Le profit contre la science : pour une épistémologie post-Covid. Guillaume Suing répond aux questions d'Aymeric Monville.


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02.2022

La déferlante médiatique anti-chinoise ne peut plus masquer ce que la gestion de la crise sanitaire nous enseigne sur le terrain : la Chine a démontré sa supériorité technique, logistique, politique, mais aussi scientifique sur un Occident en perte de vitesse. Partant d'une "analyse concrète de la situation concrète", comprendre cette gênante évidence nous impose d'identifier de quels processus de fond et de long terme cette crise est l'étincelle révélatrice.
Celle-ci expose les effets d'un sabotage libéral de la santé publique, de l'investissement public dans la recherche, notamment pharmaceutique : ce sont des symptômes du recul des forces productives dans le mode de production capitaliste-impérialiste. Elle révèle parallèlement le niveau de manipulation des masses qu'atteignent nos démocraties bourgeoises, de moins en moins capables, politiquement, de sauver les apparences.

Biologie et Marxisme : un conflit enfin résolu ? Avec Guillaume Suing au séminaire "Marx au XXIème siècle" à la Sorbonne.


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15.10.2016

Agrégé de biologie et membre du Cercle Henri Barbusse, Guillaume Suing présente son livre Evolution : la preuve par Marx paru aux éditions Delga. Il s'agit de reprendre une tradition critique du marxisme vis à vis des sciences modernes, en particulier des sciences de la nature, tout en proposant pour l'époque actuelle une définition matérialiste dialectique de la matière vivante à la lumière des récentes découvertes en génétique et en épigénétique.

Qu'est-ce que le matérialisme ? Avec Patrick Tort et Régis Meyran à la Librairie Tropiques.


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23.09.2016

Le matérialisme que Patrick Tort interroge et construit n’est pas une "philosophie", mais la condition de possibilité et l’outil de la connaissance objective. Historiquement, il se confond avec l’élaboration de la science moderne s’affranchissant graduellement des contrats de parole qui l’asservissaient à la métaphysique et à la théologie.
Comment, d’une part, cette émancipation s’est-elle effectuée en des temps où une croyance instituée imposait a priori la limite de l’Inconnaissable ? Comment, d’autre part, une métaphysique résiduelle impose-t-elle toujours aux artisans de la connaissance objective, sans qu’ils s’en doutent, des cadres, des frontières, des démarches et des représentations ?
Revenant sur une part essentielle de son œuvre, Patrick Tort invite ici à une véritable réforme logique de l’initiative de connaissance, et, simultanément, à instruire la méthode capable d’éclairer les mécanismes qui la favorisent ou qui la combattent dans l’univers infini des discours.