Jean Moulin et la résistance française. Avec Dominique Venner, Jacques Hogard et Jean-Claude Valla chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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26.02.2003

Les 6 et 13 janvier 2003, une fiction consacrée à Jean Moulin a été programmée sur TF1, et à cette occasion, de nombreuses énormités, absurdités et calomnies ont été proférées.
C'est la bonne vieille propagande de gauche qui était diffusée, qui peut se résumer ainsi : il n'y eu que la gauche qui résista contre l'occupant nazi, car la résistance est l'émanation même de ce positionnement politique !
C'est oublier que la gauche n'entra que tardivement dans la résistance, et collabora souvent et fort tôt, tandis que la première résistance fût principalement organisée par des individus qui venaient des milieux de l'Action Française, traditionnalistes et nationalistes.
Un rappel historique salutaire alors que la ré-écriture du passé continue son oeuvre de conditionnement des masses...

Les sources de la Résistance. Avec André Pertuzio et François-Marin Fleutot sur Radio Courtoisie.


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06.07.2012

Oui ! il y eut des royalistes dans la Résistance !
On cite volontiers Jacques Renouvin, le colonel Rémy, Guillain de Bénouville, Honoré d'Estienne d'Orves... Mais on oublie souvent deux maréchaux de la France libre (de Lattre de Tassigny et Leclerc de Hauteclocque), l'un des premiers FFI envoyé en France occupée (Saint-Jacques), le premier émissaire d'un réseau de résistance vers Londres (abbé de Dartein)...
On ne se souvient pas que l'un des premiers français à s'opposer à Pétain fut le duc de Choiseul Praslin et que, parmi les 80 députés qui refusèrent les pleins pouvoirs au tandem Laval/Pétain, Chambrun et Moustier étaient plutôt de tradition royaliste.
On oublie, volontairement ou non, la part que les royalistes ont prise dans les combats de la Libération et dans le débarquement en Algérie.
Sans disputer l'importance des autres écoles de pensée de la Résistance (démocrate-chrétienne, socialiste ou communiste), les apports d'André Pertuzio et François-Marin Fleutot mettent pour la première fois en lumière l'action de ces royalistes qui ont affronté Pétain, Laval et les nazis.

Emission du Libre Journal d'Henry de Lesquen, dirigé par Dominique Paoli.

Histoire de l'Indochine française. Avec Dominique Venner et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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12.05.2004

Si l’on s’intéresse aux causes lointaines, la guerre d’Indochine n’a pas commencé en 1945, mais trois siècles plus tôt, en 1625, quand débarque au Vietnam un jésuite français, le R.P. Alexandre de Rhodes. À sa façon, cet homme remarquable est un conquérant, comme ses confrères qui entreprennent à la même époque une tâche analogue au Japon et en Chine. S’emparer des esprits n’est pas la moindre des conquêtes. Ces missionnaires s’inscrivent dans le grand mouvement d’expansion occidentale qui a commencé au siècle précédent. La propagation d’une religion radicalement étrangère à la tradition d’un pays de très ancienne civilisation, provoquera au fil du temps des réactions de défense immunitaire. Elles seront d’autant plus vives que, dans le sillage des missionnaires, accostent des commerçants aux dents longues, des marins et des soldats. En dehors d’exceptions, les colonisateurs sont aussi universalistes dans leurs desseins que les Américains d’aujourd’hui, convaincus qu’ils sont d’apporter "la" civilisation et le "progrès" pour le bien de tous. Ainsi débute l’histoire équivoque de la colonisation qui, pour l’Indochine, ne devient effective qu’à partir de 1858.
Après coup, quand viendra l’énorme lame de fond du reflux européen, il sera facile de juger le passé avec sévérité et de se livrer aux délices de l’auto-culpabilisation. L’anticolonialisme dressera le tableau le plus noir du passé, provoquant des ripostes qui flatteront les réussites en masquant les ombres. Polémiques stériles. En Indochine et ailleurs, l’aventure coloniale de la France n’avait été qu’un moment particulier du grand mouvement d’expansion qui jeta les Européens sur toutes les routes du monde, véritable mouvement tellurique, au même titre que les grandes invasions, les changements climatiques ou les effets des révolutions techniques. La faiblesse attire la force comme le vide attire le plein, et personne n’y peut rien.
Au XIXe siècle, face à l’envahissante supériorité technique et matérielle de l’Europe et des États-Unis, si elles voulaient survivre sans être dominées, les autres nations, notamment en Asie, étaient contraintes de s’occidentaliser, donc de se renier. Défi gigantesque et souvent mortel auquel le Japon a été le seul à répondre par ses propres moyens. Ce fut une formidable révolution que celle de l’ère Meiji, conduite par la caste militaire des samouraïs, mais révolution réussie puisqu’elle est parvenue à préserver une part réelle de la tradition japonaise au sein de la modernité. Pour la Chine et le Vietnam, il n’en fut pas de même. La modernité leur fut imposée de l’extérieur, par l’adoption de systèmes spirituels étrangers, destructeurs de leur tradition spécifique. En Chine, ce fut le rôle du communisme, système mental et social issu des pathologies européennes. Quant au Vietnam, il subit d’abord l’acculturation de la colonisation française, et fut laminé ensuite, comme la Chine, par le communisme qui sut exploiter à son profit un puissant éveil nationaliste.
Après 1945, le reflux fut plus ou moins intelligemment conduit. Les Britanniques, dont l’empire était beaucoup plus vaste que celui de la France, ont su réaliser leur retrait le moins mal possible pour eux-mêmes. On ne peut en dire autant des Français. Au Vietnam, l’aveuglement de tous les gouvernements, depuis 1945, a conduit à une guerre cruelle que le pouvoir politique refusait d’assumer tout en s’y soumettant. Ne furent grands que les combattants. Alors que la société politique de l’époque n’inspire que mépris et dégoût, les soldats furent souvent admirables. C’est en eux que se maintenait l’âme d’un pays veule et assoupi.
Dans les derniers jours de la bataille de Dien Bien Phu, alors que tout était perdu, 1 520 volontaires dont 680 non parachutistes se présentèrent pour sauter dans la fournaise. Parmi eux, des plantons et des secrétaires. Pourquoi ont-ils fait cela ? Pour les copains, par enthousiasme sacrificiel, par une sorte d’espérance tragique. Dans les heures noires comme dans les autres, souvenez-vous de ceux-là. Ils incitent à se tenir debout.

