Notre conseiller historique, pour cette série d'émission, est Michel Pastoureau. Conseiller historique ? Mieux encore ! Sur le sujet des maîtres-livres du Moyen Age, un maître-es-arts. Un guide sur les routes où les jongleurs nous attendent pour réciter leurs strophes. Un poisson-pilote qui nous fera distinguer les sources des grands textes du lit des fleuves où ils se glissent. Un jongleur qui attirera les voyageurs par ses récits.
Il y aura des batailles si merveilleuses et si puissantes que rien de si fort ne fut avant ni depuis. Mais Michel Pastoureau contera aussi les ruses de Renart qui n'ont pas besoin d'autres armes que celles de l'intelligence. Il y aura des bêtes rêvées et d'autres réelles et encore des animaux au statut indéterminé comme la licorne, à moins que ce ne soit l’unicorne. Il y aura, dans les chansons de geste, des héros tout d'une pièce comme Roland et d'autres, dans les légendes arthuriennes, qui seront plus subtils. Dieu sera avec eux ou aussi bien les laissera crier en vain dans le désert.
Émission "La Marche de l'histoire", animée par Jean Lebrun.
Toute littérature est le reflet et le modèle de la société qui la produit. Les romans de la Table Ronde, écrits et lus dans toute l’Europe des XIIe et XIIIe siècles, n’échappent pas à cette règle. En racontant les aventures merveilleuses du roi Arthur et de ses chevaliers, ils mettent en scène une société imaginaire qui est à la fois un miroir - déformé mais grossissant - de la société féodale alors en train de se réorganiser, et un idéal propre à influencer les comportements de leur public jusque fort avant dans le Moyen Âge finissant.
Transposant dans l’univers littéraire les codes et les usages de l’aristocratie, ils les modifient et proposent en retour, à une large partie de la société, de nouveaux systèmes de valeurs et de nouveaux modes de sensibilité.
Toute littérature est le reflet et le modèle de la société qui la produit. Les romans de la Table Ronde, écrits et lus dans toute l’Europe des XIIe et XIIIe siècles, n’échappent pas à cette règle. En racontant les aventures merveilleuses du roi Arthur et de ses chevaliers, ils mettent en scène une société imaginaire qui est à la fois un miroir - déformé mais grossissant - de la société féodale alors en train de se réorganiser, et un idéal propre à influencer les comportements de leur public jusque fort avant dans le Moyen Âge finissant.
Transposant dans l’univers littéraire les codes et les usages de l’aristocratie, ils les modifient et proposent en retour, à une large partie de la société, de nouveaux systèmes de valeurs et de nouveaux modes de sensibilité.
Honoré de Balzac, martiniste, écrivait dans son roman Les Illusions Perdues : "Il y a deux Histoires : l’Histoire officielle, mensongère, qui nous est enseignée, l’histoire – ad usum delphini – et l’Histoire secrète où se trouvent les vraies causes des événements, une Histoire honteuse."
Les sociétés secrètes jalonnent l’histoire de l’Humanité. Depuis le XVIIIe siècle, les Illuminés de Bavière et la Franc-Maçonnerie en sont de célèbres illustrations, mais, par delà les clichés véhiculés, ils demeurent méconnus.
Les trois invités de cette émission, l'essayiste Sébastien Jean, l'historien Jean-Claude Lozac’hmeur et l'ancien Vénérable Maître de la Grande Triade (Grande Loge de France) Karl Van der Eyken, nous amèneront à comprendre le fonctionnement, les influences et la tournure d’esprit de ces sociétés.
Le professeur médiéviste de l’université de Rennes 2 Jean-Claude Lozac’hmeur, n’a rien contre les francs-maçons. Ce qui le gêne, c’est la franc-maçonnerie en tant que réseau occulte, et son but caché...
"... Une organisation totalitaire du monde, d’où toute notion de primauté d’une nation sera exclue... Elle se réalisera inéluctablement, à son heure qui n’est pas encore venue et qu’il ne servirait à rien de vouloir avancer, car il ne faut cueillir que les fruits mûrs..."