Philippe Muray (1945-2006). Avec Anne Séfrioui, Philippe Lançon, François Taillandier, Maxence Caron et Alexandre de Vitry sur France Culture.


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19.06.2011

En 1983, Philippe Muray enseigne pour quelques mois à l'université de Stanford. Cet écrivain, auteur de plusieurs essais dont l'un consacré à Céline, découvre lors de ce séjour aux Etats-Unis, ce que l’on allait appeler le "politiquement correct". Cette recherche obsessionnel du Bien et du progrès, la ruée vers la fin de toutes les différences (entre les sexes, entre le père et la mère, l'intime et le public), lui semble alors un mouvement de fond dangereux, qu'il voit se propager à la France dans les années 1980.
Partant de ce constat, Philippe Muray écrit L'Empire du Bien en 1991, dans lequel il démonte l'époque, ses personnages et leurs mœurs. Il poursuivra cette analyse critique jusqu'à sa mort, dans des articles et dans des livres. En 2002, il nomme La Grande Quinzaine cet entre-deux-tours qui oppose Chirac à Le Pen, pendant laquelle, selon lui, un élan de bonne conscience tient lieu de politique. D'où viendrait, selon lui, cette évolution sociétale ?
Philippe Muray trouvait dans mai 68 l'origine de cette société qu'il appelait hyperfestive : les fêtes de la Musique, du livre, des voisins, des poètes, la recherche de l'amitié de tous envers tous qui, disait-il, masquent le réel et nous endorment. Peut-être Philippe Muray était d'autant plus remonté envers son époque qu'il avait aimé la puissance libertaire des années 70 : il portait en lui ce dont cette période aurait dû accoucher.

Émission "Une vie, une oeuvre", produite par Virginie Bloch-Lainé et Clotilde Pivin.

La Vérité captive : un nouveau système de la philosophie. Avec Maxence Caron chez l'abbé Guillaume de Tanouarn sur Radio Courtoisie.


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2009

Système nouveau de la philosophie et de son histoire passée, présente et à venir, La Vérité captive De la philosophie est une œuvre neuve, en son contenu comme en sa langue : La Vérité captive construit un édifice de Sens, et abolit, par voie de Pensée, toute distinction artificielle entre la foi et la raison, entre la littérature et la philosophie.
L'ouvrage de Maxence Caron propose une relecture intégrale de l'histoire autour d'une ontologie trinitaire, tout en soulignant avec lucidité l'âge critique de l' "outre-modernité" dans lequel l'humanité s'est enfoncée à force de donner créance à "l'immanentisme".
Aspirant la totalité de la pensée en un fort mouvement apocalyptique et messianique, Maxence Caron entend mettre en évidence les raisons profondes d'une conflagration historique dont l'originalité et l'ampleur n'ont pas été soulignées, et ne suscitent çà et là que plaintes réactionnaires alors qu'elle mérite d'être pensée en son fond et sa source.
Prenant appui sur l'ère même qu'inaugure ce livre, la pensée est dite désormais indéfectiblement ouverte, depuis son intériorité même et par sa logique intrinsèque, à la Révélation du Principe. S'initiant d'un trait d'apocalypse et s'achevant sur un poème mystique, La Vérité captive expose le Système et le regarde simultanément jaillir de l'histoire de la philosophie.
L'oeuvre de Maxence Caron souffle du fond des ères et, remontant à l'origine apodictiquement transcendante de tout acte de l'esprit, ouvre de mettre fin aux errances de la pensée.

Emission "Le libre journal de Catherine Rouvier".

Itinéraire de conversion. Avec Maxence Caron chez Benoit Mancheron sur Radio Courtoisie.


