Nous vivons dans un monde en pleine mutation. Depuis les années 90, de nombreuses innovations technologiques ont ébranlé les fondements de notre société : téléphones portables, Internet, smartphones… Aujourd'hui, c'est l'essor de l'intelligence artificielle qui fait irruption dans nos vies.
A l'image des grandes avancées qui se sont déjà imposées à nous, l'intelligence artificielle est érigée en progrès à même de simplifier notre quotidien. Mais qu'en est il vraiment ?
- 0'00'00 : L'injonction à la puissance
- 0'07'52 : Qu'est-ce-que l'IA ?
- 0'10'24 : Perspectives économico-sociales de l'IA
- 0'25'39 : L'I.A, aboutissement de l'idéologie des lumières
- 0'50'37 : La Technique, outil de contrôle social
- 1'00'18 : IA, productivité et puissance
- 1'11'26 : L'IA est elle une forme de vie ?
- 1'25'39 : Que faire pour répondre à l'enjeu de l'IA ?
Peter Thiel, co-fondateur de PayPal et Palantir, est devenu une figure influente de l'économie numérique, jouant un rôle central dans la transformation des secteurs de la fintech et de l'intelligence artificielle. Son impact dépasse le monde des affaires : grâce à ses liens avec les services de renseignement américains et le complexe militaro-industriel, il a su s'imposer comme un interlocuteur de poids dans les domaines de la cybersécurité et des technologies de surveillance, influençant ainsi les stratégies de puissance des États-Unis. Son rôle dans la Silicon Valley dépasse la simple innovation technologique, faisant de lui un acteur clé des enjeux politiques et économiques contemporains.
Il est aussi engagé politiquement, notamment aux côtés de la droite conservatrice américaine, ce qui lui permet de peser sur les débats économiques et idéologiques aux États-Unis. Laurent Ozon analyse sa stratégie de "dialectique des contraires", une méthode sophistiquée consistant à anticiper les conflits, à naviguer entre conservatisme et innovation technologique, et à établir des alliances stratégiques. Sa capacité à exploiter les tensions et contradictions entre les élites traditionnelles et les défenseurs des technologies émergentes lui permet de tirer profit des bouleversements politiques et économiques mondiaux.
Son influence, bien que discrète, est cruciale dans le façonnement de l'avenir du monde numérique et géopolitique. Derrière ses investissements et ses soutiens politiques se dessine une stratégie globale de pouvoir où l'économie numérique, la technologie, et les intérêts géopolitiques se renforcent mutuellement. Il fabrique un réseau complexe de relations de force en anticipant les tendances mondiales, qu'il s'agisse de l'intelligence artificielle, de la biotechnologie ou de la cybersécurité, redéfinissant les rapports de pouvoir et jouant un rôle de premier plan dans la transformation des relations internationales.
Une émission mené par Nicolas Stoquer.
La crise sanitaire du COVID-19 a mis en lumière une problématique majeure au sein de la science médicale occidentale : une perte massive de confiance et d'efficacité dans les systèmes de soins. Cette crise de confiance, exacerbée par des scandales tels que le PfizerGate, a révélé des failles profondes, où la collusion entre l'industrie pharmaceutique et les instances de régulation a remis en question l'intégrité des pratiques médicales. La gestion de la pandémie a également mis en exergue une méthodologie scientifique qui, loin de garantir une approche rigoureuse et objective, a parfois imposé une vision autoritaire, manquant de véracité scientifique.
Pour comprendre cette crise, il est essentiel de revenir aux fondements de la science médicale occidentale. Depuis la Renaissance, la médecine occidentale s'est distinguée par des avancées majeures, telles que la dissection des corps et la découverte des germes, qui ont révolutionné notre compréhension de la santé et de la maladie. La médecine, initialement basée sur l'observation et l'expérience, a progressivement évolué vers une science reposant sur des preuves tangibles. Cependant, cette évolution a également conduit à une forme de dogmatisme, où la méthodologie scientifique est devenue une norme parfois rigide, peu adaptable aux réalités complexes et variées de la santé humaine.
