Notre époque n’est plus à la censure des tableaux et sculptures mais des films. Oui, depuis que les Frères Lumière ont inventé le cinématographe, les pouvoirs, quels qu’ils soient, ont toujours pensé à limiter cette magie en la contrôlant. Tous les grands réalisateurs ont eu la chance de recevoir un jour un courrier des censeurs leur annonçant que telle ou telle scène n’était pas acceptable aux yeux de la loi. Alors c’est selon… Selon la période, le scandale change de nom, de rite, et de forme. En 1966 par exemple, c’est La Religieuse de Jacques Rivette que le pouvoir gaulliste, sous commandement de l’Eglise, refuse de montrer au public pendant plus d’un an. Aujourd’hui, la censure tombe sur des films divers. On interdit au moins de 18 ans Love de Gaspard Noé parce que des corps s’enlacent, ou le documentaire Salafistes parce qu’on y rencontre des terroristes.
Mais censurer, interdire, limiter, ce n’est rien d’autre que mettre un voile sur une angoisse…
En 1972, déjà, c’est la guerre et les corps qui étaient dans la mire des censeurs. On interdit Avoir 20 ans dans les Aurès de René Vauthier, mais aussi le Dernier tango à Paris qu’on cache aux moins de 18 ans. En Italie, la censure ira jusqu’à condamner le film à la destruction par les flammes… Autodafé pour le 7e art. Mais enfin, De quoi ce film était-il coupable ? D’oser le choc des corps, de filmer des scènes de sexe violentes, dominantes, consenties ou non, entre un homme et une jeune femme.
Interdit, coupé et détruit, Le Dernier tango à Paris est à la fois un succès auprès de la critique et des spectateurs et un film pestiféré.
Nous retournons sur les pas de ce film, aux côtés des acteurs du Dernier tango, des critiques et des spectateurs, qui ont encensé ou non ce film, mais aussi auprès du réalisateur Bernardo Bertolucci.
Émission "Affaires sensibles", animée par Fabrice Drouelle.
De quelles natures sont les relations transatlantiques ? Quels produits, quelles attitudes, quelles images avons-nous échangés, partagés ou déclinés ? Que doit concrètement l’Europe à l’Amérique et que doit l’Amérique à l’Europe ?
Une série d'émissions où Périco Legasse, Olivier Abel, Francis Marmande, Françoise Gaillard, Paul Soriano, Bernard Cerquiglini, Alban Cerisier, Benoît Peeters, Catherine Bertho-Lavenir et Raphaëlle Moine accompagnent Régis Debray dans son questionnement.
Alors que la parole des femmes et la chasse à l'homme se sont libérés depuis l'affaire Weinstin et la campagne #balancetonporc, le philosophe Alain de Benoist, dans ce nouveau numéro des "Idées à l’endroit", nous convie à un débat sur le statut de la condition féminine après un bon siècle de luttes féministes.
Autour de lui, un plateau de choix avec la directrice de Causeur Elisabeth Levy, la rédactrice en chef de Boulevard Voltaire Gabrielle Cluzel et l’écrivain et chercheur Ingrid Riocreux.
La revue Limite organise un débat sur les nouveaux enjeux du féminisme, sur ses controverses actuelles, mais aussi - et surtout - de la nécessaire émergence d'un féminisme incarné, écologique, enfin réconcilié avec les femmes, toutes les femmes.
Le débat, arbitré par Kévin Boucaud-Victoire, réuni Natacha Polony et Eugénie Bastié, journalistes et essayistes (avec respectivement L'Homme est l'avenir de la Femme et Adieu Mademoiselle), ainsi que Marianne Durano, professeur de philosophie (qui s'apprête à publier son essai Mon corps ne vous appartient pas) et Thérèse Hargot, sexologue, auteure de Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque).
Un échange inédit sur le féminisme intégral !
Avec cette intervention, Pierre-Yves Rougeyron s'attaque à la notion de virilité, non pas seulement en tant que vertu individuelle, mais aussi et surtout dans les rapports que fonde cette attitude au travers et au sein de la société. Il interroge la dévirilisation des sociétés occidentales et en dresse un constat sans concession, tout en évoquant les possibilités d'une virilité future, réinventée.
Car la virilité est une question politique, au sens le plus noble du terme : c'est un des paramètres qui modèle notre rapport social traditionnel face à la Cité et à l'État et donc au bien commun.
Pour ce deuxième numéro de Sécession, Julien Rochedy revient sur l’actualité du mois d'octobre mais aussi sur des sujets qui méritent approfondissement et réflexion.
Sommaire de l'entretien :
– 00:02:17 : Marseille et la Corse
– 00:14:00 : Réflexion sur l’ethnie et les civilisations
– 00:33:08 : Actualité politique (Buisson, Sarkozy, Marine Le Pen, Juppé)
– 00:45:21 : Gaullisme et pragmatisme
– 00:47:50 : Comment se faire respecter par l’UE
– 00:52:58 : Qu’est-ce que la gauche, et quelles sont les valeurs de droite ?
– 01:06:00 : Le libéralisme est de gauche
– 01:10:55 : A propos de Raphaël Glusckmann (et Léa Salamé)
– 01:17:00 : La France au défi de l’islam (Éric Zemmour)
– 01:27:17 : Trump et la campagne américaine
– 01:32:18 : Le grand tabou des intellectuels français
– 01:40:37 : Révélation et mise au point sur la Syrie
– 01:52:17 : Homosexualisme parisien
Ecrivain, éditrice condamnée pour atteinte aux bonnes mœurs, Régine Deforges était depuis l’adolescence une insolente, une insoumise.
Retour sur ce parcours qui a changé le monde de l'édition et de l'érotisme avec Josyane Savigneau, écrivain, journaliste et ancienne directrice du Monde des Livres.
Émission "Affaires sensibles", animée par Fabrice Drouelle.