Quelle eau boire ? Avec Marc Henry à Strasbourg.


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06.12.2013

Nous savons tous que notre santé et notre bien-être dépendent en grande partie de la quantité et de la qualité de l’eau que nous buvons. 
Eau du robinet, en bouteille, filtrée, revitalisée ? Laquelle de ces solutions offre les meilleures garanties pour la santé ? Quelles qualités devons-nous en priorité rechercher ?
Marc Henry, professeur-chercheur en chimie à l'Université de Strasbourg, se propose de nous guider dans ce parcours.

La conférence est organisée par l'association "Vie et bien-être", de laquelle a été tiré le podcast "EAU: Séance iLive!".

Les Hommes, le soldat et la guerre. Avec Robert Redeker et le Général Vincent Desportes au Cercle Aristote.


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02.06.2014

Cette rencontre entre le philosophe Robert Redeker et le Général Vincent Desportes est l'occasion de mener une réflexion sur la figure du soldat et sur l'actualité de la guerre.
En effet, on observe un changement radical : alors que le soldat se battait auparavant pour une nation, il est aujourd'hui devenu un militant idéologique qui protège des idées (démocratie, droits de l'homme).
La guerre aussi à changé de visage. Le paradigme napoléonien (batailles rangées, guerres rapides) a laissé la place au paradigme de paix : il n'est plus question d'employer la puissance dévastatrice comme argument.
Comment penser ces évolutions, et comment y faire face ?
Une seule chose est sûre : la guerre sera, tant qu'il y aura des hommes.

Modérément Moderne. Avec Rémi Brague au Cercle Aristote.


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16.06.2014

Après avoir terminé ses deux thèses de doctorat, Rémi Brague a entreprit un travail "grand public" qui l'a amené à écrire deux trilogies différentes, triologie qui balaient la totalité de l'histoire de la philosophie occidentale.
Le dernier livre qu'il vient de sortir s'interroge sur le concept de "modernité", pour lequel il plaide un consommation modérée !
Il passe en revue les idées centrales de notre époque : la raison, la sécularisation, la démocratie, et l'opposition progrès/obscurantisme, pour en montrer les limites et les dangers.
Une réflexion nécessaire sur une époque qui se regarde avec complaisance, et qui a volontairement oublié ses prédecesseurs.

Imaginaire de la post-modernité : synergie de l’archaïque et du développement technologique. Avec Michel Maffesoli à Télécom Paris Tech.


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12.04.2012

L'imaginaire structure la vie sociale : c'est cette approche sociologique qui guide le travail de Michel Maffesoli.
Les évolutions récentes des "bassins sémantiques" dans lesquels nos sociétés sont plongées révèlent l'émergence d'un nouvel imaginaire : la post-modernité.
Nous voyons en effet un retour affirmé des idées archaïques, idées qui se meuvent au sein d'un climat nébuleux marqué par le retour de caractéristiques pré-modernes.
Il semblerait donc que l'araisonnement du monde -emblématique de notre modernité rationnelle- soit en trait de subir une inversion de polaritié.
Est-ce que les nouvelles "églises électroniques" (videogammes, sites, forums, encyclopédies) pourraient jouer le rôle renouvelé des "mystères" ?
Et si nous assistions à un ré-enchantement du monde ?

Conférence prononcée dans le cadre du cycle "Jeudi de l'Imaginaire".

Libéralisme et socialisme, avec Thomas Molnar.


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1985

Une conférence dans laquelle l'authentique catholique réactionnaire et défenseur du principe national qu'était Thomas Molnar opère une comparaison de deux systèmes qui se veulent opposés : le libéralisme et le socialisme.
Malgré l'apparente opposition, l'histoire de la philosophie nous permet de leur trouver une origine commune, et l'étude de leur réalisation concrète nous laisse entrevoir une finalité semblable : la production d'un monde tendant à l'homogénéisation et à l'uniformité. C'est le même rêve de l’homme moderne qui se cache sous ces deux idéologies : l’utopie et la technologie, le miracle politique et le miracle matériel, idéaux éphémères qui s’écroulent à chaque instant. 
Le mote d'ordre est donc : "Ni Washington, ni Moscou : pour un monde de nation indépendantes !"

Remarque : la qualité audio est très mauvaise.

Croyances religieuses et croyances politiques. Avec Marcel Gauchet à l'Université de tous les savoirs.


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30.11.2000

Dans les sociétés modernes, la croyance religieuse a, depuis un siècle, changé de figure. Cette transformation s'est opérée de manière analogue et parallèle dans la sphère politique. Si bien que les rapports du croyant à l'institution religieuse peuvent éclaircir les relations entre la société et l'État. À l'origine de ces bouleversements se trouve une attitude consumériste de l'individu.

La société conviviale à venir. Avec Alain Caillé à Louvain-la-Neuve.


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21.03.2013

Les idéologies modernes (libéralisme, communisme, fascisme) possèdent toutes en commun une question fondamentale : comment résoudre le problème de la rareté matérielle des ressources ? La croissance économique en a été la solution.
Alors que notre mode de production commence à buter sur ses barrières écologiques, Alain Caillé propose de réorienter les débats en mettant au fondement de la réflexion la question suivante : comment vivre ensemble, en s'opposant, sans se massacrer ? (Marcel Mauss)
Le but affiché étant de produire un nouveau fonds doctrinal philosophique, le convivialisme, qui permettrait de créer une alternative au mode d'existence actuel.
C'est le résultat du travail collectif en cours qu'Alain Caillé présente.

