Jan Waclav Makhaïski et le socialisme des intellectuels. Avec Alexandre Skirda sur Radio Libertaire.


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10.11.2014

Dès la fin du XIXe siècle, un révolutionnaire polonais, Jan Maclav Makhaïski, analysant les œuvres de Marx et les projets des partis qui s'en réclament, aboutit à une conclusion extrême : pour lui, l'idéologie socialiste dissimule en fait les intérêts d'une nouvelle classe ascendante formée par la "couche cultivée", les travailleurs intellectuels.
En effet, ses partisans considèrent que cette couche, qui bénéficie pourtant de la redistribution de la plus-value extraite du travail productif, n'est pas une couche exploiteuse. Makhaïski affirme donc que les "capitalistes du savoir" cherchent à séduire les prolétaires et à les entraîner à l'assaut de cette petite minorité que constituent les "capitalistes de l'avoir", financiers, industriels et grands propriétaires, non pour détruire le capitalisme mais pour l'aménager au mieux de leurs intérêts.
Exilé, comme nombre de révolutionnaires russes, il rentre en Russie en 1917. Mais, dès 1918, il déclare que si les bolcheviks se sont révélés plus radicaux qu'il ne l’envisageait en rompant avec le parlementarisme, l'hostilité de la "couche cultivée" envers la révolution ouvrière a vite calmé leur ardeur : "Ils ne luttent pas pour l'émancipation de la classe ouvrière mais ne font avant tout que défendre les intérêts des couches inférieures de la société bourgeoise et de l'intelligentsia."

Les 1001 vies d'Alain Soral, pour E&R.


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06.2019

C'est au travers d'un entretien en trois parties qu'Alain Soral, connu pour ses prises de positions polémiques, revient sur son enfance, son arrivée à l'âge adulte et ses carrières de journaliste, d'écrivain, de réalisateur et d'éditeur.

1_3 - L'idée confuse du destin :
 - 00'19 : Quelles sont les motivations qui vous ont poussé dans cette voie difficile ?
 - 08'05 : Quelle était la philosophie qui vous guidait, plus jeune, et celle d'aujourd’hui ?
 - 21'49 : La branchitude des années 80
 - 33'40 : Comment en êtes vous venu à l'idéologie ?
 - 43'43 : Quand avez-vous pris conscience d'un rôle politique possible ?
 - 50'16 : Quel rôle historique estimez-vous pouvoir remplir ?
 - 55'26 : Est-ce que pour vous, la Politique, c'est le Grand art ?

2_3 - Réconciliation ou Reconquista ?
 - 00'15 : Vous arrive t-il de douter du bien fondé de votre analyse ?
 - 11'23 : La réconciliation nationale est-elle encore pertinente ?
 - 13'56 : La réconciliation : une défense de la République, tout compte fait ?
 - 22'46 : Quel est le but final de la politique ?
 - 24'18 : Quelles sont les conséquences de la défaite du national-socialisme allemand ?
 - 31'02 : Le bilan de la victoire des Alliés en 1945 ?
 - 32'51 : Comment décrirez-vous le monde d'aujourd’hui ?
 - 36'08 : Le socialisme : programme scientifique ou phénomène naturel ?

3_3 - Fini et Infini :
 - 00'16 : Pourquoi il faut revenir au nationalisme ?
 - 07'25 : Que peut faire l'Église catholique, aujourd’hui, contre le mondialisme ?
 - 16'05 : L'explosion démographique mondiale est-elle un danger ?
 - 20'30 : Un contrôle mondialisé de la natalité ?
 - 22'56 : Que pensez-vous de l'évolution récente des femmes et du féminisme ?
 - 29'28 : Du règne des minorités

Les socialismes utopiques du premier XIXe siècle. Avec Pierre Musso et Anne Kupiec sur France Culture.