Le général Weygand était-il un traître ? Avec Adrien Abauzit pour l'Agence Info Libre.


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20.06.2015

Suite à la publication sur le site de l’UPR d’un article rédigé par François Asselineau, à la veille du 18 juin 1940, présentant le Général Maxime Weygand (1867-1965) comme coupable de "haute trahison", Adrien Abauzit a souhaité faire quelques rectifications concernant l’action de cet homme, et plus généralement sur l'interprétation historique de cette période troublée de l'histoire de France.

Louis-Ferdinand Céline : entretien avec Albert Zbinden.


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08.07.1957

Depuis Meudon, Céline nous parle de son parcours, de l'antisémitisme, de l'Allemagne et de sa fuite suite aux risques d'assassinat qui pesaient sur sa personne.

La trajectoire de Charles de Gaulle. Avec Henri Guillemin au Club 44 à La Chaux-de-Fond.


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1984

La destinée du Général est plus facile à résumer dans son parcours éblouissant qu'à suivre des yeux, pas à pas.
Des zones d'ombre subsistent dans cette trajectoire, et les moyens mis en oeuvre par de Gaulle pour parvenir à ses fins ne sont pas tous du même ordre ; il arrive que l'élégance y tombe dans la manigance.
Il y a, dans l'aventure du Général, trois temps bien distincts. La vingtaine d'années d'abord qu'il employa au service de sa volonté de puissance ; ce qui nous mène à ses cinquante-quatre ans (1944). Puis un trou, un long piétinement, douze ans de chômage, cruel et mal supporté. Enfin, dans sa vieillesse, de soixante-sept à soixante-dix-huit ans, de Gaulle monarque, tel qu'il souhaitait l'être.
Toutes ces circonstances ne vont pas sans le recours à des procédés parfois surprenants. Le personnage public de Charles de Gaulle, nous commençons à pouvoir le deviner avec assez d'exactitude. Mais la personne sous le personnage ? Autre histoire. De Gaulle verrouillait sa vie privée. Là, pour nous, l'énigme.

Bertrand Russell et l'athéisme. Avec Jean Bricmont à l'Association Belge des Athées.


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04.03.2015

À une époque où les forces principales qui s’opposent dans le monde occidental sont, d’une part, une gauche et une droite démocratiques converties toutes deux au néolibéralisme et, d’autre part, différents courants réactionnaires, les idées de Russell contribuent à maintenir à flot la fragile barque de la raison humaine.
Retour sur la vie et les idées qu'a défendues le grand mathématicien anarchiste anglais.

Les salaires et le syndicalisme. Avec Annie Lacroix-Riz pour le syndicat CGT de l’Hôpital Cochin à Paris.


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25.10.2013

En France, le syndicalisme est depuis longtemps confronté à ses divisions. Mais la recherche de l’unité des travailleurs est indissociable d’une orientation de classe ferme et sans ambiguïté.
C’est en effet dans les périodes où le syndicalisme de classe l’a emporté sur le réformisme syndical que de grandes conquêtes et droits sociaux ont vu le jour comme en 1936 et à la Libération.
Un rappel historique des luttes qui ont façonné le monde du travail au XXe siècle, et que nous avons aujourd'hui tendance à oublier.