Au Moyen-Orient, les frontières héritées du XXe siècle sont fragiles. En témoignent les drames vécus par les populations locales et l'avènement de Daech.
Le problème est ancien, tant la mosaïque ethnique et religieuse est complexe. La région a une histoire plurimillénaire : les premiers États sumériens, la conquête d'Alexandre le Grand, les Empires perse, arabe et ottoman y ont laissé des traces.
Lieu de fractionnements permanents, de frontières mouvantes, de conflits incessants, le Moyen-Orient est cependant un espace de construction d'États et de systèmes politiques puissants. Ici, les frontières ne sont pas de simples traits sur une carte, mais définissent des territoires, des communautés et des identités changeantes. L'étude de cette histoire millénaire permet une meilleure compréhension des fractures culturelles et géopolitiques contemporaines.
Olivier Hanne nous invite à un voyage à travers l'histoire et la géographie du Moyen-Orient pour en dévoiler les "seuils", c'est-à-dire les barrières mentales et géographiques.
Les Iraniens ont attendu trois siècles avant de traduire le Coran. Pourquoi attendre si longtemps ? Qui les en empêchait et pour quelles raisons ?
Depuis la première traduction jusqu’au siècle dernier nous identifions plus de 850 traductions. Quelle est l’évolution de ces traductions ? La langue particulière de ces traductions mot à mot a fortement influencé la prose persane. En quoi les conséquences de cette influence persistent-elles encore dans la vie culturelle des iraniens ?