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31.03.2023

Au début du XIXe siècle, avant les révolutions de 1848 et l'élan d'un "socialisme scientifique" apporté par Marx et Engels, des figures françaises et britanniques tentèrent de former une société nouvelle.
Charles Fourier, Robert Owen, Saint-Simon : qui sont les "socialistes utopiques" ? Et quels étaient leurs projets ?

Émission "Avec philosophie", animée par Géraldine Muhlmann.

La Gauche, les Lumières, le marxisme et l'humanisme. Avec Stéphanie Roza pour les Communistes Français.


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2024

Dans un entretien en deux temps, la philosophe Stéphanie Roza revient sur ses deux ouvrages La Gauche contre les Lumières ? et Le marxisme est un humanisme.

 1. Depuis plusieurs années déjà s'élèvent des critiques d'une radicalité inouïe contre le coeur même de l'héritage des Lumières : le rationalisme, le progressisme, l'universalisme. Ces critiques se revendiquent de l'émancipation des dominés, marqueur traditionnel des différents courants de gauche. Mais s'inscrivent-elles dans le prolongement de celles qui, depuis l'émergence des mouvements socialiste, communiste ou anarchiste, avaient pour horizon un prolongement et un élargissement des combats des Lumières "bourgeoises" ?

 2. À partir des années 1930, la découverte des textes de jeunesse de Marx (les Manuscrits de 1844 et L'Idéologie allemande) amorce une réflexion sur la place de l'humanisme dans le marxisme, qui culmine vingt ans plus tard avec Jean-Paul Sartre et Georg Lukács qui, chacun à sa manière, tentent alors de réintroduire la subjectivité individuelle et son irréductible liberté dans une conception matérialiste et révolutionnaire de l'histoire. Il s'agit de régénérer un projet d'émancipation individuelle et collective après la terrible période de glaciation stalinienne.

Les socialistes et la 1e Guerre Mondiale. Avec Jean-Numa Ducange pour Le Temps des Ruptures.


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09.05.2022

La Grande Guerre a mis à bas la conviction que les socialistes pouvaient empêcher un tel conflit qui aura vu, majoritairement, des prolétaires tuer d'autres prolétaires.
Cependant, Jean-Numa Ducange remet en question la présentation souvent bien trop simpliste des positions tenues par les socialistes européens face à la Première Guerre mondiale.
Retour sur une histoire tragique qui aura vu l'espérance révolutionnaire se briser contre la force des nationalismes d'Europe.

Le socialisme de tradition française, entre révolution et contre-révolution. Avec David L'Epée pour l'Action Française à Strasbourg.


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19.11.2022

Proudhon, les socialistes utopiques, les insurgés de la Commune, les syndicalistes révolutionnaires, Georges Sorel, Édouard Berth, Georges Valois et bien d’autres ont constitué les jalons d’un socialisme français, un socialisme enraciné en lutte contre la transformation du monde opérée par la bourgeoisie.
Une histoire riche qu'exhume avec bonheur l'intellectuel indépendant David L'Épée, collaborateur régulier des revues Éléments et Rébellion et rédacteur en chef de la revue Krisis.

Les grandes philosophies. Avec Charles Robin sur Le Précepteur.


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2023

Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.

Georges Sorel, le révolutionnaire conservateur. Avec Rodolphe Cart pour Ego Non.


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09.2023

Georges Sorel est un des penseurs politiques français les plus curieux, les plus inclassables et, ce faisant, les plus surprenants. Tout à tour conservateur, socialiste, nationaliste ou encore bolchévique, Sorel est tout cela à la fois, et aucune de ces étiquettes ne lui convient néanmoins tout à fait.
Un tel personnage méritait donc qu’on s'intéressât à nouveau à lui afin d'apporter un regard neuf sur son œuvre. C'est justement ce qu'a tenté de faire Rodolphe Cart dans son livre Georges Sorel, le révolutionnaire conservateur, qui examine en détails la vie et la pensée de Sorel ainsi que l'apport de ce dernier au combat politique de notre temps.