Les rois excommuniés : aux sources de la laïcité. Avec François-Marin Fleutot au Cercle Aristote.


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21.10.2019

L'historien François-Marin Fleutot nous livre le contenu de ses recherches sur les rapports souvent difficiles qui unissait les rois de France à l'Eglise catholique, non pour des affaires de foi mais de souveraineté nationale. Il voit dans cette indépendance revendiquée de la couronne de France, qui valut à nombre de nos souverains l'excommunication, la source de la laïcité entendue comme le fait que le roi de France n'a point de supérieur dans le domaine temporel en son royaume.

Une autre histoire de la laïcité. Avec François-Marin Fleutot sur Radio Courtoisie.


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13.03.2019

La France fut peut-être "la fille aînée de l'Église", mais les rois de France ne furent pas toujours des fils obéissants. Entre le Xe et le XVIIIe siècle, alors que régnaient les Capétiens, seize d'entre eux ont ainsi subi les foudres ecclésiastiques : l'interdit, ou pire, l'excommunication. Tous – même saint Louis ! – se sont un jour ou l'autre opposés à Rome, rejetant par exemple le concile de Trente, ou allant jusqu'à récuser l'infaillibilité du pape. Certains ont même refusé de participer aux croisades.
C'est de cette volonté manifeste des rois de France d'imposer leur propre souveraineté, de leur refus radical d'être soumis à tous les pouvoirs étrangers (même aux puissances internationales de ces époques que furent le Saint-Siège ou l'Empire), qu'est née l'identité singulière du pouvoir politique dans notre pays.
C'est cette histoire d'amour et d'aversion, entre la religion et la politique, l'intemporel et le temporel, que nous raconte François-Marin Fleutot, avec grande érudition.

Émission du "Libre Journal des débats", animée par Charles de Meyer.

"39-45, la face cachée du Vatican" : la correction. Avec Annie Lacroix-Riz pour les Films de l'An 2.


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2018

En décembre 2017, un documentaire de Juliette Desbois a été diffusé à la RTBF. Il était prévu et programmé que ce film, 39-45, la face cachée du Vatican, soit suivi d’un débat au cours duquel plusieurs historiens devaient s’exprimer. Or, "Dame Anastasie" ayant appris qu’Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’Histoire Contemporaine à Paris VII Denis Diderot était l'un de ces invités, ce débat fut purement et simplement annulé !
Nous découvrons donc ici l’appréciation portée par Annie Lacroix-Riz sur le documentaire, ainsi qu'une idée du courage qu'il aurait fallu aux historiens du Vatican… si le débat avait eu lieu !
Les sujets abordés sont nombreux : de la politique extérieure du Vatican dans les années 1930 (ère Ratti-Pie XI comprise), au dossier Pie XII (l’aspect le plus décisif pour l’historiographie scientifique), c'est la "la question juive" de 1933 à 1945 et le sauvetage-recyclage des criminels de guerre qui sont au centre des débats.

Pie XII et les juifs. Avec Philippe Chenaux, Gary Krupp et Serge Klarsfeld à Paris.


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07.11.2010

La pièce Le Vicaire a distillé le doute dans les esprits : impossible aujourd'hui d'évoquer la mémoire de Pie XII sans poser la question : qu'a fait réellement le Pape pour les Juifs entre 1939 et 1945 ?
C'est pour y répondre que sont réunis l’historien Philippe Chesnaux, le président de "Pave the way Foundation" Gary Krupp et le célèbre avocat Serge Klarsfeld.
Pie XII était-il informé de la politique d'extermination ? Si oui, comment comprendre la raison de ses "silences" ? Le Pape aurait-il fait le choix du silence ? Pouvait-il faire autrement ?
Les intervenants, au cours de ce débat organisé par l'association "Ecouter avec l'Eglise" et présidé par Gérard Leclerc, répondent clairement, documents d'archives et chiffres à l'appui : Pie XII et toute l'Eglise catholique ont sauvé d'une mort certaine des milliers de Juifs, suscitant dans les communautés juives du monde entier les plus profonds sentiments de reconnaissance.
Une mise en lumière du rôle d'un Pape hors du commun dans un contexte historique précis, un Pape qui éprouvait pour le peuple juif une "affection passionnée et empreinte de respect".

Le Vatican, l'Europe et le Reich. Avec Annie Lacroix-Riz sur Radio Libertaire.


