Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.
La pensée de Heidegger, réputée difficile, permet pourtant de comprendre les aspects les plus sombres du monde contemporain, notamment, le ravage de la terre par la technique.
Penseur de l'enracinement, porteur d'un nouveau regard sur l'histoire de la philosophie, Heidegger nous invite à méditer le mystère de l'Être, à entendre les paroles de l'origine et à attendre, dans la sérénité, "un dieu qui pourrait nous sauver".
Émission "Les idées à l'endroit", animée par Rémi Soulié.
Pourquoi Dieu sans l'être ? Que nous dit Éros sur l'amour et le don ? Que signifie philosopher aujourd'hui au regard de la Bible et de la théologie, de la poésie et de la littérature ? Qu'est-ce que la Révélation ? Pourquoi faut-il en finir avec la métaphysique ? Quelle langue neuve peut dire l'invisible, l'inouï, l'inattendu ? Qu'est-ce que le nihilisme ?
De la rue d'Ulm et de la Sorbonne à l'université de Chicago et à Rome, de l'aventure de Communio à l'engagement antitotalitaire, sur fond de rencontres et de portraits, d'enjeux et de combats, cette série d'entretien menée par Fabrice Hadjadj est l'occasion de rentrer dans l'œuvre du grand philosophe Jean-Luc Marion et de comprendre la fabrique de sa pensée. Une magistrale leçon de philosophie.
Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.
Entré en khâgne pour y devenir traducteur de Virgile et d'Homère, Pierre Magnard reçut de Jean Beaufret l'interpellation de Heidegger, qui fit vaciller ses certitudes et une certaine manière d'être chrétien. Ce vacillement le conduisit vers Pascal, dont l'angoisse colore la foi d'une manière inoubliable, lequel Pascal le conduisit à Montaigne, ami de toute une vie. Deux figures en miroir entre lesquelles il lui parut urgent de ne jamais choisir, et auxquelles il consacra beaucoup de son industrie, comme à ces philosophes de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance que Char eût dit des Matinaux.
Un humanisme faisant l'épreuve du néant en l'homme et du silence de Dieu était possible, dont Maître Eckhart et Nicolas de Cues montrent le chemin ; un christianisme aussi, fondé non sur l'usage d'une raison dogmatique mais d'une raison joueuse, laquelle, tout en sachant que c'est le coeur qui lui donne ses principes, se déploiera en toute liberté.
Nous voici donc conté le chemin d'un philosophe, professeur émérite en Sorbonne, jusqu'à la couleur du matin profond...
Émission "Le monde de la philosophie", animée par Philippe Nemo.
Constatant que l'anthropologie ne peut plus simplement prétendre reconstituer aussi "objectivement" que possible les cultures étrangères, puisqu'elle rencontre des cosmologies qui précisément excluent le partage entre nature et culture, Eduardo Viveiros de Castro propose d'y voir le lieu d'une expérimentation métaphysique où les "autres" sont non pas objets mais témoins de pensées et même d'images de la pensée alternatives.
Il éclaire alors nombre d'enjeux épistémologiques qui ne deviennent compréhensibles qu'une fois replongés dans le savoir ethnologique qu'ils charrient et conclut par une relecture du structuralisme de Claude Lévi-Strauss qui dépasse l'opposition factice des pensées de la structure et de la différence, tout autant que de l'anthropologie et de la philosophie, du nous et des autres.
Le grand philosophe catholique Jean-Luc Marion nous invite à considérer la fin du mythe de la mort de Dieu : penser autrement "la mort de Dieu", c'est avant tout considérer la mort d'un concept, d'une certaine primauté de l'Etre et du "Dieu moral". En somme, le Dieu qui est mort est une représentation (une idole) contre lequel il faut lutter et Dieu, lui, est mort sur la croix et est donc en retrait – manière, pour nous, d'éprouver la filiation.
Ce retrait du divin pourrait d'ailleurs bien être l'ultime figure de la révélation. Mais quelle révélation ?
La pensée chrétienne revendique radicalement une Révélation en se fondant sur la tradition biblique. Cela soulève des difficultés, car la divinité se manifeste par ce que les philosophes nomment : des phénomènes. Yahvé se révèle à Abraham et à sa descendance, Dieu se révèle aux disciples à travers Jésus.
La philosophie a contesté la réalité et la possibilité même de tels phénomènes. Ce refus d'une Révélation en philosophie peut-il se discuter ?
Sans doute, à condition d'élaborer une réflexion sur ces phénomènes qui reconnaisse toutes leurs dimensions possibles. Jusqu'à envisager "un phénomène absolument saturé" se manifestant à ceux qui consentent à le recevoir.
C'est à partir de son anthropologie philosophique des Modernes que Bruno Latour entend dépasser les oppositions philosophiques binaires et le découpage de la réalité en "domaines" devenus inopérants. Ainsi est-il conduit à proposer un plurivers plutôt qu'un univers à partir de plusieurs "modes d'existence" aptes à rendre compte de la réalité.