Maurice Barrès et notre temps. Avec Francois Mauriac, Jean-Louis Curtis, Michel de Saint Pierre et Claude Roy sur France Culture.


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02.12.1948

Q'est-ce que Barrès représentait pour la jeunesse intellectuelle de son époque, notamment en tant que figure politique ? Comment son nationalisme et son nihilisme doivent-ils être analysés ?
Autant de questions abordées pas plusieurs auteurs confirmés (Albert Thibaudet, Henry de Montherlant, François Mauriac) et d'autres plus jeunes (Claude Roy, Jean-Louis Curtis, Michel de Saint Pierre).

Maurice Barrès et les philosophes. Avec Emmanuel Godo sur Radio Courtoisie.


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29.05.2023

Écrivain majeur du tournant du XXe siècle, auteur dandy du Culte du Moi, "prince de la jeunesse" qui fut le maître de Mauriac ou de Montherlant, et que chérissaient le général de Gaulle et François Mitterrand, Maurice Barrès (1862-1923) est aussi le chantre du nationalisme, de "la terre et [des] morts", particulièrement impliqué dans l'antisémitisme de l'époque. De ces deux facettes, on a souvent insisté sur la carrière politique de l'auteur des Déracinés, et peiné à trouver une unité.
Emmanuel Godo, dans un ouvrage récent, aboutissement de trente-cinq ans de travail, montre les liens complexes et la cohérence secrète entre l'oeuvre altière de l'écrivain et l'engagement patriotique de l'homme politique. En ressort un portrait d'une grande densité et d'une grande finesse, sans complaisance pour les aspects noirs de Barrès, mais avec une admiration sans réserve pour son oeuvre.

Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.

Maurice Barrès, le prince de la jeunesse. Avec Jérémy Baneton pour Ego Non.


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12.2023

Maurice Barrès est un grand nom de la littérature française ainsi que du nationalisme moderne. Pourtant, si son importance fut considérable dans l'histoire des idées, son aura a fortement faibli et il n'est plus beaucoup lu de nos jours. On le réduit trop souvent à quelques étiquettes convenues voire infâmantes afin de mieux le disqualifier et de se dispenser d'aller voir de plus près. Pourtant, loin d’être un doctrinaire dépassé, le symbole vieilli d'un passé lointain, Maurice Barrès fut avant tout un homme libre, dont l'énergie, le chagrin ou la quête d'absolu consonnent encore largement à notre époque avec nos propres interrogations.
Or, tel est justement ce que tente de mettre en évidence Jeremy Baneton dans un petit essai consacré à l’écrivain lorrain : Maurice Barrès, le prince de la jeunesse, (2023, Nouvelle Librairie). L'occasion de revenir, en sa compagnie, sur les grands événements de la vie de Barrès ainsi que sur ses grandes interrogations philosophiques et politiques.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'18'41 : Première partie - Le culte du Moi
 - 0'22'07 : Une jeunesse lorraine
 - 0'27'14 : Arrivée à Paris et influences littéraires
 - 0'32'20 : Sous l'oeil des barbares
 - 0'49'42 : L'égotisme barrésien
 - 0'52'40 : Le passage de l'absolu au relatif
 - 0'59'30 : Le passage du Moi au Nous
 - 1'06'15 : Jules Soury
 - 1'12'47 : L'aventure boulangiste
 - 1'24'46 : L'ennemi des lois
 - 1'32'58 : Seconde partie - Barrès et le nationalisme
 - 1'39'39 : L'affaire Dreyfus
 - 1'47'28 : Les Déracinés
 - 2'05'01 : Une doctrine sociale pour le nationalisme ?
 - 2'16'27 : Maurras et Barrès
 - 2'33'21 : Les bastions de l'est et l'Allemagne
 - 2'39'26 : Les diverses familles spirituelles de la France
 - 2'40'33 : La colline inspirée
 - 2'46'14 : Un jardin sur l'Oronte
 - 2'48'56 : Conclusion et conseils de lecture

Un entretien mené par Antoine Dresse.

Facettes de Maurice Barrès. Avec Olivier Dard pour l'Académie Royale de Belgique.


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16.03.2023

On connaît le célèbre titre d'Henry de Montherlant, Barrès s'éloigne publié chez Grasset en 1927 quatre ans après le décès du célèbre écrivain. Pourtant, un siècle après sa mort, l'auteur du Culte du moi et des Déracinés n'est pourtant pas oublié ayant vu certaines de ses œuvres rééditées et différents travaux universitaires lui être consacrés. L'ambition d'Olivier Dard est ici, en s'appuyant sur les écrits de Barrès (1862-1923) comme sur les études publiées récemment à son sujet, de dresser un portait de ce dernier qui met l'accent sur trois de ses principales facettes.
Il s'agirt d'abord d'évoquer l'écrivain lorrain et l'acteur politique que fut Barrès en soulignant notamment la précocité de son succès littéraire, son implication dans les crises nationalistes de la IIIe République (boulangisme, affaire Dreyfus) ou encore son engagement en faveur de la Revanche marqué par son cycle romanesque des Bastions de l'Est et son rôle au cœur du premier conflit mondial où il publie Les diverses familles spirituelles de la France. Un deuxième volet vise à montrer à quel point Barrès, loin d'être un auteur limité à la France, connut de son vivant un fort rayonnement à l'étranger, et d'abord en Europe.
Dans ce tour du continent qui nous conduit de la péninsule ibérique à l'Europe centrale mais aussi, au-delà des mers à ce qu'on appelait alors le Canada français, une place particulière est faite à la Belgique tant Barrès a pu y influencer des écrivains et des nationalistes francophones, à commencer par Pierre Nothomb.
En troisième lieu, il s'agit de s'attacher à la postérité de Barrès sur un siècle pour brosser un rapide panorama de l'influence qu'il a pu laisser après sa mort, en France bien sûr, mais aussi à l'étranger. Ou pour le dire autrement se demander que signifient la personne et l'œuvre de Barrès en 2023.

