Les structures fondamentales des sociétés humaines. Avec Bernard Lahire chez Les Amis du Monde diplomatique à Aix-en-Provence.


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15.02.2024

Et si les sociétés humaines étaient structurées par quelques grandes propriétés de l'espèce et gouvernées par des lois générales ? Et si leurs trajectoires historiques pouvaient mieux se comprendre en les réinscrivant dans une longue histoire évolutive ?
En comparant les sociétés humaines à d'autres sociétés animales et en dégageant les propriétés centrales de l'espèce, parmi lesquelles figurent en bonne place la longue et totale dépendance de l'enfant humain à l'égard des adultes et la partition sexuée, ce sont quelques grandes énigmes anthropologiques qui se résolvent.
Le pari de Bernard Lahire est que seul un effort d'intégration des domaines du savoir aussi différents que la biologie évolutive, l'éthologie et l'écologie comportementale, la paléoanthropologie, la préhistoire, l'anthropologie, l'histoire et la sociologie, permet de comprendre la trajectoire des sociétés humaines par-delà leur diversité et d'augmenter la maîtrise qu'elles peuvent avoir de leur destin incertain.
Connaitre pour agir, bien sûr.

Le Liban, entre révolution et crises. Avec Georges Corm pour Les Amis du Monde diplomatique de Toulouse.


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22.01.2021

Historien et ancien ministre des finances de la République Libanaise, Georges Corm nous livre son analyse de la situation de crise politique et sociale que traverse le pays du Cèdre, en tâchant de retracer les grandes lignes de son histoire politique depuis le mandat français.
Il tâche d'analyser, non seulement en tant qu'historien mais aussi en tant que citoyen libanais, les différentes influences étrangères (française, iranienne, américaine, saoudienne) qui s'exercent sur le Liban, pays à la situation si particulière dans une région traversée par d'importantes tensions, et nous fait part des perspectives d'évolution du pays et de la région.

Thomas Paine : qu'est-ce qu'une société juste ? Avec Yannick Bosc pour Les Amis du Monde diplomatique.


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30.03.2017

L'historien Yannick Bosc nous présente l'évolution des idées de la Révolution française à travers la figure de Thomas Paine, défenseur des principes des droits de l'homme.
Ceux-ci vont passer durant cette période de valeurs fondamentales de la liberté à dangereuse idéologie menaçant la notion même de possession et de fait réprimée par les tenants du libéralisme économique naissant.
Une relecture nécessaire de cette épisode fondateur de la modernité politique.

Lanceurs d'alerte : quelles conséquences ? Quelle protection ? Avec Jean Stern chez Les Amis du Monde diplomatique à Versailles.


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12.09.2015

Ils sont la hantise des administrations, des banques, des armées, des ambassades : depuis une décennie, les lanceurs d'alerte dévoilent la face cachée des institutions. Médecins, informaticiens, soldats, banquiers, ils ne veulent pas couvrir les vilenies dont ils ont connaissance. Evasions fiscales, dangers sanitaires, écoutes illégales, exécutions sommaires : rien n’échappe à leur vigilance.
Briser la loi du silence a pourtant un coût humain : prison, exil, menaces, pressions. Dans ce nouveau paysage de l'information où tout va plus vite, où la communication a souvent pris le pas sur l’information, où l'info et l'intox font parfois bon ménage, les lanceurs d’alerte sont-ils les briseurs d'un monde sous contrôle, les fantassins des vérités cachées ?
Cela vaut la peine de s'interroger sur leurs pratiques et leur destin, au moment ou le gouvernement Français fait adopter des lois menaçant la liberté d'expression et accentuant encore le contrôle numérique de nos sociétés.

La Grèce, de l'Empire ottoman à l'Union européenne. Avec Olivier Delorme chez les Amis du Monde diplomatique à Montpellier.


