Yougoslavie-Ukraine : les guerres de l'Union européenne. Avec Romain Bessonnet et Alexis Troude au Cercle Aristote.


(0)
409 Vues
0 commentaire
30.05.2022

De Sarajevo à Marioupol, est-ce que les guerres de Yougoslavie auraient quelque chose à nous dire du destin de l'Ukraine ?
Alors que le rôle de l'OTAN dans la genèse et l'extension du conflit russo-ukrainien est de plus en plus reconnu, le spécialiste de la Russie et de l'espace post-soviétique Romain Bessonnet et le spécialiste des Balkans Alexis Troude dressent un parallèle entre les guerres de dissolution de l'ex-Yougoslavie et la guerre en cours en y voyant la marque de l'impérialisme américain, aidé en cela par l'Union européenne et certains de ses états membres.

Croatie : il y a trente ans, la chute du Mur. Avec Tomislav Sunic sur TV Libertés.


(0)
889 Vues
0 commentaire
04.11.2019

L'effondrement du bloc de l'Est a entraîné dans son sillage celui de la Yougoslavie, pays socialiste non-aligné sur Moscou, et fait également resurgir les antagonismes des peuples de la République fédérative socialiste de Yougoslavie.
Tomislav Sunić, universitaire croate, écrivain, traducteur et opposant au régime communiste yougoslave, a ensuite été diplomate pour l'État croate dans les années 1990. Répondant aux questions de Raoul Weiss, il revient sur les causes du changement de régime, mais aussi sur les limites du nationalisme qui a conduit à la guerre de Yougoslavie.
Car au-delà des apparences du changement de régime, le changement de système reste encore à faire...

Tuer une nation : l'assassinat de la Yougoslavie. Avec Alain Jejcic à la Librairie Tropiques.


(0)
1265 Vues
0 commentaire
09.04.2019

Après le renversement du communisme en Europe de l'Est et en Union soviétique, la République fédérale de Yougoslavie est restée le seul pays de la région à n'avoir pas rejeté ce qui restait de son socialisme pour installer à la place un système de marché sans entrave à la pénétration du capital. La Yougoslavie avait en effet refusé l'ouverture totale de son économie, de son secteur public important et de ses ressources nationales à prix bradés aux investisseurs et aux créanciers internationaux. C'est pour cette dissidence face au catéchisme inquisiteur capitaliste, et pour rien d'autre, que la Yougoslavie fut attaquée, démantelée et dévastée.
Bien sûr il a fallu habiller cette vérité concrète dans la narration mensongère imposée ad nauseam par les médias et les pouvoirs politiques occidentaux : enrôler la question ethnique pour servir des intérêts de classe, en diabolisant Milošević comme le génocidaire absolu, et arriver à faire croire, malheureusement même à l'honnête homme, que l'OTAN, pourtant bras armé du capitalisme prédateur, avait effectué une "conversion humanitaire". L'on tenait enfin une "guerre juste", des bombardements capitalistes humanitaires !
Alain Jejcic montre ici au contraire que la plupart des opérations de nettoyage ethnique à travers l'ex-Yougoslavie ont été perpétrées non pas par les Serbes mais contre eux ! Et que le "plus grand défi militaire" – d’après l'expression de Clinton – de l'histoire de l'OTAN, fut en fait un passage à tabac sadique d'un petit pays par les forces militaires les plus puissantes du monde. Et comble de déréliction pour les Yougoslaves : ces puissances occidentales, pourtant entièrement responsables de l'effusion de sang et de la dévastation, ont pu apparaître comme… des sauveurs !
Dès la fin de la Guerre froide donc, la nature hideuse du capitalisme, désormais libéré de la bride que le monde communiste concurrent lui imposait jusqu'alors, a pu se révéler sans plus aucune retenue. Ces bombardements impitoyables sur la Yougoslavie furent les premières concrétisations d'une longue série d'agressions prédatrices réalisées par une institution non élue, l'OTAN, qui se place au-dessus des lois, des nations et des peuples.

La Serbie au coeur du nouveau jeu balkanique. Avec Alexis Troude au Cercle Aristote.


