Entretien : Henry de Lesquen répond aux questions de Daniel Conversano sur Vive l'Europe.


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04.2017

Henry de Lesquen, leader d'opinion national-libéral, se définit comme nationaliste, libéral, républicain, démocrate, traditionaliste, identitaire, populiste et catholique.
Il répond ici aux questions de Daniel Conversano et de Joffrey Marrot.

 0'00'00 : Introduction.
 0'01'40 : Présentation d'Henry de Lesquen.
 0'02'55 : Origine historique et sens du clivage Droite/Gauche.
 0'08'00 : Les races humains sont une vérité d'expérience que la science confirme et précise.
 0'17'25 : Peut-on être républicain quand on est catholique ?
 0'23'18 : Pronostique sur les élections.
 0'25'25 : Marine Le Pen est, selon Henry de Lesquen, une femme de gauche souverainiste et cosmopolite (et non pas identitaire).
 0'27'22 : Quelles sont les paroles de François Fillon qui vous amènent à penser à penser qu'il n'est pas anti-raciste ?
 0'28'25 : Retour sur Marine Le Pen et son programme.
 0'36'00 : Comptez-vous vous représenter à l'élection présidentielle de façon plus sérieuse en 2022, en obtenant vos 500 signatures ?
 0'35'58 : Comment expliquez-vous que le communisme existe toujours sur l’échiquier politique français, malgré son échec historique total ?
 0'38'10 : Vous êtes un haut fonctionnaire à la retraite. En général les fonctionnaires ne sont pas des libéraux, mais plutôt des étatistes. Pourquoi n'est-ce pas votre cas ?
 0'39'40 : Vous êtes pour la suppression du salaire minimum, du salaire horaire minimum. Comment pourrait-on vivre dignement avec un salaire de 5 € de l'heure ?
 0'44'12 : Vous avez publié sur votre site un article soutenant le travail des enfants au 19-20ème siècle, décrit comme légitime et nécessaire économiquement. Le travail des enfants n'est-il pas simplement néfaste et immoral ?
 0'48'20 : Pensez-vous comme Marine Le Pen et Florian Phillipot, qu'il faille sortir de la zone Euro et revenir au Franc ?
 0'55'20 : Pensez-vous que Fillon pourrait, s'il arrivait au pouvoir, nommer des personnes du FN dans son gouvernement ?
 0'58'39 : Considérez-vous les Blancs comme supérieurs intellectuellement ?
 1'01'20 : Quel regard portez-vous sur le monde asiatique ? Êtes-vous inquiet de la démographie galopante des Chinois étant donné que c'est un peuple de valeur, intelligent ?
 1'03'40 : Conseilleriez-vous à un jeune nationaliste d'intégrer le Front National ou Les Républicains pour faire de l'entrisme ?
 1'04'04 : Êtes-vous satisfait des premiers mois du président Donald Trump ?
 1'05'37 : Si nous sommes lucides et réalistes, l'arrivée au pouvoir d'un parti authentiquement nationaliste est assez peu probable en 2017 voir en 2022. Si la solution ne vient pas des urnes, d'où la solution pourrai t-elle venir ?
 1'08'55 : Retour sur le travail des enfants et critique des arguments d'Henry de Lesquen, notamment l'idée que les progrès techniques et le libre jeu du Marché auraient suffit mécaniquement à abolir le travail des enfants.
 1'18'25 : Les avantages pour un pays à appliquer un certain protectionnisme.
 1'22'20 : Avez-vous la vidéo de l'agression de Daniel par Alain Soral ? Qu'en pensez-vous ?
 1'23'35 : Pensez-vous qu'une réconciliation avec les masses musulmanes est possible en France ? Souhaitable ? Un musulman peut-il être un patriote Français ? Un ancien musulman peut-il lui l'être ?
 1'28'10 : Une blague d'Henry de Lesquen sur les musulmans.
 1'28'38 : En raison du changement démographique, racial, ne pensez-vous pas qu'il va devenir impossible de reprendre le pouvoir par les élections ?
 1'31'45 : Croyez-vous qu'une partie des intellectuels juifs soient en train de se droitiser ? Discussion sur le cas particulier d'Eric Zemmour.
 1'37'05 : François Fillon au dîner du Crif. Marine Le Pen y serait-elle aller si elle avait été invité ?
 1'38'28 : Le patriotisme douteux d'Alain Finkielkraut. Puis retour sur Zemmour.
 1'43'49 : Retour sur le cœur du hiatus idéologique : le soutien d'Henry de Lesquen à François Fillon.