Aujourd'hui, nous sommes confrontés à un tournant décisif. La défaillance du système de santé occidental, la marginalisation des pratiques alternatives, et les dysfonctionnements des comités de surveillance sont autant de signes d'une crise profonde. Deux scénarios se dessinent : l'un, pessimiste, où cette radicalisation mène à une dégradation encore plus prononcée de la confiance et de l'efficacité des soins ; l'autre, optimiste, où cette crise offre l'opportunité d'une refonte en profondeur de notre rapport à la science médicale et à la santé, vers une approche plus holistique et respectueuse de la diversité des savoirs.
Ainsi, la crise actuelle n'est pas seulement une remise en question des méthodes, mais aussi une invitation à repenser la place de la science médicale dans nos sociétés, pour qu'elle puisse véritablement servir l'humanité dans toute sa complexité.
Les populations occidentales font aujourd'hui une utilisation massive des psychotropes, légalement au travers des prescriptions médicales et illégalement par l'usage de drogues.
Ceux-ci entraînant de fait une altération -temporaire- de l'état de conscience et vu les scandales récents liés à certains médicaments (la crise des opioïdes aux Etats-Unis notamment), il est plus que nécessaire de comprendre les retombées de telles pratiques en termes de santé publique, d'abord, et plus largement sur le plan anthropologique et culturel.
Émission du "Libre journal de géopolitique profonde", animée par Nicolas Stoquer.
Aujourd'hui, chaque moyen supplémentaire que nous donnons à l'Etat au prétexte de nous protéger des effets de sa politique (migratoire, économique, etc.) se retourne contre nous : l'Etat n'est plus la solution, mais fait désormais partie du problème.
Il s'agit alors de comprendre la généalogie et les fonctions objectives de l'Etat, afin de saisir le contexte politique général et les enjeux vitaux à venir
Émission du "Libre journal de géopolitique profonde", animée par Nicolas Stoquer.
La domestication est un processus ancestral par lequel les humains ont transformé les êtres vivants pour répondre à leurs besoins. Cette interaction crée une symbiose où les espèces domestiquées perdent souvent leur capacité de survie en milieu sauvage, devenant dépendantes des humains pour leur subsistance et leur protection.
Au-delà des plantes et des animaux, les humains eux-mêmes sont sujets à un processus de domestication. Ce n'est pas une simple adaptation passive, mais un modelage actif des aptitudes et des comportements à travers l'éducation, les normes sociales et les institutions. Cette domestication humaine vise à internaliser des caractéristiques génétiques et comportementales favorables à la société, tout en éliminant celles qui sont moins profitables.
La domestication humaine peut être tracée à travers l'histoire, des premières civilisations jusqu'à l'ère industrielle, les sociétés ayant constamment développé des méthodes pour façonner les comportements et les aptitudes des individus. Les Lumières ont introduit des idéaux humanistes et égalitaires, mais la domestication s'est poursuivie sous des formes plus subtiles et sophistiquées.
La domestication établit une relation de dépendance entre le domesticateur et le domestiqué, souvent au détriment de la liberté et de l'autonomie de ce dernier. Cette relation, autrefois perçue comme celle entre maître et domestique, a été dépersonnalisée par la civilisation industrielle pour réduire la dissonance cognitive et masquer les rapports de domination.
Intellectuel de sensibilité écologiste, chef d'entreprise et ancien homme politique, Laurent Ozon explore les implications profondes de la domestication sur l'Homme tant ce processus soulève des questions cruciales sur la liberté, l'autonomie et les rapports de pouvoir dans nos sociétés modernes. Comprendre la domestication humaine, c'est aussi reconnaître la nécessité de réévaluer notre conception de l'individu et de la société, et de repenser les structures qui façonnent nos vies.
