Le monde arabe est-il condamné au sous-développement ? Avec Youssef Hindi et Rachid Achachi sur Ondes De Chocs TV.


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11.2023

De l'empire Ottoman à partir du XVIe siècle jusqu'à l'hégémonie américaine contemporaine en passant par les colonialismes britanniques et français, le monde arabe n'arrive toujours pas à retrouver son autonomie stratégique en s'érigeant en pôle géopolitique majeure. Et ce, malgré des richesses autant naturelles qu'humaines incommensurables.
Les facteurs de blocage sont-ils d'ordre historiques ? culturels ? religieux ? idéologiques ?

Lumière sur le nationalisme arabe. Avec Charles Saint-Prot sur Radio Courtoisie.


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14.07.2022

D'aucuns se souviennent du film Lawrence d'Arabie de David Lean et de ce qui s'y joue : la réalisation du nationalisme arabe ou "panarabisme". Ce vieux rêve fédéraliste prit naissance au XVIIIe siècle, en réaction à la tutelle ottomane ; il mena à la "grande révolte arabe" de 1916, fut trahi par les accords Sykes-Picot, puis, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il prit une ampleur considérable avec l'action du parti Baas et la plume de Michel Aflak – ce "Maurras arabe", selon Charles Saint-Prot. L'âme arabe, ce n'est pas l'islamisme ! Au contraire, l'islamisme est né, du moins s'est développé, grâce à la chute du dernier régime baasiste qui fut celui de Saddam Hussein.
À l'heure où les Occidentaux ont pris, plus ou moins directement, plus ou moins consciemment, le parti de l'internationale djihadiste contre celui des nations arabes, il est important de revenir sur l'histoire et l'actualité du panarabisme.

Émission "Libre Journal de chrétienté", menée par l'abbé Guillaume de Tanoüarn.

Thomas Edward Lawrence, la passion de la pureté. Avec Jacques Dars et Jean-Christophe Victor sur France Culture.


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25.10.1984

Si Thomas Edward Lawrence (1888-1935) a été tour à tour archéologue, explorateur, agent secret, combattant, stratège, diplomate, écrivain et poète, ces activités n'ont été que les manifestations extérieures et successives d'une même obsession, d'un rêve éveillé. Un rêve de bâtisseur d'empire qui a poussé l'auteur du célébrissime Sept piliers de la sagesse sur les routes de l'Orient, d'Oxford au Caire et de Djeddah à Damas.
Lorsque ce rêve s'est brisé, lorsqu'il a estimé trahie par son propre pays et par les Alliés la révolte arabe à laquelle il s'était voué, il ne lui est plus rien resté que le désespoir, l'avilissement et cette implacable volonté d'autodestruction au terme de laquelle la mort est venue le fracasser au guidon de sa motocyclette.
Une vie obsedée par une idée.


Émission "Une vie, une oeuvre", produite par André Velter.

La crise des sociétés arabes. Avec Georges Corm à Gennevilliers.


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27.11.2015

Le monde arabe est complexe. En comprendre la crise actuelle nécessite de prendre du recul. Un retour à la paix dans cette région tourmentée dépend largement de la reconnaissance de la puissante dynamique de sa pensée originale, critique et profane, loin de l'image sclérosée qui en est souvent donnée.
C'est dans cette optique que Georges Corm nous expose les multiples facettes de l'histoire politique arabe depuis le XIXe siècle, attestant la vitalité de sa pensée et des grandes controverses qui l'ont traversée.
Inscrivant l'œuvre de ces penseurs dans le maelström des bouleversements géopolitiques et socioéconomiques ayant marqué le monde arabe depuis deux siècles, Georges Corm explique comment les puissances externes ont contribué à marginaliser la pensée critique arabe. Cela a facilité l'installation hégémonique de la pensée islamiste, instrumentalisée par certains régimes arabes comme par leurs protecteurs occidentaux.
En retraçant les avatars successifs du nationalisme arabe moderniste, confronté à partir des années 1950 au double défi de la création de l'État d'Israël et de la manne pétrolière, Georges Corm donne les clés pour comprendre les révoltes libertaires arabes de 2011, ainsi que les contrerévolutions et interventions externes qui les ont suivies.

Une intervention qui se fait dans le cadre des 4e rencontres d'Histoire critique.

Le Wahhabisme : histoire et actualité. Avec Jean-Michel Vernochet pour le Cercle Henri Lagrange.


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12.2017

Cet entretien avec l'écrivain, essayiste, journaliste et géopolitologue Jean-Michel Vernochet permet de mieux cerner les enjeux liés aux résurgences récentes des courants fondamentalistes musulmans.