L'exposé est suivi de débats et d'une session de questions/réponses.

L'événement est organisé par le Forum Civique UCL Créatopia, le centre ETOPIA et le centre culturel d'Ottignies.

Les enjeux de la partition du Soudan. Avec Michel Raimbaud au Cercle Aristote.


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2014

Taillé à l'échelle d un mini-continent, l'ex-Soudan anglo-égyptien est structuré autour du Nil et de ses affluents. Bien doté en voies d'accès par ce puissant réseau hydrographique et sans frontières naturelles très dissuasives, il est depuis toujours une terre de passage, largement ouverte sur les neuf pays de son voisinage : l'Égypte, la Libye, le Tchad, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, l'Ouganda, le Kenya, l'Éthiopie et l'Érythrée. Cette position stratégique constitue un atout précieux, mais l'expose à tous les dangers et à toutes les convoitises, d'autant plus qu il est bien doté en richesses naturelles.
À l'indépendance, proclamée le 1er janvier 1956, les gouvernants (nordistes) se trouvent confrontés à un défi redoutable : comment reconstruire cet espace immense fruit d'une épopée "égypto-ottomane" bicentenaire dont le devenir a été fragilisé par 56 années de colonisation britannique ? Le Soudan vivra son demi-siècle d'existence dans une instabilité chronique, sur fond de coups d'État et de guerre civile, à la recherche d'une identité controversée (arabo-musulmane ou arabo-africaine), en quête d'une paix insaisissable entre l'État "nordiste" et les mouvements sudistes.
Par un mauvais coup du destin, l'accord signé à Naivasha entre Khartoum et le SPLM de John Garang, censé privilégier l'unité, débouchera sur la partition (par référendum), sans même amener une paix véritable, la "communauté internationale" se débarrassant cyniquement d'un conflit qu'elle avait attisé et laissant aux protagonistes le soin de régler les modalités de leur divorce. La République du Soudan du Sud est née le 9 juillet 2011, sonnant ainsi le glas de l'unité pour le géant arabo-africain.
Le nouvel État, le plus déshérité de la planète, est déjà sous la coupe américano-israélienne et sous la menace des prédateurs (multinationales, financiers...).
Pour sa part, le "Soudan maintenu", amputé en territoire, en population et en ressources, est au pied du mur, sous pression des "pays de l'arrogance", l'Occident ayant trouvé au Darfour le nouveau Sud-Soudan dont il rêvait et dans la Cour Pénale Internationale un nouvel instrument d'ingérence.
Dans ce contexte, l'établissement de relations "fraternelles" entre les deux Soudans paraît illusoire.

LQR, La propagande de la 5eme republique. Avec Eric Hazan chez Daniel Mermet.


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15.06.2006

Entretien avec Eric Hazan autour de la Lingua Quintae Respublicae (LQR), cette langue qui chaque jour efface les résistances, les différences, les opinions et travaille à la domestication des esprits.

Le jansénisme et la révolution. Avec Marion Sigaut à Grenoble.


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06.01.2014

Nous avons trop tendance à nous représenter l'Ancien Régime comme une structure monolithique, sans conflit d'aucune sorte.
Marion Sigaut nous apporte un regard un peu plus complexe en éclairant la "guerre" qui opposa la royauté au pouvoir des juges, majoritairement jansénistes.
Le jansénisme, incarnant une espèce de protestantisme qui n'aurait pas rompu avec Rome, a joué un rôle très important dans les deux siècles qui précédèrent la Révolution française, en en préparant le terrain.
Une conférence passionnante sur les tensions qui menèrent aux bouleversements de 1789.

Charles Renouvier : la République et la philosophie. Avec Marie-Claude Blais et Marcel Gauchet à Répliques sur France Culture.


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20.01.2001

Une émission consacrée au personnage et à l'oeuvre originale de Charles Renouvier.

Les trois mondes de l'art. Avec Francis Wolff à l'ENS.


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17.10.2011

L’ "art" dont il sera question n’est pas celui des grandes œuvres, chargées de valeur esthétique ou émotionnelle, mais une manifestation universelle de l’esprit humain, sensible dès l’expression enfantine. Partout où il y a des hommes, il y a de la musique, sous quelque forme que ce soit ; partout, il y a des images, sur quelque médium que ce soit ; partout, il y a des récits, à quelque genre qu’ils appartiennent (contes, mythes, légendes, histoires, romans, films, etc.).
On montrera que la musique, ou l’art des sons, doit être fondamentalement conçue comme l’accès à un monde imaginaire dans lequel la représentation des événements (les sons) et leur relation causale se suffit à elle-même. 
De même, les arts de l’image doivent être conçus comme l’accès à un monde où les choses sont représentées comme des essences immuables.
Cependant nous ne sommes pas au monde comme au spectacle mais comme des agents du monde. C’est pourquoi, par différence avec les deux types d’art précédents, les arts du récit nous donnent accès à un monde où des personnes (des êtres personnifiés) peuvent agir, sans être réduites à des choses ni leurs actes à des événements causés les uns par les autres.
Ces trois arts renvoient à trois universaux du langage : pouvoir nommer et pouvoir prédiquer — correspondant à deux types d’objets du monde, les choses et les événements ; et pouvoir dire et penser "je", correspondant, non à des objets, mais à la possibilité de sujets.