Un parcours politique mouvementé. Avec François-Marin Fleutot sur Radio Samovar.


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12.2012

Une émission où l'historien François-Marin Fleutot revient sur son parcours, qui l'a mené de l'Action Française à la Nouvelle Action Royaliste, à travers les luttes politiques de mai 1968 jusqu'à la fin du XXe siècle.
À l'occasion, il lève le voile sur l'histoire encore trop méconnue des mouvements politiques de droite et de gauche et de leurs relations houleuses et paradoxales dans le dernier quart du XXe siècle en France, en bousculant un certain nombre d'idées reçues.
Dans la seconde partie de l'entretien, François-Marin Fleutot nous entraîne plus loin dans le temps, non pas tant à la découverte du principe et du sentiment royaliste qu'à celle de l'histoire de France.

Un entretien mené par Olivier François et Laurent Cantamessi.

Le sabordage de la noblesse. Avec Fadi El Hage à la Nouvelle Action Royaliste.


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12.06.2019

L'historien Fadi El Hage nous présenter le livre qu'il a tout récemment consacré à la noblesse française au XVIIIème siècle. Ce groupe social, très divers, appuyait son statut sur son héroïsme militaire. Or la puissance militaire de la France décline sous Louis XV, une partie de la noblesse se détourne du métier des armes et le prestige des nobles décroît dans l'opinion publique.
Peut-on en conclure que le XVIIIe siècle fut celui du Sabordage de la noblesse, pour reprendre le titre du livre du conférencier ? Fadi El Hage nous aide à trier les mythes des réalités d'une décadence nobiliaire sanctionnée par la Révolution française, donnant également à réfléchir sur la manière dont les élites d'un pays font naufrage.

Histoire de la République en France. Avec Jacques de Saint Victor à la Nouvelle Action Royaliste.


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20.05.2019

Pour de nombreux Français, la République prend naissance avec la Révolution française. Or la pensée républicaine est formulée par Aristote puis par Cicéron et la République s'institue dans les cités médiévales avant de trouver sa première conception moderne chez Jean Bodin.
La proclamation de la Première République en 1792 n'est pas un aboutissement : l'idée républicaine se déploie ensuite dans divers types de régimes et au sein de traditions politiques qui ne concordent pas ou s’opposent nettement : dans le républicanisme, on distingue des libéraux, des jacobins, des conservateurs, des plébéiens. Puis la Vème République tente une synthèse intellectuelle et institutionnelle sous la forme de la monarchie républicaine incarnée par le général de Gaulle.
Pour comprendre cette longue histoire et pour en débattre, le professeur d'histoire du droit Jacques de Saint Victor vient présenter sa monumentale Histoire de la République en France qu'il a co-écrite avec Thomas Branthôme.

L'Eté des quatre rois. Avec Camille Pascal à la Librairie La Procure.


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27.09.2018

Durant l'été 1830, la France a connu une période de grande confusion où quatre rois se sont succédés sur le trône.
Des "Trois Glorieuses" à l'avènement de la monarchie de Juillet, le premier roman de Camille Pascal, haut fonctionnaire agrégé d'histoire, retrace avec brio cet épisode peu connu des Français, qui réunit pourtant un casting de choc : Hugo, Stendhal, Dumas, Chateaubriand... et a inspiré La Liberté guidant le peuple, le fameux tableau de Delacroix conservé au Louvre.

Les Rois de France excommuniés. Avec François-Marin Fleutot à la Nouvelle Action Royaliste.


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13.03.2019

Éditeur, historien et essayiste, François-Marin Fleutot vient de publier un livre consacré aux Rois de France excommuniés.
On se souvient d'ordinaire de l’excommunication d'un ou deux rois de France alors que, de Hugues Capet à Louis XIV, seize Capétiens ont subi les foudres vaticanes parce qu'ils refusaient d'obéir à Rome, récusaient l'infaillibilité pontificale ou refusaient d'appeler à la croisade.
Au fil de ces conflits se dessine une politique constante fondée sur le principe d'indépendance du royaume à l'égard du pouvoir temporel des papes. Dans la politique de souveraineté qui s'affirme, nous pouvons lire la préhistoire de notre laïcité.

Richelieu ou l'universalité politique. Avec Arnaud Teyssier sur Radio Courtoisie.


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13.03.2012

Publié pour la première fois en 1688, le Testament politique du cardinal de Richelieu, dont l'authenticité est aujourd'hui établie, fut composé en parallèle avec l'action gouvernementale de son auteur, dont il constitue l'écho et le prolongement.
Pourtant, beaucoup de ses propos s'élèvent très au-dessus de la conjoncture historique des années 1620-1640. En un style parfois foudroyant, c'est la philosophie même de la fonction d'homme d'Etat, ses principes, ses exigences et ses contraintes, qu'expose le grand ministre, et qui valent pour le temps présent.
Arnaud Teyssier, auteur d'une biographie consacrée à ce grand homme de l'histoire de France, nous présente ces leçons qui méritent d'être méditées.