Le darwinisme en son contexte. Avec Olivier Rey au Gymnase Jean-Sturm à Strasbourg.


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27.11.2015

Et si l’homme originaire ne descendait pas du singe ? Que les êtres humains ne soient pas les produits de trois milliards et demi d’années de mutations et de sélection naturelle s’exerçant sur le vivant, voilà qui n’est pas aisé à avancer un siècle et demi après la publication de L’Origine des espèces.
Il est cependant possible d’affirmer pareille chose sans pour autant endosser le costume du créationniste de service, ni s’enrôler dans l’une de ces controverses absurdes dont notre époque raffole...

Serions-nous en train de perdre la raison ? Avec Bernard Stiegler chez Etienne Klein sur France Culture.


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25.06.2016

Si on fait un tour dans une librairie pour lire les quatrièmes de couverture des livres qui s’y trouvent, on ne tarde pas à reconnaître l’air du temps : ce n’est pas la joie dans les rayons. Les réflexions sur la catastrophe sont devenues un genre littéraire à part entière. L’actualité y aide en pourvoyant au renouvellement des exemples. Le monde ne nous lâche plus. Il déferle en funestes accélérations qui défient toute maîtrise. Chaque jour, le présent projette ses terreurs sur l’avenir, et remet ainsi une couche supplémentaire de noir sur l’obscurité générale. On dirait du Soulages, en continu et à tous les étages.
Mais on voit quand même resurgir çà et là l’hypothèse – ou la conviction – qu’un salut est possible. Preuve que les temps mauvais donnent du bon temps à la fois aux Apocalypses et aux Annonciations, même si c’est en proportions inégales. Et c’est ainsi que nous nous retrouvons ballottés entre discours pessimistes et discours optimistes, tous débités sur un ton d’oracle, alors même qu’ils ne sont peut-être que des états d’âme.
Devons-nous conclure que nous ne serions plus capables d'espérer ? Convenons de définir l'espérance comme "ce sentiment humain qui règle notre relation avec l'avenir". Les sombres perspectives écologiques, les limites de la croissance, la crainte du chômage, l'accroissement des inégalités ou encore la crise des solidarités illustrent notre sentiment de malaise face à l'avenir. Elles traduisent également la mauvaise relation que nous entretenons avec un futur appréhendé non plus comme le lieu d'une configuration possible, mais comme une réalité qui pose des problèmes de plus en plus difficiles à résorber.
La question qui se pose est la suivante : quelle est la part et le rôle de la technique dans la fabrication de cette situation ?

Emission "La Conversation scientifique", animée par Etienne Klein.

Si tout est question de taille, quelle serait la juste mesure d'une société soutenable ? Avec Olivier Rey aux Conférences Utopia.


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12.04.2016

Seul l’imaginaire est peuplé d’êtres monstrueux, c’est-à-dire hors proportions. Car dans la nature, chaque organisme n’est viable qu’à son échelle adéquate : une araignée géante s’asphyxierait, une gazelle de la taille d’une girafe se casserait les pattes…
Idem pour les sociétés et les cultures, affirme Olivier Rey. Le philosophe et mathématicien met cette "question de taille" au centre de sa critique de la modernité technicienne et libérale en exhumant les thèses d'Ivan Illich ou de Leopold Kohr ("partout où quelque chose ne va pas, quelque chose est trop gros").
Les villes, les États, les sociétés, les démographies, les institutions, les techniques, les désirs… tout est trop grand, trop gros, trop nombreux ou trop rapide. Bref, sans limite. Dès lors, c’est la démocratie, la santé, l’éthique, l’écologie, l’éducation, la science… qui sont perverties.

