La mort d'Ilan Halimi, un crime de notre temps. Avec Morgan Sportès et Adrien Barrot sur France Culture.


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01.10.2011

Dans son roman Tout, tout de suite, l'écrivain Morgan Sportès retrace l'affaire du gang des barbares. Ces jeunes de la banlieue parisienne avaient choqué l'opinion en assassinant un jeune juif en 2006, aprés l'avoir kidnappé et exigé une rançon à sa famille.
C'est l'interprétation à donner à cette affaire sordide qui est ici en jeu, dans une confrontation avec le philosophe Adrien Barrot.

Émission "Répliques", animée par Alain Finkielkraut.

Métamorphoses de la ville. Avec Pierre Le Vigan pour le Cercle Aristote.


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27.10.2020

Nous sommes de plus en plus nombreux à vivre dans des villes. Mais sont-elles encore des villes ? L'immense majorité des urbains vit en fait en banlieues ou dans le périurbain. Tandis que la France tue ses villes moyennes, celles de la "France périphérique", le monde devient un immense bidonville. Ces villes hyper-modernes et hypertrophiées connaissent une croissance sans fin. L'artificialisation des sols se développe sans autre fin que d'arriver à la totalité. Cette croissance sans limites mène à des catastrophes.
Comment en est-on arrivé là ? Y a-t-il d'autres solutions ? La relocalisation des villes dans leur contexte historique est-elle possible ?
L'urbaniste et essayiste Pierre Le Vigan nous introduit aux enjeux les plus actuels de l'urbanisme.

L'urbanisme : de Romulus à Le Corbusier. Avec Pierre Le Vigan pour le Cercle Henri Lagrange.


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09.2020

Nous sommes de plus en plus nombreux à vivre dans des villes. Mais sont-elles encore des villes ? L'immense majorité des urbains vit en fait en banlieues ou dans le périurbain. Tandis que la France tue ses villes moyennes, celles de "la France périphérique", le monde devient un immense bidonville. Ces villes hyper-modernes et hypertrophiées connaissent une croissance sans fin. L'artificialisation des sols se développe sans autre fin que d'arriver à la totalité. Cette croissance sans limites mène à des catastrophes.
Comment en est-on arrivé là ? Y a-t-il d'autres solutions ? La relocalisation des villes dans leur contexte historique est-elle possible ?
L'urbaniste et essayiste Pierre Le Vigan nous introduit, par un détour historique bienvenu, aux enjeux les plus actuels de l'urbanisme.

 - 0'00'23 : différences entre "maçonnerie", "architecture" et "urbanisme"
 - 0'06'11 : qu'est qu'une "cité" ?
 - 0'09'01 : qu'est-ce que le "synœcisme" ?
 - 0'10'11 : la "Cité idéale" de Platon
 - 0'11'52 : Aristote
 - 0'13'12 : qu'est-ce que le "pomerium"
 - 0'14'39 : les murailles
 - 0'17'38 : les utopies urbanistiques de la Renaissances
 - 0'20'35 : impact de la révolution industrielle sur la ville
 - 0'24'26 : le Paris d'Hausmann
 - 0'30'12 : les utopies urbanistiques du XIXe siècle
 - 0'32'43 : les mouvements "culturaliste", "progressiste" et "naturaliste"
 - 0'39'08 : Le Corbusier
 - 0'45'08 : le "Plan Voisin"
 - 0'49'30 : Bauhaus et l'avant-garde soviétique
 - 0'56'51 : les "grands ensembles" en France
 - 1'04'59 : le regard d'un urbaniste sur la banlieue
 - 1'11'18 : la conception contemporaine de la rue
 - 1'15'15 : les mouvements "modernes" et "post-modernes"
 - 1'20'33 : Le mode de contrôle contemporain de la ville
 - 1'22'32 : qu'est ce que la "smart city" ?
 - 1'23'32 : la ville de demain

La crise du coronavirus démontre une faillite totale de l'Etat. Avec Laurent Obertone sur Putsch Média.


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03.04.2020

Laurent Obertone, auteur à succès depuis son premier livre La France Orange mécanique est considéré comme tendancieux, et infréquentable par certains. Il s'est spécialisé dans la fiction documentaire et l'enquête pour mettre en exergue notamment une idée de "l'ensauvagement de la France".
Avec Guérilla tome 1 & 2, Laurent Obertone met en scène une France qui sombre dans le chaos après un incident dans une banlieue sensible.
Cet incident pourrait-il advenir pendant la crise sanitaire du coronavirus ? Quelles en seraient alors les conséquences pour la France ?

Un entretien mené par Nicolas Vidal.

La privatisation des opérations militaires. Avec Georges-Henri Bricet des Vallons sur Radio Courtoisie.


