D’ici une vingtaine d’années, l’automatisation va déferler sur tous les secteurs de l’économie mondiale et signer la mort définitive de l’emploi. Et si c’était une vraie bonne nouvelle ?
Parce que l’emploi, cette activité privée de sens qui est sanctionnée par un salaire, a détruit le travail, explique le philosophe Bernard Stiegler. Et parce que la fin de l’emploi est l’occasion de réinventer le travail au cœur de nos sociétés du numérique, de construire une économie contributive en lieu et place de cette "économie de l’incurie" qui nous détruit à petit feu.
Un entretien mené par Ariel Kyrou.
Francis Cousin, animateur d'un cabinet de philo-analyse, nous présente ses travaux portant principalement sur l'étude de l’œuvre de Karl Marx dans une perspective radicale et révolutionnaire, à l'opposé de la majorité de ceux qui s'en réclament encore.
Il insiste particulièrement sur les vues que Marx revendiquaient sur l'état et l'argent, formes nécecessaires à la perpétuation de la société marchande, à l'opposé des communautés de l'êtres où le fétichisme de la marchandise n'avait pas encore fait son oeuvre.
Un auteur méconnu et une vision iconoclaste des écrits de Karl Marx à découvrir !
Pour une compréhension radicale de la crise du capital et pour l’abolition révolutionnaire de l’économie et de la politique, Francis Cousin rappelle le philosophe Karl Marx à la rescousse !
C'est à une lecture radicale de cet auteur - et donc anti-marxiste - que nous sommes conviés, dans une démarche réellement révolutionnaire.
Un éclairage bienvenue que nous invite à combattre de front les aliénations que sont la marchandise, le salariat, l'état et l'argent, produits du développement capitaliste.
Notre société souffre à la fois d’un individualisme exacerbé et d’une hypertrophie de l’appareil administratif et étatique. L’Homme est aujourd’hui pris au piège entre une dialectique manichéenne "libéralisme-communisme" ; autrement dit l’avenir de la société ne pourrait s’envisager qu’entre individualisme et étatisme, sans égards pour les hommes réels.
Loin de s’opposer, nous remarquons que les deux termes de cette fausse alternative se renforcent l’un l’autre, au détriment des corps naturels de la société (famille, corps de métier, Eglise) amenés à laisser la place à l’individu-égoïste et au monstre-froid qu'est l'Etat jacobin.
Mais pourrions-nous envisager une troisième voie ?
Conférence organisée par le Cercle Frédéric Mistral et l’Action Française.
Une conférence sur l'histoire mal connue du mot et du concept de "démocratie".
Selon Francis Dupuis-Deri, il n'y a aucune continuité entre la démocratie athénienne et nos régimes politiques actuels.
Il affirme également que ce n'est pas Athènes qui a inventé la démocratie, puisque certains Indiens d'Amérique, mais aussi des tribus africaines, avaient un mode d'organisation basé sur la discussion collective.
Enfin, la nature de nos régimes politiques actuels, le gouvernement représentatif, est exposé pour ce qu'il est : une organisation du pouvoir clairement anti-démocratique, et qui se voulait comme telle à son origine.
David L'Epée questionne Marion Sigaut sur ses sujets de prédilection, soit la fin de l'Ancien Régime et la marche vers la Révolution française qui verra le triomphe du libéralisme comme logique de -non- société.
Mariont Sigaut en profite pour démonter les mythes propagés par le couple Badinter sur le XVIIIe siècle, et revenir sur les nouvelles formes de censures. C'est l'occasion de dénoncer l'instrumentalisation des groupes "antifa", cette bande d'incultes au garde à vous du politiquement correct pourchassant systèmatiquement les individus exprimant une pensée originale.