Quelques mois seulement avant la disparition du philosophe Claude Tresmontant, celui-ci répondait à une interview dans laquelle il abordait nombre de questions ayant trait à la morale, la théologie, les sciences, la question de l'athéisme ou encore le rôle du chrétien et de l'Eglise catholique.
Le but de cet enfant spirituel d'Henri Bergson et du Père Theilard de Chardin, grand métaphysicien, n'est autre que de nous faire découvrir la beauté et la splendeur du christianisme qui nous révèle notre destinée surnaturelle.
Comment se débarrasser de la "modernite", cette maladie ayant contaminé la majorité de nos contemporains, qui se pensent alors en rupture avec tout ce qui les a façonné ?
Ce fantasme d’ "autonomie" s'évertue à évacuer toute forme de transcandense pour se complaire dans un nihilisme destructeur.
Et pourtant, ni la révolution technique, ni l'urbanisation, ni la société civile, ni même la personne comme sujet de libertés ne sont des idées modernes !
Il temps d'apprendre à assumer notre passé afin de penser un avenir porteur d'espoir.
C’est avec beaucoup de nuances que le professeur Blocher répond à la question-titre.
On remarque d'abord que les médias se servent de la théorie de l’évolution pour corroborer l’athéisme, mais également que la vision biblique du Dieu créateur n’exclut pas du tout l’intégration de processus évolutionnistes dans l’oeuvre de la création.
C'est cet apparent paradoxe qu'Henri Blocher essaie de cerner.
Conférence prononcée pendant la journée autour du thème "Perspectives bibliques et scientifiques sur l'évolution".
Curé de village, Jean Meslier (1664-1729) laisse à la postérité un Mémoire de ses pensées et sentiments. Non un recueil de paroles propres à édifier les "bons chrétiens". Mais... une bombe !
Car son Mémoire, c'est la première théorie complète d'athéisme et de matérialisme philosophique ; la première pensée à la fois communiste et révolutionnaire.
Longtemps étouffée, la voix de cet homme atypique est aujourd'hui redécouverte.
C'est en tout cas ce à quoi se consacre Serge Durette en introduisant ici ce personnage à son œuvre pour tenter d'en comprendre la portée et à sa signification.
Conférence prononcée dans le cadre de "A-day, journée de l’athéisme".
Le "darwinisme social" de triste réputation est au fond une méprise complète quant à la signification des théories darwiniennes.
Dans "La seconde révolution darwinienne" Patrick Tort développait le concept d'effet réversif de l'évolution, qu'il reprend dans "L'Effet Darwin", et entreprend de montrer comment les principes de l'évolution ne sauraient être résumés en quelques slogans simplistes, en particulier lorsqu'on cherche à les appliquer aux sociétés humaines.
Le véritable darwinisme social est sans doute aux antipodes de ce qu'on a coutume de désigner ainsi.
A l'ère du triomphe de la science, que reste-t-il de la croyance religieuse ? Plus encore, que signifie « être croyant » dans une société postmoderne, où l'idée de vérité objective et universelle, ainsi que les justifications métaphysiques traditionnelles, sont mises en doute ? Entre prétention à la vérité et valeur spirituelle, lumière de la raison et chaleur du sentiment, la croyance apparaît sans cesse tiraillée entre une exigence de fondement, le renoncement et le doute. Si le croyant n'est pas nécessairement une « honte pour la rationalité », les deux invités se demanderont « pourquoi croire ? » et interrogeront la rationalité et la légitimité de la croyance.