Les hommes de Néandertal. Avec Marylène Patou-Mathis au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


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11.2014

L'homme de Neanderthal est un mal-aimé.
Les savants du XIXe siècle, qui découvrirent ses restes, doutaient qu'il pût être notre ancêtre. Ceux du XXIe siècle s'interrogent encore sur les causes de sa mystérieuse disparition ou sur l'absence d'œuvres d'art qui en ferait des hominidés de second rang...
Leur mode de vie, en relation étroite avec la nature, était pourtant élaboré : grands chasseurs, ils fabriquaient les outils à la perfection, maîtrisaient le feu, enterraient leurs morts.
Autant de gestes qui attestent d'une humanité qui ne fait aucun doute pour les scientifiques aujourd'hui. C'est cette aventure que relate avec talent Marylène Patou-Mathis dans ce cycle de 4 conférences.

Simondon, Leroi-Gourhan et la préhistoire. Avec Eric Boëda à l'Université de technologie de Compiègne.


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20.01.2016

Dans toute leur diversité, les techniques ne peuvent être considérées sur le modèle de l’ustensile, c’est-à-dire comme de simples moyens d’action qui seraient asservis à la réalisation de fins humaines.
Elles doivent au contraire être reconnues dans leur valeur "anthropologiquement constitutive et constituante", dans la mesure où elles médiatisent d’emblée les relations que l’humain entretient au monde naturel et social.  
Telle est la  thèse qui est défendue et approfondue à l’occasion du séminaire annuel PHITECO (Philosophie, Technologie, Cognition).
Eric Boëda entend porter une attention particulière aux concepts de la technique, c’est-à-dire aux concepts qui ont permis, permettent ou pourraient permettre de penser le fait et le faire technique en revenant notamment sur les apports de Simondon et Leroi-Gourhan.

Ecrans ou interfaces ? Voir et percevoir à l'ère numérique. Avec Bernard Stiegler à l'Université Lyon 3.


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03.09.2014

Les écrans sont devenus aujourd'hui, de manière plus ou moins consciente, notre dispositif optique de référence ainsi que l'interface habituelle de nos rapports au monde, aux autres, à nous-mêmes.
Comprendre notre expérience présente des écrans pourra donc nous aider à comprendre non seulement notre expérience présente du voir, mais aussi notre manière de penser et de désirer aujourd'hui.

La ville intelligente. Avec Claude Rochet à l'Université Réelle à Montpellier.


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29.11.2015

Les villes intelligentes représentent un marché évalué à 350'000 milliards de dollars US pour les trente décennies à venir (250 en infrastructure et 100 en usage), à modèle économique, technologique et social inchangé, c’est-à-dire concernant la réhabilitation des tissus urbains existants et la construction de nouvelles villes.
Ce modèle économique n’est pas durable en ce sens qu’il reproduira les dysfonctionnalités des villes actuelles avec des émissions croissantes de CO2, de production de déchets et de nuisances urbaines. Et les scénarios plus agressifs intégrant des technologies et artefacts nouveaux pour maîtriser les émissions polluantes et améliorer l’efficacité énergétique estiment le volume de dépenses à 450'000 milliards USD.
Cet enjeu de marché s’inscrit dans un ensemble d’enjeux plus vastes : problèmes démographiques et économiques, géopolitiques, question de l'innovation et transformation des modèles d'affaires des firmes et de l'action publique.
Après un exposé de ces enjeux, Claude Rochet nous propose des pistes d’action pour une stratégie française des villes intelligentes.