Qu'est-ce qu'un écrivain réac ? De Maurras à Houellebecq, le style et la droite. Avec Vincent Berthelier pour Le Média.


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09.2022

Le regain d'intérêt, en France ces dernières années, pour les écrivains très marqués à droite ou d'extrême-droite, à commencer par Maurras, est sans doute à rapprocher de l'immense succès de Michel Houellebecq, dont les romans déplorent un déclin des grandes autorités socio-culturelles du passé qui laisserait l'homme contemporain en mal de repères, livré sans remède à la dépression en contrepartie d'une liberté illusoire. Mais existe-t-il, au plan du style littéraire, une caractéristique commune et spécifique aux auteurs classables dans la catégorie "réactionnaires" ?
C'est la question sur laquelle se penche Vincent Berthelier dans un livre récemment paru aux éditions Amsterdam. Il y revient sur les liens entre classicisme et même purisme stylistique, ou au contraire inventivité des forme littéraires, d'un côté, et conservatisme ou fascisme. Le cas Renaud Camus, par exemple, paraît confirmer le lien entre passéismes stylistique et politique fixé par le modèle de Maurras, puisque Camus abandonne l'inventivité littéraire qui avait jusque caractérisé son oeuvre au moment où il s'engage dans son combat d'extrême droite. Le seul cas où la radicalité politique réactionnaire et la radicalité stylistique vont vraiment de pair est sans doute celui de Louis-Ferdinand Céline. Ce qui n'empêche pas Vincent Berthelier de proposer une très stimulante plongée dans l'histoire stylistique et politique de la littérature des XXe et XXIe siècle, où l'on croise entre autres Georges Bernanos, Marcel Jouhandeau, Marcel Aymé ou encore Cioran et Richard Millet.  

Émission "On s'autorise à penser", animée par Julien Théry.

"Les Déracines", de Maurice Barrès. Avec Olivier François à la Nouvelle Librairie.


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05.12.2020

"Barrès s'éloigne", écrivait non sans provocation Montherlant. Et si c'était le contraire qui se produisait ? Lui qui a fécondé la littérature française, de Drieu à Aragon, de Malraux à Mauriac, nous a légué avec Les Déracinés un des premiers romans "identitaires".
Un chef-d'œuvre prémonitoire présenté par Olivier François, éditorialiste à la revue Éléments et critique littéraire.

Une présentation donnée dans le cadre des "Jeudis de l'Iliade".

Maurice Barrès et le général Boulanger. Avec Jonathan Sturel et Adrien Abauzit sur Radio Athéna.


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10.01.2020

Maurice Barrès aura été élu, a vingt-sept ans, député boulangiste de Nancy. Comme beaucoup de français d'alors, il voyait dans le général Boulanger l'homme qui pouvait rendre à la France sa fierté et l'intégrité de son territoire.
C'est cette épopée qu'il retranscrit dans L'Appel au soldat, le deuxième volet de sa trilogie du Roman de l'énergie nationale publiée entre 1897 à 1902, et présentée ici par Adrien Abauzit et Jonathan Sturel.

Maurice Barrès (1862-1923), complexe ou ambigu ? Avec Daniel Rondeau, François Broche, Michel Cazenave, Jean-Marie Domenach, Christian Jambet, Eric Roussel, Georges Sebbag et Michel Mourlet sur France Culture.


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20.10.1994

Maurice Barrès, né le 19 août 1862 à Charmes dans les Vosges et mort le 4 décembre 1923 à Neuilly-sur-Seine, était un écrivain et homme politique français, figure de proue du nationalisme français.
Le premier axe de sa pensée est "le culte du Moi" : Barrès affirme que notre premier devoir est de défendre notre moi contre les "Barbares", c'est-à-dire contre tout ce qui risque de l'affaiblir dans l'épanouissement de sa propre sensibilité. Le second axe est résumé par l'expression "La terre et les morts" qu'approfondissent les trois volumes du Roman de l'énergie nationale : Les Déracinés (1897), L'Appel au soldat (1900) et Leurs Figures (1902) qui témoignent de l'évolution de Maurice Barrès vers le nationalisme républicain et le traditionalisme, l'attachement aux racines, à la famille, à l'armée et à la terre natale.
Il est resté l'un des maîtres à penser de la droite nationaliste durant l'entre-deux-guerres.

Émission "Une vie, une oeuvre", produite par Christine Goémé et Isabelle Yhuel.