Le thème évoqué est le surgissement catholique appelé baroque. Quelques noms : Michel Ange, Bernin, Titien, avec comme une poussée physique où, comme par hasard, nous retrouvons beaucoup de corps de femmes, et la négation de tout esprit de séparation entre la chair et l’esprit. La vérité dans la chair et l’esprit, “dans une âme et un corps”, c’est cela qu’il nous faut comprendre avec la musique, comme guerre secrète, contre ce qui ne veut pas que cela puisse s’incarner.
Et si notre époque d’hypersexualisation était une époque de haine du sexe, de sa signification et de ses mystères ?
Comme à ses premiers siècles, le christianisme se retrouve alors aujourd’hui dans la situation singulière d’avoir à chanter la gloire du corps, la spiritualité de la chair, et à lui redonner sa dimension spirituelle.
"Ni droite ni gauche" : cette idée correspond à un slogan historiquement localisé et limité. A quoi renvoie-t-il ? Est-il possible de l'assumer ? Ne s'agit-il pas plutôt d'un piège, d'une illusion ?
Alors qu'il a retrouvé une actualité avec les propositions de François Bayrou, "ni droite ni gauche" signifie-t-il le centre ? Est-il vrai que l'on puisse être ni de droite, ni de gauche ? D'où vient l'aspiration à une politique qui échapperait aux grilles idéologiques ?
Les deux conférenciers Bertrand Renouvin et Frédéric Rouvillois nous font part de leur vision respective du clivage droite/gauche, clivage fondateur de l'histoire politique française moderne.
Y a-t-il un bilan ou une morale à tirer des évènements que nous traversons ? Notre société occidentale va-t-elle en sortir renforcée ou bien encore plus affaiblie ?
Chantal Delsol et Michel Maffesoli apporteront leur regard ou leur jugement sur une crise qui ne se résume pas, loin s'en faut ! à une lutte pour le pouvoir d'achat.
La littérature est-elle morte ? C'est en effet le constat auquel on pourrait arriver après examen de la production littéraire actuelle.
Mais quelle est la cause de cette "déconfiture" ?
La discussion s'est d'abord portée sur le cadre de l'écriture pour s'attarder ensuite sur la question du déclin et du pourrissement des sociétés occidentales.