Thèmes abordés :
 - 0:00:32 : Différence entre sunnisme et chiisme
 - 0:03:57 : Présentation des quatre écoles traditionnelles de l'Islam sunnite (hanafite, malikite, chafiite et hanbalite)
 - 0:07:19 : Qui était Mohammed ben Abdelwahhab ?
 - 0:10:28 : Quelle fut sa doctrine et en quoi se distingue-t-elle des quatre écoles traditionnelles sunnites déjà évoquées ?
 - 0:13:37 : Le wahhabisme est-il une hérésie, un courant schismatique, un fondamentalisme ?
 - 0:16:44 : Wahhabisme, salafisme et takfirisme sont-ils une seule et même chose ?
 - 0:20:39 : Wahhabisme et capitalisme
 - 0:24:23 : Origines dönme d'Albdelwahhab et Mohammed ben Saoud
 - 0:28:14 : Quel rôle ont joué les Britanniques dans l'émergence de l’État saoudien ?
 - 0:30:54 : Le Qatar
 - 0:31:35 : Articulation entre pouvoir politique et pouvoir religieux en Arabie saoudite et au Qatar
 - 0:36:02 : L'Arabie saoudite et le Qatar sont-ils les seuls États théocratiques de la région ? Ne peut-on pas également qualifier les pays anglo-saxons de "théocraties" ?
 - 0:39:44 : Le pacte du Quincy
 - 0:42:50 : L'alliance entre les USA et les États wahhabites.
 - 0:49:15 : Opposition wahhabisme/nationalisme arabe
 - 0:51:31 : Carte actuelle du wahhabisme dans le monde
 - 0:52:34 : Facteurs permettant l'expansion du wahhabisme
 - 0:55:07 : Impact des attentats du 11 septembre sur les rapports entre le monde wahhabite et l'Occident
 - 0:57:58 : Rapport entre wahhabisme et terrorisme. Rôle joué par les État wahhabites dans l'émergence de l’État islamique.
 - 1:00:17 : Positionnement géopolitique d’Israël vis-à-vis des États wahhabites
 - 1:04:16 : Dialectique entre le monde wahhabite et l'arc chiite.
 - 1:07:22 : Rapports entre l'Arabie saoudite et le Qatar
 - 1:08:30 : Pourquoi le Quai d'Orsay a-t-il misé sur le Qatar ?
 - 1:10:19 : Le wahhabisme en France

Le Nationalisme arabe : histoire et actualité. Avec Charles Saint-Prot pour le Cercle Henri Lagrange.


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01.2017

D’aucuns se souviennent du film Lawrence d’Arabie de David Lean et de ce qui s’y joue : la réalisation du nationalisme arabe ou "panarabisme". Ce vieux rêve fédéraliste prit naissance au XVIIIe siècle, en réaction à la tutelle ottomane ; il mena à la "grande révolte arabe" de 1916, fut trahi par les accords Sykes-Picot, puis, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il prit une ampleur considérable avec l’action du parti Baas et la plume de Michel Aflak – ce "Maurras arabe", selon Charles Saint-Prot. L’âme arabe, ce n’est pas l’islamisme ! Au contraire, l’islamisme est né, du moins s’est développé, grâce à la chute du dernier régime baasiste qui fut celui de Saddam Hussein.
À l’heure où les Occidentaux ont pris, plus ou moins directement, plus ou moins consciemment, le parti de l’internationale djihadiste contre celui des nations arabes, le Cercle Henri Lagrange propose la vidéo d’un entretien passionnant sur l’histoire et l’actualité du panarabisme.

Les Accords Sykes-Picot : la question des frontières au Moyen-Orient. Avec Charles Saint-Prot à la Sorbonne.


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13.04.2016

À l’aube de la Première Guerre mondiale, les puissances françaises et britanniques cherchent un moyen d’affaiblir l’empire ottoman, grand allié des Allemands. C’est alors qu’ils encouragent les Arabes, menés entre autres par Hussein Ibn Ali et ses fils, à se révolter contre le joug du califat turc en leur promettant un grand royaume.
Paradoxalement, c’est au même moment que sont signés les accords, initialement secrets, de Sykes-Picot (16 mai 1916), visant à "partager" la région du Moyen-Orient entre les deux puissances européennes en cas de victoire de guerre.
Dès la fin de la guerre, des protectorats sont établis sur leurs régions respectives, et ce malgré l’incohérence totale entre peuples et frontières. Ce tracé nouveau fut remis en question à plusieurs reprises dans l’histoire, notamment à l’ère du nationalisme arabe, et continue de soulever des profonds débats.
Les frontières entre États du Moyen-Orient sont-elles réellement légitimes ? Les réalités nationales s’étant crées sont-elles assez solides pour perdurer dans le temps ? Et qu’en est-il des volontés d’abolition des frontières aujourd’hui, le Moyen-Orient de Sykes-Picot est-il en train de s’essouffler ?

Une conférence organisée par l’association Panthéon-Sorbonne Monde Arabe et le média en ligne Sowt Al Arab.

Les accords Sykes-Picot. Avec Henry Laurens à l'Institut d'Etude des Relations Internationales.


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30.11.2016

Les accords dits Sykes-Picot n’expriment qu’un moment d’un processus diplomatique qui s’étend pour le moins de 1914 à 1923 et qui accompagne la disparition de l’Empire ottoman et la définition des actuels États du Proche-Orient.
L'historien et professeur au Collège de France Henry Laurens nous offre une conférence en deux temps : la première partie, la plus longue, essaie de décrire cette dizaine d’années riches en événements divers.
La seconde, en conclusion, posera la question de savoir si les frontières issues de la première guerre mondiale sont destinées à durer ou si elles sont susceptibles d’être modifiées voire de disparaître.