Dans un monde où la stabilité est plus que jamais un mirage, les puissances mondiales se réalignent dans un ballet complexe de stratégies et d'influences. C'est en compagnie de Laurent Ozon que nous explorons les évolutions attendues de 2024 à 2030, alors que se dessine un futur où la géopolitique se réinvente, oscillant entre coopération forcée et conflits ouverts.
Au sein d'un échiquier complexe où de vieux conflits se transforment et de nouvelles alliances se forment, il est essentiel d'en surveiller les développements pour tenter de déchiffrer le cours et, peut-être, trouver un chemin vers une paix durable ou, au moins, un mode de coexistence stable.
L'axe Paris-Berlin-Moscou pourrait-il bientôt avoir une nouvelle actualité ? Laurent Ozon, chef d'entreprise et prospectiviste, accompagné d'Edouard Husson, historien spécialiste de l'Allemagne, nous dressent le portrait d'une Europe en difficulté et reviennent sur l'histoire et l'avenir des relations franco-russe-allemandes.
- 0'00'30 : Paris-Berlin-Moscou
- 0'02'04 : La relation franco-russe s'est construite sur les alliances géostratégiques
- 0'03'25 : La puissance maritime anglo-saxonne
- 0'05'18 : Washington-Londres-Bruxelles ou l'Occident
- 0'07'10 : L'Allemagne
- 0'08'30 : La place de l'Europe
- 0'09'08 : Le plan Schlieffen
- 0'10'00 : La Russie, les Etats Unis et la Chine
- 0'11'00 : L'Occident choisit la guerre de 2e génération contre la Russie
- 0'15'40 : Les Etats-Unis tentent d'installer le scénario coréen en Ukraine
- 0'17'00 : Le terrorisme intellectuel
- 0'19'20 : La France va mal
- 0'21'05 : L'état profond américain et les néoconservateurs
- 0'24'10 : La guerre de la 4e génération
- 0'25'06 : Les guerres de l'opium
- 0'27'30 : Les budgets militaires russe et otanien
- 0'30'20 : La guerre est le résultat de la nature d'une société
- 0'31'40 : La déstabilisation des sociétés par l'Occident
- 0'32'30 : L'Occident mène une guerre permanente contre sa population
- 0'35'40 : L'espoir donné par la Russie
- 0'38'40 : Sur le plan optico-politique, la Russie c'est le point fixe
- 0'39'45 : L'axe Paris-Berlin-Moscou ne peut pas être restauré
- 0'41'35 : Les axes Paris-Alger/Berlin-Ankara/Moscou-Pékin vont dominer d'ici 10-20 ans
- 0'44'21 : Le seul exemple de la coopération Paris-Berlin-Moscou : la guerre de l'Irak
- 0'45'45 : Chirac, Schröder et Poutine en 2003
- 0'47'42 : Une lutte féroce entre les Français et les Allemands autour du gazoduc
- 0'50'20 : Paris-Moscou vs. Moscou-Berlin
- 0'52'30 : Le pacte germano-soviétique
- 0'53'23 : Les années 1960-1970
- 0'57'17 : La France comme nation politique, l'Allemagne comme nation économique
- 1'00'45 : Les affrontements France/Russie vs. Allemagne/Russie
- 1'02'53 : L'Allemagne de l'Ouest et la guerre germano-soviétique
- 1'05'10 : Poutine et les messages à l'Allemagne et à la France
- 1'06'40 : Les Etats-Unis cassent les relations russo-allemande et franco-allemande
- 1'08'06 : La transition écologique
- 1'09'50 : L'avenir des relations Russie-Allemagne
- 1'11'05 : La France et sa politique indépendante, le réveil ?
- 1'14'34 : Pourquoi nous pouvons être intéressants pour la Russie ?
- 1'15'39 : Comment dialoguer avec la première puissance militaire du monde ?
- 1'17'37 : Deux partis principaux en Allemagne