(0)
1049 Vues
0 commentaire
18.09.2017

Dix-sept ans après l'intervention de l'OTAN au Kosovo, les Balkans sont à leur tour touchés par les trois phénomènes qui secouent l'Europe entière : l'irruption du terrorisme islamique en provenance du Proche-Orient, le développement de l'immigration massive en provenance des pays du Moyen-Orient et d'Afrique, et la continuation du processus d'éclatement des Etats-nations.
L'organisation islamique DAESH possède déjà un bastion sur le sol européen en Bosnie-Herzégovine, où 600 terroristes forment un "réseau dormant" prêt à frapper tout point de l'Europe occidentale. Ces individus s'infiltrent aisément dans le vaste flux de migrants qui empruntent la traditionnelle route des Balkans partant de Turquie en direction de l'Europe occidentale.
Par ailleurs, le processus d'éclatement des Etats-nations, entamé en ex-Yougoslavie dans les années 1990, s'est intensifié avec l'indépendance autoproclamée du Monténégro en 2006 et du Kosovo en 2008, nouveaux Etats fragiles, dont l'avenir semble bien incertain.
En fait, les Balkans sont devenus le terrain de prédilection pour le "Grand jeu" des Puissances. Entre intégration euro-atlantique et expansionnismes russe, chinois et turc, l'Europe du Sud-est est en train de revivre les fractures de la Guerre froide.
Alexis Troude tente de jeter un regard rationnel sur les liens entre ces trois phénomènes apparemment indépendants, mais en fait intimement mêlés.

La poudrière balkanique. Avec Aymeric Chauprade, Frédéric le Moal et Alexis-Gilles Troude chez Philippe Conrad sur Radio Courtoisie.


(0)
1655 Vues
0 commentaire
31.12.2013

Pour quels motifs cette région instable, cette mosaïque des peuples, porte-t-elle à ce surnom sans équivoque ? Et pourquoi ce rôle sanglant ?
C’est l’imbrication du double jeu des politiques intérieures (facteurs ethniques, religieux et sociaux) et de l’action des Grandes Puissances européennes (agissant sur ces facteurs afin d’obtenir des avantages) qui donna aux conflits de cette région une ampleur et une force européennes.
Pour mieux comprendre, il nous faut revenir à l'histoire…

La crise du système en Europe. Entretien de Boris Le Lay avec Tomislav Sunic.


(0)
1309 Vues
0 commentaire
01.2016

Tomislav Sunic, ex-dissident croate, ancien diplomate, professeur de sciences politiques et traducteur, nous délivre une analyse de la situation de l'Europe et de la France face à la crise du système. Système qu'il compare à celui de la Yougoslavie communiste qu'il a connu.
Un regard profond et construit qui ne cède en rien au politiquement correct et à la pensée unique.

Le vol du Kosovo. Avec Bernard Lugan, Dominique Venner et Philippe Conrad sur Radio Courtoisie.


(0)
2358 Vues
0 commentaire
07.04.1999

L’Europe est morte à Pristina. En effet, non seulement les puissances occidentales ont accepté un statut d’autonomie élargie pour cette région de Serbie, devenue albanophone par infiltration et ethno-invasion continue depuis 50 ans, mais elles ont en outre accepté la création unilatérale de la république Kossovar, par les autorités albanaise. Kosovo qui est devenu, par ailleurs, le pays du banditisme et le fief de toutes les mafias régionales.
Le vol du Kossovo à la Serbie, avec la bénédiction de l’occident, préfigure peut-être le futur califat français, qui sera un jour revendiqué, et reconnu par les pays de l’empire Américain. 

Emission du "Libre Journal de Serge de Beketch".

1995-2015 : savoir tirer les leçons des guerres balkaniques. Avec Thomas Wauquier au Cercle Aristote.


(0)
1230 Vues
0 commentaire
08.06.2015

Avec l’effondrement du communisme, la fin du XXème siècle devait rapprocher les peuples, liquider la politique des grandes puissances, bâtir le village planétaire. Mais l’Europe a été prise de vertige. Au lieu de se saborder, l’OTAN a trouvé une deuxième jeunesse dans les guerres yougoslaves aux dépens des Serbes.
En 1915, les Serbes tombent sous les coups de trois pays. Mais ils se relèvent et continuent la lutte contre l’absolutisme. Pour finir, ils inversent le cours de la Grande Guerre et défilent victorieux le 14 juillet 1919 dans Paris en liesse. Bombardés en 1941 par les Allemands, en 1945 par les Alliés quand les Allemands sont partis, ils le sont encore en 1999, à Belgrade et dans leur terre historique du Kosovo. C’est parce que l’Europe, au fond, doute de ses propres choix mortifères qu’elle en a fait ses boucs émissaires. Les Serbes, peuple courageux, ont le tort immense de porter une conscience européenne dont notre continent ne veut plus.
Le cas des Serbes de Bosnie, patients artisans de leur indépendance et gardiens de nos racines chrétiennes, a été privilégié dans cette conférence.