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11.01.2013

Les "silences" prêtés à Pie XII entre 1939 et 1945 ont suscité d’inépuisables polémiques. Annie Lacroix-Riz dépasse le cadre de la Deuxième Guerre mondiale et replace Eugenio Pacelli, nonce en Allemagne en 1917, secrétaire d’État en 1930, pape en 1939, dans le cadre général de la stratégie du Vatican depuis la fin du XIXe siècle.
En s'appuyant sur l’acquis de travaux souvent ignorés en France, et sur un grand nombre d'archives inexplorées, elle apporte un éclairage renouvelé à l’histoire du Vatican en tant qu’institution politique, auxiliaire de premier plan de l’Allemagne et des États-Unis, devenus puissance européenne au XXe siècle.
La remarquable continuité de la ligne politique, financière et territoriale de la Curie romaine est soulignée, à l’inverse de la thèse courante de l’antibolchevisme exclusif.

Émission "La raison présente", animée par l'Union Rationaliste.

Les dossiers noirs du Vatican. Avec Pierre Stadere, Maurice Gendre et Monsieur K sur Méridien Zéro.


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20.02.2015

L'émission est consacrée à un sujet compliqué et polémique : les scandales du Vatican. Scandales financiers, assassinats et autres affaires de moeurs : le XXe siècle a été difficile et mouvementé pour l'Eglise. 
Les invités de l'émission essaieront de nous dévoiler et d'expliquer certaines affaires célèbres, ce qui ménera inévitablement à certaines digressions religieuses.

Émission conduite par Jean-Louis Roumégace.

Aux origines idéologiques de l'Europe. Avec Annie Lacroix-Riz et Antonin Cohen au séminaire "Marx au XXIème siècle".


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05.2014

L’union européenne a été présentée aux Français sous le jour engageant du "Plan Marshall", ennemi de la misère et de la servitude des peuples européens. Son objectif aurait cadré avec le projet, pacifique des "pères de l’Europe", Jean Monnet, Robert Schuman, Konrad Adenauer, etc., appliqués à proscrire défnitivement les guerres qui avaient endeuillé et affaibli le Vieux Continent de 1914 à 1918 puis de 1939 à 1945. La paix serait garantie par la protection américaine, gage d’une liberté refusée aux peuples "de l’Est" soviétisés.
Cette union fondée sur la "libre concurrence" entre égaux, en lieu et place des puissants cartels, se débarrasserait du Comité des Forges des sidérurgistes et marchands de canons enrichis par les guerres mondiales : mettant fin aux crises et aux guerres, elle vaudrait à tous la prospérité et "le pain blanc", bref, l’Eldorado. Seule la récente crise, née d’une "épidémie" financière, aurait fait "dériver" ce noble projet, au risque de compromettre ses objectifs initiaux.
"Dérive" récente d’une "Europe sociale" ou "alibi européen" indispensable, à l’ère impérialiste, à la maximisation du profit monopoliste et à la guerre aux salaires ?
Annie-Lacroix Riz et Antonin Cohen reviennent dans cette conférence sur les origines idéologique et économique de cette étrange institution qu'est l'Union européenne.

Les Cristeros : la tragédie mexicaine. Avec Alain Sanders sur Radio Courtoisie.


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17.06.2014

Entre 1926 et 1929, le Mexique connaît une révolution dans la révolution (1910-1940) : la rébellion des Cristeros. Dans sa volonté de transformer la société, l'État, sous la présidence Calles, agresse frontalement l'Église catholique qui réagit en suspendant le culte. L'État ferme alors les églises, interdit le culte privé et la distribution des sacrements.
S'agit-il d'un énième épisode d'un conflit séculaire entre deux vieux adversaires, d'une diversion idéologique dans un contexte économique difficile, alors que plane la menace d'un nouveau bras de fer avec l'encombrant voisin américain ?
Quoi qu'il en soit, l'épisode débouche sur un fait totalement inattendu : le peuple, blessé dans ses convictions les plus profondes, à bout de patience après avoir épuisé tous les moyens légaux de résistance, se soulève au nom du Christ-Roi (Cristo Rey). Malgré une répression impitoyable, non seulement l'insurrection ne s'éteint pas, mais elle se structure et se développe. L'État se découvre dans une impasse. Il en sort grâce à la médiation américaine : en 1929, le culte reprend, les Cristeros déposent les armes. Mais le bilan humain est tragique : plus de deux cent mille morts, combattants des deux camps et civils, des centaines de milliers de Mexicains ont fui leur pays. Une chape de plomb tombe alors sur l'événement, que l'histoire officielle va s'appliquer à oublier...