Une analyse bienvenue qui essaie de comprendre le sens des événements qui nous submergent.