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10.03.2017

Olivier Delorme, agrégé d’histoire et maître de conférences à Sciences-Po Paris a écrit une somme en trois volumes, La Grèce et les Balkans, directement en rapport avec le sujet traité dans cette conférence.
Depuis l’indépendance en 1832, la Grèce a presque toujours été sous une tutelle étrangère : ce fut l'Angleterre après la guerre civile de 1947 à 1949, puis vinrent les USA et aujourd'hui c'est l'Allemagne qui a repris ce rôle. Quant à l'Europe de la CEE, elle a été remplacée par une Union européenne ultra-libérale dont la monnaie (l'Euro) défavorise les pays les plus pauvres.
Seule une sortie intelligente de l'Euro-zone, c'est à dire avec l'appui et l'accompagnement des pays les plus riches de l'Union européenne, permettrait d'éviter à la Grèce de s'enfoncer toujours plus dans la récession.

La guerre des métaux rares. Avec Guillaume Pitron chez les Amis du Monde diplomatique à Versailles.


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03.03.2018

En nous émancipant des énergies fossiles, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance : celle aux métaux rares. Graphite, cobalt, indium, platinoïdes, tungstène, terres rares… ces ressources sont devenues indispensables à notre nouvelle société écologique (voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires) et numérique (elles se nichent dans nos smartphones, nos ordinateurs, tablettes et autre objets connectés de notre quotidien). Or les coûts environnementaux, économiques et géopolitiques de cette dépendance pourraient se révéler encore plus dramatiques que ceux qui nous lient au pétrole.
Dès lors, c’est une contre-histoire de la transition énergétique que raconte Guillaume Pitron – le récit clandestin d’une odyssée technologique qui a tant promis, et les coulisses d’une quête généreuse, ambitieuse, qui a jusqu’à maintenant charrié des périls aussi colossaux que ceux qu’elle s’était donné pour mission de résoudre.

La politique et l'économie : deux faces d'une même pièce. Avec Clément Homs chez les Amis du Monde diplomatique à Montpellier.


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09.06.2017

Pour beaucoup de nos contemporains, l'État serait au coeur de la régulation de la société moderne, la "démocratie" (réelle !) serait l'espace politique de la "libre décision consciente et collective" et la politique serait la sphère sociale permettant d’imposer des "limites" au marché, à la finance et au ravage de la planète. On oppose ainsi le politique à l’économique. Et pour se rassurer et mieux affirmer avec nostalgie la nécessité d’un "retour" à ce qui serait cette noblesse de la "vraie politique", on se remémore ce bon vieux temps où le petit jeu des politiciens n'avait pas encore dénaturé cette sphère de la politique par ces politiques néolibérales. Au nom du peuple, de la nation, d'une politique anti-libérale ou de la sage et juste gouvernance, on critique la mondialisation capitaliste et l'on dénonce le cirque lamentable des êtres pitoyables qui prétendent nous "gouverner".
Mais cette vision est radicalement fausse : nous sommes ici au cœur d'une illusion politique qui constitue aujourd'hui un obstacle majeur à toute transformation réelle du capitalisme et de son monde...

Vers une crise économique et écologique majeure du capital fictif. Avec Paul Braun et Clément Homs chez les Amis du Monde diplomatique à Montpellier.


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25.11.2014

Qui porte la responsabilité de la crise financière et économique qui maintient le monde entier en haleine depuis 2008 ? Sont-ce les "banquiers cupides" ou les "États accro à l’endettement" ?
D’après Ernst Lohoff et Norbert Trenkle, théoriciens allemands du groupe "Krisis", aucune de ces réponses n’est satisfaisante. La cause de la crise est en effet selon eux bien plus profonde. Ils analysent l’énorme gonflement des marchés financiers au cours des trois dernières décennies comme une conséquence de la crise structurelle fondamentale du mode de production capitaliste, dont l’origine remonte aux années 1970. La troisième révolution industrielle qui se met en place alors entraîne une éviction accélérée de la force de travail hors de la production, sapant ainsi les bases de la valorisation du capital au sein de "l’économie réelle".
La crise structurelle de la valorisation du capital n’a pu jusqu’ici être ajournée qu’en ayant massivement recours, par le biais du crédit et de la spéculation, à la capture anticipée de valeur future.
Aujourd’hui, l’accumulation de "capital fictif" trouve ses limites, car les anciennes créances accumulées ne peuvent plus être "honorées".