De l'empire Ottoman à partir du XVIe siècle jusqu'à l'hégémonie américaine contemporaine en passant par les colonialismes britanniques et français, le monde arabe n'arrive toujours pas à retrouver son autonomie stratégique en s'érigeant en pôle géopolitique majeure. Et ce, malgré des richesses autant naturelles qu'humaines incommensurables.
Les facteurs de blocage sont-ils d'ordre historiques ? culturels ? religieux ? idéologiques ?
Il est un magistère répandu de nos jours, c'est la pensée système du complotisme. Celle-ci, poussée jusqu'à sa simplification, relève d'une idéologie de type Star Wars avec d'un côté les méchants diaboliques de l'Empire et de l'autre les gentils résistants injustement opprimés. Dans une telle vision fantasmée, les causes profondes et superficielles sont souvent mêlées.
Qu'en est-il alors de la récente polémique du #QUI qui aura vu le général Dominique Delawarde interrompu en direct et mené une militante politique -Cassandre Fristot- au tribunal : complotisme mal assumé ou question légitime ?
L'on peut ensuite élargir la question et tenter de comprendre le ré-agencement de la droite nationale française autour du probable futur candidat Eric Zemmour : assiste-t-on à un rassemblement logique ou à une tentative de mise au pas d'une France en colère ?
Ancien président du Front National de la jeunesse, essayiste nietzschéen, Julien Rochedy débat de ces questions avec l'historien des religions musulman Youssef Hindi.
Puisque Michel Onfray a changé et qu'il partage désormais, avec les contestataires du progressisme, des adversaires communs, il apparaît intéressant de comprendre ce qui a motivé cette évolution.
Entre prises de positions opportunistes et réagencement des forces politiques, les essayistes Jonathan Sturel et Youssef Hindi exposent leurs analyses respectives du parcours du "philosophe médiatique" Michel Onfray qui semble porter l'étendard d'un nouveau néoconservatisme de gauche.
Ni l'élection ni la possible réélection de Donald Trump ne sont compréhensibles pour les Français. Nul ne leur explique que l'Amérique a une culture politique différente de la nôtre, et particulièrement la droite américaine. La haine anti-Trump, médiatiquement unanime, a caché qu'une partie non négligeable des Américains soutiennent sans faille le Président sortant.
Comment comprendre l'émergence de cet homme ? Est-il un accident de l'histoire américaine ou bien l'expression d'une tendance lourde, longtemps enfouie et aujourd'hui réveillée, voire structurante, de la vie politique américaine ? Et si Donald Trump était le fruit de l'histoire américaine ?
Plus largement : comment comprendre le retour du nationalisme sur le devant de la scène politique ?
Pierre-Yves Rougeyron nous présente deux ouvrages récemment parus dans la collection Cercle Aristote aux éditions Jean-Cyrille Godefroy, L'Amérique de Trump, entre nation et empire de Paul Gottfried et Les vertus du nationalisme de Yoram Hazony.
Émission du "Libre Journal de la crise", animée par Laurent Artur du Plessis.
Ni l'élection ni la possible réélection de Donald Trump ne sont compréhensibles pour les Français. Nul ne leur explique que l'Amérique a une culture politique différente de la nôtre, et particulièrement la droite américaine. La haine anti-Trump, médiatiquement unanime, a caché qu'une partie non négligeable des Américains soutiennent sans faille le Président sortant.
Comment comprendre l'émergence de cet homme ? Est-il un accident de l'histoire américaine ou bien l'expression d'une tendance lourde, longtemps enfouie et aujourd'hui réveillée, voire structurante, de la vie politique américaine ? Et si Donald Trump était le fruit de l'histoire américaine ?
Plus largement : comment comprendre le retour du nationalisme sur le devant de la scène politique ?
Pierre-Yves Rougeyron nous présente deux ouvrages récemment parus dans la collection Cercle Aristote aux éditions Jean-Cyrille Godefroy, L'Amérique de Trump, entre nation et empire de Paul Gottfried et Les vertus du nationalisme de Yoram Hazony.
Émission du "Libre Journal de la réaction", animée par Philippe Mesnard.
Ni l'élection ni la possible réélection de Donald Trump ne sont compréhensibles pour les Français. Nul ne leur explique que l'Amérique a une culture politique différente de la nôtre, et particulièrement la droite américaine.
La haine anti-Trump, médiatiquement unanime, a caché qu'une partie non négligeable des Américains soutiennent sans faille le Président sortant.
Comment comprendre l'émergence de cet homme ? Est-il un accident de l'histoire américaine ou bien l'expression d'une tendance lourde, longtemps enfouie et aujourd'hui réveillée, voire structurante, de la vie politique américaine ?
Et si Donald Trump était le fruit de l'histoire américaine ? C'est à travers l'histoire de la droite américaine que nous voyons apparaître un Trump inconnu de la presse française, loin du libéralisme et des guerres démocrates, cherchant à sauver l'Amérique en tant que Nation pour ne pas la voir mourir comme Empire.
Le conflit de Syrie a de multiples facettes dont la plupart ne sont jamais évoquées : on peut recenser une quinzaine de guerres concernant 120 pays (gouvernements, armées, agents spéciaux, milices…).
Cette tragédie, qui a fait des centaines de milliers de morts, des millions de réfugiés, est difficile à éteindre, aucun belligérant n'ayant déclaré la guerre. Les enjeux réels, les acteurs, restent inconnus du public, une désinformation massive s'employant à occulter l'agression internationale dont est victime la Syrie.
L'issue annoncée de la guerre rendra peut-être justice au peuple syrien, martyrisé, mais résilient.
Dans les différents conflits fragmentant le Moyen-Orient ; la Russie, les Etats-Unis et la Chine ont eu des politiques motivées par des intérêts différents. En Syrie, le gouvernement actuel est déjà hostile à l'intervention dite "abusive" des Etats-Unis pendant que la Chine semble placer progressivement ses pions en promettant la reconstruction du pays.
Il se pourrait que le Moyen-Orient d'aujourd'hui détermine la trajectoire géostratégique et le climat diplomatique mondial de demain, en se plaçant comme région essentielle aux projets chinois, au développement de l'influence russe et éveillant ainsi la crainte des Etats-Unis de voir de nouveaux blocs de puissance se constituer.