Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de mars de l'année 2024.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
- 0'00'48 : Introduction
Nécro-actualités
- 0'15'00 : Cicéron et l'impérialisme.
- 0'29'54 : L'amiral Philippe de Gaulle et l'héritage gaulliste
- 0'44'55 : Akira Toriyama et les mangas japonais.
Actualités du Cercle Aristote
- 1'00'39 : Actualité éditoriale
- 1'15'16 : Le problème des conflits d'intérêts
Actualités nationales
- 1'30'38 : Appel à une démocratisation rapide de la culture militaire
- 1'45'23 : Emmanuel et Brigitte, entre rumeurs, déstabilisation et perte de légitimité
- 2'00'57 : Appel à l'unité des souverainistes
Actualités internationales
- 2'15'58 : Benjamin Netanyahu et la politique israélienne
- 2'30'50 : Les démocrates aux États-Unis
- 2'45'38 : Élections au Portugal
- 2'59'25 : Afrique francophone, coups d'État et tensions diplomatiques
Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de février de l'année 2024.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
Nécro-actualités
- 0'01'22 : Norman Palma
- 0'15'50 : Robert Badinter
Actualités du Cercle Aristote
- 0'46'27 : Actualités du Cercle
Actualités nationales
- 1'00'14 : Gabriel Attal, couper l'herbe sous le pied du RN ?
- 1'10'59 : La Bruno le Maire du mois
- 1'48'16 : Mayotte
Actualités internationales
- 1'54'40 : L'arme nucléaire française pour l'Allemagne ?
- 1'59'00 : Pas de liste souverainiste unitaire aux européennes
- 2'12'23 : Elections aux Etats-Unis et potentielle guerre civile
- 2'34'11 : Interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson
- 2'41'17 : Conflits au Proche-Orient
- 2'54'08 : Chine, Inde, Japon
Analyste géopolitique reconnu, Bruno Guigue nous donne ici un aperçu de l'affrontement global en cours entre l'Occident otanisé et la coalition montante des nations souveraines qui se constitue autour de la Chine et des BRICS+. Allons-nous vers une guerre mondiale ?
- 0'00'00 : Présentation
- 0'02'38 : Fin de la domination de l'Occident sur le monde ?
- 0'04'30 : Quelle réaction de l'impérialisme étasunien ?
- 0'07'35 : Guerre en Syrie : un tournant ?
- 0'09'08 : Guerre en Ukraine : échec de l'OTAN ou bourbier pour la Russie ?
- 0'13'50 : Le rapprochement Russie/Chine et la montée de la Chine
- 0'18'52 : Le conflit israélo-palestinien
- 0'22'24 : L'Iran et l'Arabie Saoudite
- 0'24'43 : L'enjeu des élections présidentielles étasuniennes de fin 2024
- 0'29'35 : L'action des Houthis du Yémen en soutien à la Palestine
- 0'32'05 : La situation en Afrique
- 0'38'04 : La situation en Amérique latine et notamment au Brésil
- 0'41'56 : Nouvelles routes de la soie et développement des forces productives
- 0'46'55 : Un impérialisme chinois ?
- 0'50'35 : Vers une nouvelle guerre mondiale ?
- 0'58'13 : Quelles opportunités pour les révolutionnaires ?
À en croire les spécialistes, les démocraties bénéficient d'un avantage militaire décisif. Cela n'empêche pas ces dernières de connaître des difficultés récurrentes, comme le montrent leurs déboires récents. Pourquoi ?
De la guerre naissent des impératifs qui procurent aux gouvernants l'occasion d'accroître leurs pouvoirs. Mais le comportement non démocratique de décideurs qui abusent le public sur la réalité de leurs objectifs finit par se retourner contre eux. Ils se condamnent à élaborer leur stratégie dans l'optique de la maquiller, privilégiant la discrétion à l'efficacité. Ces pratiques nourrissent la contestation en interne, jusqu'à rendre l'effort de guerre insoutenable politiquement.
Alors qu'il est courant d'affirmer que la démocratie nuit à la bonne conduite des opérations armées, Elie Baranets montre au contraire que c'est de son déni que provient la défaite.
Comment le pouvoir parvient-il à contourner ainsi la démocratie ? Comment les acteurs politiques réagissent-ils face au mensonge et à la dissimulation ? Quels sont les effets concrets de ces stratagèmes sur le cours de la guerre ?
C'est en s'appuyant sur une étude méticuleuse des campagnes militaires menées par les États-Unis au Vietnam et par Israël au Liban qu'il répond à ces questions aussi cruciales qu'actuelles.
Émission "Le Collimateur", animée par Alexandre Jubelin.
Imagine-t-on en France une loi qui établirait deux catégories de citoyens : par exemple, les "Français de souche" et les autres, qui ne bénéficieraient pas de droits égaux ? Une loi ségrégationniste de ce type, le Parlement israélien l'a votée en 2018, au bénéfice des seuls citoyens juifs. Comment s'étonner que, de Trump à l'Indien Modi, du Hongrois Orbán au Brésilien Bolsonaro, les nouveaux dirigeants dits "illibéraux", dont certains cultivent leurs franges antisémites, plébiscitent désormais Israël ?
Ce qui les fascine, c'est la capacité de cet État à imposer sa politique "identitaire", à multiplier les lois antidémocratiques, à faire taire les critiques et à promouvoir un modèle où la "guerre au terrorisme", la xénophobie et l'islamophobie assumées jouissent d'un soutien massif au sein de l'ethnie majoritaire.
En France, le CRIF, représentant du judaïsme qui fait aussi office de lobby pro-israélien, entraîne ses adhérents dans un soutien sans faille aux actions des gouvernants d'Israël. Aucun débat n'a agité la communauté juive française après le vote de la loi ségrégationniste en Israël. Aux États-Unis, celle-ci et de multiples actes du même ordre sont vivement critiqués par des responsables juifs de premier plan et plus encore dans la jeunesse juive. Ceux-là dénoncent l'occupation indigne des Territoires palestiniens et les dangers de l'idéologie identitaire qui l'accompagne. Israël, clament-ils, est devenu "mauvais pour les Juifs". Certains pronostiquent un divorce irrémédiable entre Juifs israéliens, engoncés dans le tribalisme, et Juifs américains, qui redécouvrent les attraits de la diaspora.
Comment en est-on arrivé là ?
Que dirait aujourd'hui Hannah Arendt en apprenant que Benjamin Netanyahu a créé une agence gouvernementale de "l'identité nationale juive" ? Dès 1951, elle alertait des dangers qui guettaient l'État-nation Israël à sa création : "Cette solution de la question juive n'avait réussi qu'à produire une nouvelle catégorie de réfugiés, les Arabes accroissant ainsi le nombre des apatrides et des sans-droits de quelque 700'000 à 800'000 personnes."
Dans le contexte difficile lié à l'actualité tragique du conflit israélo-palestinien, Charles Enderlin analyse la situation politique actuelle israélienne et les dangers qui pèsent sur la démocratie du pays.