La personnalité et l'oeuvre de Georges Dumezil. Avec Jean Haudry et Xavier Delamarre chez Alain de Benoist sur TV Libertés.


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03.2018

Le philosophe Alain de Benoist, dans ce nouveau numéro des "Idées à l’endroit", nous invite à nous pencher sur la question indo-européenne en compagnie de ses invités Jean Haudry et Xavier Delamarre.
L'occasion d'évoquer en détails la personnalité et l'œuvre du célèbre linguiste et anthropologue Georges Dumézil, spécialiste du sujet.

La pensée de Jean-François Mattéi. Avec Baptiste Rappin sur Radio Courtoisie.


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22.05.2016

La Rame à l'épaule est une expression que le devin Tirésias utilise pour signifier à Ulysse que ce dernier devra repartir, une fois de plus, après l'épisode du massacre des prétendants. Tout comme l'exil crée la nécessité du retour, le retour appelle inéluctablement un nouvel exil, de telle sorte que le pas de deux de l'éternel retour caractéristique la vision authentiquement grecque du monde.
Par cet emprunt à la mythologie, Baptiste Rappin qualifie l'Odyssée philosophique du penseur Jean-François Mattéi (1941-2014) qui, grand spécialiste de Platon dont il renouvela profondément l'interprétation, fut l'héritier d'un hellénisme qu'il porta, par sa maîtrise et son génie, à sa pleine incandescence.
Baptiste Rappin pointe vers le centre de la pensée de Mattéi pour surprendre le surgissement de la mythologie au sein même de la philosophie, et détecter la secrète présente du symbole au coeur de la raison. S'ouvre alors un renouvellement de la compréhension de l'histoire de la philosophie dont la trame s'entrelace infatigablement, par le jeu du retour et de la répétition, dans la chaîne de l'Être pour tisser les motifs du monde.

Émission du "Libre journal des auditeurs", animée par Didier Rochard.

L'Odyssée du philosophe : d'Ulysse à Dédale. De la répétition à la libération ? Avec Dominique Pagani au centre d'animation René Goscinny.


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2017

Plutôt qu'une reconstitution linéaire de l'histoire de la philosophie, les interventions de Dominique Pagani portent surtout sur ce qui, à la faveur de la crise en cours, fait surgir la spécificité de l'interrogation philosophique en général, via ses concepts les plus récurrents.
La référence aux auteurs sert à illustrer les problématiques ainsi dégagées, autant que leurs effets transversaux dans les champs concernés : du poétique au politique, en passant par le religieux ou le scientifique.
Et alors que le séminaire en est à sa 3e année d'existence, l'intitulé de l'atelier, censé fixer le cap auquel il faut revenir par-delà chaque détour, subit une évolution. Celle-ci affecte moins son contenu que sa formulation : au lieu de la résonance historique du titre précédent ("Entre crise et guerre : philosopher ?"), il sera essayé d'affronter les mêmes périls selon une connotation plus mythologique...

Sur la civilisation grecque antique, avec Dominique Pagani.


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2017

Dominique Pagani, philosophe et musicologue, nous explique pourquoi la Grèce antique demeure le lieu d'origine de la philosophie.
Ce lieu n'est évidemment pas un horizon indépassable de la pensée mais demeure l'endroit d'où nous devons toujours partir pour nous aventurer ensuite ailleurs... Pour enfin y revenir ? Tel est la question.

L'art témoin ou complice de l'immonde ? L'aporie des avant-gardes. Avec Jean Clair au Collège de France.


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24.02.2009

Avec cette conférence portant sur le changement de sens que la figure du Géant a subi dans la peinture européenne, Jean Clair dissèque l'esthétique moderne d'une beauté qui ne peut plus correspondre à ce que l'on nomme communément le classicisme. Car c'est désormais la guerre et ses totalitarismes qui deviennent un fond de toile à l'iconographie moderne du Géant.
Jean Clair souligne ainsi la corrélation existant entre le Géant et la pensée totalitaire dont témoignent les projets architecturaux et les affiches de propagande fascistes, nazies et communistes.
C'est finalement le démantèlement de l'esprit des Lumières au profit d’une production artistique remettant clairement en cause une philosophie basée sur l'Universel que tente de montrer Jean Clair.

De l'héroïsme grec au materialisme juif. Avec Laurent Guyénot chez E&R à Lyon.


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04.06.2017

La tradition héroïque européenne, principalement représentée par l'héritage de la Grèce antique, s'oppose-t-elle aux enseignements contenus dans l'Ancien Testament, le livre saint du peuple juif ?
Laurent Guyénot, qui s'intéresse depuis longtemps à l'histoire et l'anthropologie religieuse, nous montre en quoi la Torah et la vision étroitement tribale qu'elle renferme n'est pas compatible avec le message universel porté par la civilisation occidentale.

Penser les limites. Avec Olivier Rey pour l'Espace Ethique à Paris.


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06.06.2017

Que la notion de progrès soit en crise, cela ne semble plus faire débat. L'axiomatique de ce qui en fait une idéologie — selon laquelle il y aurait une relation naturelle entre progrès scientifique, progrès technique, progrès social et progrès humain — n’est plus un horizon de sens crédible et partagé. Pour autant, nous constatons que la rhétorique de l’innovation et l’économie de la promesse cherchent, non sans contradiction, à perpétuer cette idéologie.
Nous vivons l’équivoque du progrès et nous cherchons difficilement la voie pour un nouvel horizon de sens, une nouvelle éthique pour penser notre place dans l’existence. Et dans cette hésitation des temps présents s’impose désormais une réflexion sur les notions de limite et de temporalité.
Limites morales lorsque sciences et techniques nous promettent le post-humain ? Limites écologiques lorsque tous les voyants environnementaux sont au rouge ? Limites sociales lorsque les innovations disruptives déstabilisent puissamment nos modes de socialisation ? Limites économiques lorsque le renouvellement des technologies conduit à l’obsolescence programmée ? Finalement, peut-on penser une éthique à l’âge des limites et, en même temps, sauver la notion de progrès ?

Hegel, le politique et l'esthétique : Dominique Pagani répond aux questions de Loïc Chaigneau.


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07.06.2017

Dans sa préface à la Phénoménologie de l’esprit, Hegel signale qu' "À la facilité avec laquelle l’esprit se satisfait, on peut mesurer l’étendue de sa perte." Il vise ainsi le poématisme absolu de Schelling, troquant la richesse du poème contre la palette d’un peintre limitée à deux couleurs : "le rouge pour la scène historique et le vert pour les paysages selon la demande". Réduisant encore cette binarité, notre temps ("Chaque philosophie ne fait que résumer son temps dans la pensée"), censure le rouge au profit du seul vert ; la couleur, très "völkisch", des "Forêts teutonnes" qui dominent Fribourg ; un vert désencombré de l’histoire : celui de l'écologie politique, qui "en a marre du gaullo-communisme" (D. Cohn-Bendit), ou du Medef qui dit vouloir "en finir avec le C.N.R." (D. Kessler).
En entreprenant cette discussion sur Hegel, Dominique Pagani s’est efforcé, par pur souci esthétique, d'y restituer une légère touche de rose ; celle qui nous embaume "dans la croix de la souffrance présente" : on l’aura compris nous sommes ici en représentation, au théâtre. Partant, le problème de la connaissance, n’y paraît qu’à la lumière qui achève toute dramatique ; à commencer par celle que notre Ulysse de l’esprit nomme "la religion esthétique" : la Reconnaissance.