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19.01.2008

Comme l'avait prédit Carl Schmitt, les frontières classiques entre les opérations de police à l'intérieur d'une nation et les projections militaires à l'extérieur tendent aujourd'hui à se brouiller. Nous assistons également à la "privatisation" de la guerre, véritable phénomène de société qui a non seulement ouvert le champ à un vaste secteur économique, mais aussi bouleversé la donne politique à certaines périodes.
Comprendre la portée véritable de ces bouleversements et les réponses que le politique doit leurs apporter est impératif, afin que notre identité stratégique s'adapte aux évolutions historiques auxquelles nous devons faire face.

Émission du "Libre Journal des lycéens", animée par Pierre Navarre.

Suburbia : utopie ou cauchemar ? Avec Bruce Bégout à l'Université de Toulouse.


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16.11.2017

Nous sommes dans la suburbia lorsque nous prenons la voiture pour aller acheter notre pain. Nous sommes dans la suburbia là où les livreurs de pizzas errent le soir sans fin dans des rues mal éclairées. Nous sommes dans la suburbia quand tous les bâtiments commencent à ressembler à des stations-services. Nous sommes dans la suburbia lorsque les galeries marchandes constituent le lieu favori de promenade dominicale.
A travers le prisme de l'art et de la littérature, la banlieue ne deviendrait-elle pas une "nouvelle manière de penser et de constituer l’espace urbain" – une suburbia ?

La nouvelle lutte des classes. Avec Yvan Blot à l'Association Dialogue Franco-Russe.


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2018

Le paysage politique est bouleversé depuis une vingtaine d'années mais les politiciens n'ont en général pas compris ce qui se passe : l'ancienne lutte des classes, patrons contre ouvriers, a pratiquement disparu mais une nouvelle lutte des classes est apparue selon de nouveaux clivages où la dimension culturelle l'emporte sur l'économique. Car les trois maux qui affectent la grande majorité de la population sont, aujourd'hui, l'immigration de masse, l'insécurité et la relégation.
Entre la France des parasites et celle qui travaille, il y a une incompréhension croissante. Ceux qui souffrent s'abstiennent ou votent pour les partis populistes. Au contraire, ceux qui profitent des avantages de la mondialisation ont un mépris croissant à l'égard de la France périphérique (Christophe Guilluy) qu'elle juge xénophobe, raciste, inculte et repliée sur un passé mythifié.
La clé pour comprendre la nouvelle sociologie politique est donc celle de la souffrance : ceux qui ne souffrent pas ne comprennent pas et jugent ceux qui souffrent en les condamnant moralement. Cette situation nous prépare de grands bouleversements politiques devant lesquelles les élites restent aveugles...
La parole du peuple sera-t-elle entendue ? Les politiques courageuses qui doivent être mises en oeuvre seront-elles entreprises ?

Suburbex, l'exploration suburbaine entre errance et anonymat. Avec Bruce Bégout à l'Université de Toulouse.


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08.02.2016

Le philosophe Bruce Bégout a longtemps arpenté les villes, à la fois physiquement et intellectuellement. Il essaie de créer une sorte de parcours à la fois philosophique mais aussi transdisciplinaire, utilisant toutes les ressources possibles, de la littérature, de la photographie, des sciences humaines et de l'histoire et pratiquant trois genres d'écritures pour explorer les nouveaux territoires, que ce soit le genre de l'analyse théorique pure, le genre de l'essai ou le genre de la fiction.
Dans cette communication, Bruce Bégout s'intéresse aux friches, plus particulièrement à ce qu'il appelle le troisième âge de la friche qui est un élément central de la "suburbia", marquée par un effort de rationalisation en zones commerciales, zones de travail et zones d'habitations pavillonnaires et de cités, de l'homogénéisation des fonctions mais dont on s'aperçoit qu'il est un espace extrêmement chaotique puisque sont rassemblés là des gens, des pratiques, des univers assez différents qui coexistent et montrent une hétérogénéité plus grande de modes de vie que la relative homogénéité culturelle et existentielle des centres-villes.
La "suburbia" est souvent disqualifiée : manque de mixité, de proximité, d'équipements -notamment culturels, manque d'échanges et de sociabilité, manque de beauté. Mais elle n'est pas simplement un espace du manque ; cette négativité est la positivité même de cet espace. Pour les philosophes, les écrivains, les chercheurs, il s'y passe quelque chose. Dans les marges de la ville disqualifiée, il y a la possibilité de l'émergence du sens, d'un sens qui aurait fait l'épreuve de la négativité et, au prix d'une éventuelle destruction, de la création. L'expérience de la négativité est présente dans l'expérience de ces ruines contemporaines que sont les friches qui comprennent les usines désaffectées, les cars abandonnés, les lieux oubliés de la modernité, jamais totalement vides...