L'Union européenne est morte, mais elle ne le sait pas encore !
Coralie Delaume et David Cayla nous décrivent l'échec spectaculaire de son modèle économique, échec conjoint du Marché unique et de l'euro.
Alors que le chômage et la précarité gangrènent les nations les plus faibles, la financiarisation de l'économie continue de siphonner la richesse des pays demeurés prospères.
Accepterons-nous de dresser enfin l'acte de décès de l'Union européenne ? Et celui-ci sera-t-il le prélude à une heureuse renaissance des pays qui la composent ?
Un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin imminente de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ?
En évitant toute posture pessimiste ou optimiste, Pablo Servigne décortique les ressorts d’un possible effondrement et propose un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet fort inconfortable.
L’effondrement est-il l’horizon de notre génération ? Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer et à vivre…
Face à la crise interne de la zone Euro, Frédéric Lordon propose la sortie de la monnaie unique et le retour à une monnaie nationale.
Il paraît en effet impossible de transformer l'Euro actuel en une monnaie au service des peuples. L'Euro est une construction monétaire au service des intérêts des financiers et des investisseurs, et rien d'autre.
Le problème de l'Allemagne et ses principes monétaristes est également abordé : vu l'état actuel du débat politique outre-Rhin, il y aura certainement divergence sur la feuille de route à suivre pour sortir de l'impasse actuelle.
Frédéric Lordon pense enfin qu'il faut en finir avec les crispations à gauche lorsque les termes de souveraineté et de nation sont employés. La souveraineté, c'est la capacité d'une communauté humaine à contrôler son destin collectif, ni plus, ni moins. Il s'agit donc de ressaisir ces idées et de les mettre au service d'un projet progressistes.