Émission "Les mardis de la mémoire", animée par Anne Collin.

Destin Français. Avec Eric Zemmour au Cercle Pol Vandromme.


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08.10.2018

Revenant dans son dernier essai Destin Français sur l'histoire longue de la France et sur sa décadence récente, Eric Zemmour estime l'histoire détournée, occultée, ignorée et néantisée.
Mais l'histoire se venge, comme le précise le sous-titre du livre : si nous nous refusons à en comprendre les constantes et les mécanismes, nous seront surpris des tours que prendront les événements.
Une conférence passionnante avec un polémiste amoureux de la France qui déchaine les passions et attise les antagonismes.

Une conférence animée par François Bousquet.

La lutte des classes pendant la Révolution française. Avec Sandra sur Radio Vosstanie.


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2018

Le XVIIIe siècle est marqué dans une large partie de l'Europe occidentale par l'enrichissement et la montée en puissance de la bourgeoisie, et le début d'un processus de mutation dans le mode de production qui va amener à la première révolution industrielle. En France, la bourgeoisie développe à certains endroits une production manufacturière et de nouvelles formes de travail mais se heurte aux structures socio-économiques de l'Ancien Régime reposant essentiellement sur la réglementation, et à la noblesse, ordre privilégiée et classe dominante de la société. Celle-ci voit ses revenus baisser face à la montée des prix, mais surtout ne réinvestit pas ou très peu sa richesse issue essentiellement de l’exploitation de la terre. Afin de conserver son prestige lié à son rang, elle se réfugie dans une attitude réactionnaire. Refusant tout changement, notamment les projets de réformes fiscales mais vains de la monarchie, elle exaspère le conflit de classe avec la bourgeoisie qui espère des réformes : égalité juridique, libertés individuelles, système politique fondé sur la séparation des pouvoirs, libertés économiques et unification du marché national. Par ailleurs, la noblesse s'attire de plus en plus dans les campagnes l'hostilité des paysans, nombreux à voir leurs conditions de vie se dégrader et qui espèrent la fin du système seigneurial.
Aux tensions entre bourgeois et nobles, entre nobles et paysans, mais aussi entre bourgeois et travailleurs dans les quelques pôles manufacturiers existants, se greffe une crise économique généralisée. Les mauvaises récoltes en 1787-1788 entraînent une forte montée des prix qui fragilise les conditions d'existence des travailleurs. Leurs revenus en grande partie accaparés par l'achat de denrées alimentaires, ne leur permettent plus d'acheter des produits manufacturés, la crise touche alors le secteur industriel naissant, ce qui entraîne un chômage important. Cette situation engendre un climat d'émeutes généralisé dans toute la France, au moment où la monarchie, en proie à une grave crise de surendettement, propose une solution ultime afin de résoudre celle-ci : la convocation des Etats Généraux. Cette réunion qui débute le 5 mai 1789 ne satisfait aucunement le désir de réformes des députés bourgeois. Disposant seulement de l'appui des travailleurs urbains et ruraux, tout autant opposés à la noblesse, ils réussissent le 17 juin 1789 un coup de force en se proclamant Assemblée nationale.
La monarchie se révèle impuissante à réprimer le processus révolutionnaire en marche. La bourgeoisie proclame que ses intérêts sont universels, notamment par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (août 1789), et s'empare dans tout le pays des pouvoirs locaux. Dans le même temps, en organisant une force armée, la Garde nationale, et par la loi martiale qui permet de réprimer toute réunion en place publique, elle tente de contenir les luttes des travailleurs qui aspirent à de meilleures conditions de vie. Dans les campagnes, dès l'été 1789, les paysans veulent en finir avec l'exploitation et le pouvoir des seigneurs nobles qui durent depuis des siècles et incendient les châteaux. La question de l'accès aux subsistances, dans une situation économique difficile, devient encore plus pressante et contribue à amplifier les luttes par des actions de taxation sur les denrées de première nécessité, des pillages et des grèves pour obtenir des augmentations de salaire.
Les faits montrent comment les travailleurs urbains et ruraux ont mené des luttes autonomes pour un monde meilleur dépassant ainsi le contenu bourgeois de la Révolution, et forgeant des expériences pour les combats à venir. Cette approche de la période révolutionnaire française entend rappeler que la lutte des classes n'est pas un concept construit de toute pièce. Aujourd'hui, face aux ravages du capitalisme, qui puise ses racines dans ce moment-charnière que constitue la fin du XVIIIe siècle, les prolétaires d'ici et d'ailleurs ne peuvent rien attendre d'un réformisme qui n'en finit pas de nous resservir les mêmes recettes miracles pour "humaniser" ce système.