A l'occasion de la sortie de la première anthologie de l'hebdomadaire "Je suis partout", les invités en profitent pour retracer l'histoire du journal le plus important de la collaboration, qui vit passer quelques unes des plumes les plus aiguisées des lettres françaises.
La dernière partie de l'émission explore le parcours de Maurice Bardèche qui, après l'exécution de son beau-frère Robert Brasillach, se fit un honneur de prolonger son travail politique.
Grand entretien avec l'un des pères de la déconstruction, où l'on trouvera le souci de la clarté et de la sensibilité.
La bibliographie de Derrida peut être océanique, et son vocabulaire écrit paraître technique : reste tout de même la possibilté d'atteindre une certaine conscience politique et philisophique par le récit, son récit.
L’irruption des États-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale doit-elle être considérée comme une croisade contre la barbarie nazie, la lutte du Bien contre le Mal ? Jacques Pauwels, historien canadien, brise le mythe. À ses yeux, les Américains étaient, en effet, loin d’être inintéressés par les ressources économiques et la dimension géostratégique des régions qu’ils allaient libérer. Ils débarquèrent donc avec une idéologie, des vues politiques, une conception des rapports sociaux à préserver et, bien entendu, avec l’idée qu’il fallait assurer les intérêt de leurs entreprises et du capitalisme américain. La crainte de l’expansion communiste et le désir d’en limiter les effets ne furent évidemment pas étrangers à cette philosophie interventionniste.
Henri Guillemin centre ici son exposé sur la trajectoire de l’écrivain Georges Bernanos.
Après une éducation religieuse, celui-ci porte un fort intérêt pour la politique et les idées de l’action française. Mais ses convictions et sa vocation le portent sur l’écriture.
La guerre de 14-18 constitue une horreur pour lui. Son découragement se poursuit en temps de paix puisque ses écrits sont refusés par les éditeurs. Mais la roue tourne : ses contacts avec l’action française et l’élaboration de "Sous le soleil de Satan" lui apportent le succès.
Les années 1932-1934 constituent des années noires, car Bernanos se trouve ruiné, infirme et se brouille définitivement avec l’action française. Il fuit à Palma de Majorque et fera ensuite son retour sur la scène littéraire grâce à l’appui de Mauriac.
Dans un premier temps, Bernanos cautionne l’insurrection de Franco puis, devant les exécutions sommaires et les injustices, il s’insurge. C'est également un période d'attaque virulente contre les clercs bienpensants.
Exilé au Brésil pendant la 2e Guerre Mondiale, il soutient de Gaulle et revient en France en 1945, méfiant devant le miracle de la libération française, en portant un jugement critique sur l’ensemble de ses compatriotes.
C'est alors qu'il quitte une troisième fois la France, chez qui il ne reviendra que pour des raisons médicales.