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30.07.2014

"Combien d'insultes se préparent contre mon humilité cosmique... L'heure commence où une génération neuve naît de mon oeuvre neuve : l'oeuvre est là, partout en ma tête ; c'est une uvre gigantesque : j'ai mal à la tête. J'ai chanté ici, auprès de vous, mes pages, dans notre intimité, l'approche amoureuse de Celle que prétextant tout ils ont tous fui : la Présence.
Les penseurs : y en a-t-il ? Où sont-ils ? Ont-ils place derrière leurs oreilles de cocker, ces moins que chancres ? Je chante la teneur de la Substance Prime, par-dessus la tête des mondes philosophiquement constitués.
Il y a, avant que de dire combien ils ont retenu la Vérité captive, Il y a, avant de dire la désobstruction de la conscience réflexive et la source trinitaire de cette énergie spirituelle, Il y a, entre mes mains, dans ce Journal qui devance l'oeuvre principale, Il y a ce nocturne ourdissant avant la profonde Aube de pourpre." Maxence Caron

Saint Augustin. Avec Maxence Caron sur Radio Courtoisie.


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05.07.2014

Le De Trinitate est un ouvrage central de la pensée augustienne, au même titre que La Cité de Dieu ou que les célèbres Confessions. Mais il s'agit aussi d'une œuvre majeure de l'histoire de la pensée, qui détermine plus d'un millénaire d'activité intellectuelle et que ne saurait ignorer sans dommage toute tentative de penser la consistance de cet être qui, fond abyssal où s'origine l'émergence du monde, appelle mystérieusement l'âme humaine à l'aimer.
Réconciliant la philosophie et la profondeur de la Révélation biblique, Augustin élabore une pensée essentielle déployant cet élément ontologique trinitaire où l'être et l'homme s'atteignent au sein de ce même Amour par et pour lequel l'âme a été prononcée. Amour et Trinité sont synonymes, et constituent le fond de cette "beauté si ancienne et si neuve à la fois" que nous aimons toujours trop tard mais dont l'inhérent amour nous est manifesté afin que ce retard soit infiniment rattrapé en Celui qui, dit Claudel, "a ensemencé le monde de Sa ressemblance".

Sur Heidegger. Avec Maxence Caron et Rémi Brague sur Radio Courtoisie.


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10.02.2007

Rémi Brague et Maxence Caron sont conviés par Thibault Lefranc pour parler de Martin Heidegger et de son oeuvre.
On retrouve en toile de fond une critique du regrettable ouvrage d’Emmanuel Faye intitulé “Heidegger, l’introduction du nazisme dans la philosophie”.

Qu'est ce que la philosophie peut nous apporter en temps de crise ? Avec Francis Cousin et Maxence Caron chez Emmanuel Ratier sur Radio Courtoisie.


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14.01.2009

Alors que notre "outre-modernité" continue à patauger dans l'absurdie, Maxence Caron et Francis Cousin affrontent le coeur du problème : la question ontologique.
Trajectoire historique du fétichisme de la marchandise pour l'un, problème de l'autoréflexivité humaine qui trouve sa résolution en Dieu pour l'autre, c'est une conversation riche en enseignements -théoriques et pratiques- qui nous est présentée ici.

La pensée de Johann Sebastian Bach. Avec Maxence Caron interrogé par David Mascré sur Radio Courtoisie.


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24.04.2010

Jean-Sébastien Bach (1685-1750) est l'un des plus grands compositeurs de l'histoire de la musique. La littérature abonde sur l'homme qui, parmi tant d'autres chefs-d'oeuvre, entendit et écrivit les Concertos Brandebourgeois, les trois centaines de Cantates, les Variations Goldberg, le Clavier bien tempéré, la Passion selon saint Matthieu, L'Art de la fugue, ou le continent des oeuvres pour orgue. 
Pourtant, aucun de ces nombreux ouvrages n'a jamais estimé nécessaire de se pencher sur la pensée de Bach, son inspiration d'artiste, et son approche des questions cruciales de l'existence humaine. 
Le premier pas qui permet de parler d'un homme qui n'a jamais fait secret de son inspiration profondément chrétienne est celui qui ouvre l'accès à sa pensée, celui qui accepte de traverser l'oeuvre que Bach a en toute conscience présentée comme sommet et testament : la Messe en si mineur. Car c'est bien dans cette messe que s'exprime l'insoupçonnée pensée théologique et catholique de Jean-Sébastien Bach, dont la musique témoigne au plus profond de la foi en l'Eucharistie.

Emission du "Libre journal des sciences".