Le pouvoir occidental a changé en une quinzaine d'années, soit depuis le début de la dernière grande crise financière, en mobilisant désormais les populations par la peur. Crise sociale, ordre sanitaire, aujourd'hui état de guerre... Tout est bon pour en maintenir le règne.
Comment les populations réagissent-elles ? Quelles nouvelles convergences se font jour ? Quelles synthèses pourraient naître d'une coopération sous stress vital des populations face à la machine mondialiste ?
Émission "Grand Angle", animée par Pierre-Yves Rougeyron.
Intellectuel de sensibilité écologiste, ancien homme politique et chef d'entreprise, Laurent Ozon nous propose une mise en perspective de l'actualité politique, économique ou techno-scientifique.
Car la déferlante d'informations journalière mérite d'être analysée avec recul et sans passion, afin qu'elle prenne sens et oriente l'action.
Les périodes de transformation, d'effondrement et de crises du niveau de celles que nous vivons sont exceptionnelles. Nous n'assistons pas seulement à une crise économique ou sociale mais à une rupture civilisationelle, anthropologique, démographique, d'une rapidité et d'une portée inouïe.
Pour comprendre notre époque et anticiper un avenir qui verra revenir des stress archaïques pour les territoires, les ressources et la reproduction, il faut faire l'équivalent d'une anamnèse, un recour à la mémoire. Pour rester vivant, comprendre notre monde et ce qui nous le rend invivable ou anxiogène, dangereux ou absurde, la nature et l'histoire sont des outils utiles.
Laurent Ozon cherche à éclairer notre époque à partir de l'histoire et des sciences du vivant de façon profonde et amusante, surprenante et très concrète.
À l'heure des foules hypnotisées et malades, et du retour des totalitarisme stimulés par la technologie et la génétique, il s'agit de se donner les moyens d'un regard réaliste et éveillé, sans y perdre son sens de l'humour et nos capacités d'émerveillement.
Rester vivant et pour cela comprendre la façon dont le monde vivant gère ses crises, ses stress vitaux, comprendre un peu mieux les sociétés humaines parfois si désespérantes et les forces qui détruisent le monde.
Il est temps de rendre possibles les coopérations sous stress maximal qui permettront de voir un nouveau jour se lever.
Les mass-médias, aussi puissants soient-ils, peuvent-ils empêcher le retour du réel ? Dans une perspective d'ingénierie sociale, ceux-ci peuvent en effet être considérés comme des troupes d'occupation mentale qui se servent des stress agitant le corps social pour les orienter et/ou les désactiver, selon l'agenda politique du moment.
Laurent Ozon, intellectuel, ancien homme politique et chef d'entreprise, nous permet de comprendre comment et pourquoi certains phénomènes sociaux sont médiatiquement instrumentalisés pour désamorcer le vitalisme intrinsèque des peuples.
Mais sous l'asphalte, inlassablement, les pousses d'herbe continueront de pousser...
Émission "EAT Club", animée par Gilles Lartigot.
Les capacités de décision, de raconter et d'agir ont progressivement été transférées de la communauté de proximité à l'État, puis de l'État au marché : ce processus est encore et toujours la tendance lourde de nos sociétés actuelles.
Laurent Ozon, intellectuel, ancien homme politique et chef d'entreprise, est l'un des théoriciens en France d'une écologie dite "profonde", en rupture avec les environnementalistes et le mouvement contre-culturel français dominant chez les Verts. Il promeut la relocalisation des activités humaines pour compenser les ravages causés par la mondialisation et l'étatisation et nous invite à ne pas négliger les apports de l'écologie dans la tentative de compréhension des crises auxquelles nous devons faire face et des combats que nous allons mener.
Ancien chef d'entreprise et militant écologiste de longue date, ex-cadre du Front national, auteur de France, les années décisives, Laurent Ozon nous propose, au travers de l'étude de l'ingénierie sociale, une histoire de la domestication de la vie libre par les sociétés complexes.
La résistance viendra de ceux qui sauront incarner la vie en se tournant localement les uns vers les autres pour se protéger, se lier, se regrouper et se préparer. Un éloge de l'enracinement face à l'artificialisation complète et la gestion intégrale du vivant.
Une conférence donnée lors de l'université d'été ayant pour thème "Bâtir quand tout s'effondre".