La liberté d'expression, depuis maintenant plusieurs décennies, a sérieusement été mise à mal en France (lois liberticides, pouvoir des lobbies communautaires et des associations dites antiracistes, affaire Dieudonné).
Dans cet échange, Pierre-Yves Rougeyron et Jean Bricmont lient ce problème avec la perte de souveraineté française et tente de comprendre comment un débat public sain et ouvert pourrait être rétabli.
On aurait pu croire voici trente ou quarante ans que l'évidence des succès des sciences et des techniques allait continuer de valoriser celles-ci et que la démocratisation de la connaissance et de l'éducation allait détruire les croyances irrationnelles. Au nombre de celles-ci, on trouve les enseignements de l'Ecole de Francfort, qui ont beaucoup contribué au relativisme ambiant en instruisant le procès de la raison occidentale.
Il est vain de penser que l'opposition aux sciences vient des nostalgiques de l'âge préindustriel : les théoriciens de l'Ecole de Francfort descend en droite ligne des Lumières, mais pour en dénoncer finalement ses fondements, notamment l'idéologie du progrès.
Le but de cette conférence est de comprendre les mécanismes qui, au sein des théories développées par l'Ecole de Francfort, ont permis l'émergence de phénomènes irrationels, d'en examiner le contexte et les conséquences sociales et politiques et d'envisager les moyens de lutter contre ces tendances.
Le physicien eet professeur émérite de l'université de Louvain Jean Bricmont, régulièrement attaqués pour ses positions en faveur de la liberté d'expression, est l'auteur du livre La République des censeurs dans lequel il détaille ses positions et arguments tout en faisant un état des lieux de l'évolution de la liberté d'expression en France et en Europe au regard des lois qui l'encadrent.
Émission "Eurêka", animée par Vincent Lapierre.
Philosophiquement parlant, à quoi sert la liberté d'expression ? Et concrètement, quelles devraient être les moyens sa mise en oeuvre ? Enfin, plus prosaïquement, dans quel état est la liberté d'expression aujourd'hui en France ?
Pour en parler, Etienne Chouard reçoit Jean Bricmont. Ils font le point sur quelques affaires d'actualité où l'on voit la censure gagner du terrain (accusations d'antisémitisme envers les Gilets jaunes, affaire Chomsky), et reviennent sur le traitement des opposants politiques et des lanceurs d'alerte au vu de l'évolution récente du droit.
Émission "Jeudi Chouard : l'heure des citoyens constituant", animée par Didier Maïsto.
La mécanique quantique, dans son interprétation commune dite de l'École de Copenhague et telle qu'elle est généralement comprise par le grand public cultivé, aurait prouvé l'existence d'un "hasard intrinsèque" dans la Nature.
Pourtant, une alternative existe, parfaitement déterministe et réaliste du point de vue philosophique : il s'agit de la théorie de De Broglie-Bohm.
Et comme la petite histoire des sciences est imbriquée dans la (grande) histoire des événements politiques, c'est avec un regard croisé d'histoire de la physique et d'analyse de la guerre froide que Jean Bricmont nous introduit à cette controverse.
David L'Épée et Jean Bricmont croisent le fer autour de quelques questions qui les divisent : l'héritage des Lumières, le libéralisme, la Nouvelle Droite, l'idéal socialiste, la pensée de Michéa et l'avenir de la gauche.
L'occasion de comprendre quelques lignes de fractures qui traversent la pensée en rupture avec le catéchisme médiatique.
Le 02 octobre 1997 sortait le livre Impostures intellectuelles d'Alan Sokal et Jean Bricmont. Vingt ans après, nous retrouvons les deux mousquetaires de la raison dans un entretien en forme de bilan.
Ca si le postmodernisme y avait été vertement attaqué, force est de constater que l'usage fantaisiste de concepts des "sciences dures" continue en sciences humaines, malgré la multiplication récente des canulars "à la Sokal".
De l'usage des mathématiques par Alain Badiou à la psychanalyse, c'est encore et toujours le réalisme en matière de philosophie et d'épistémologie et la méthode scientifique qui sont bafoués.
Alan Sokal et Jean Bricmont nous invitent à nous réapproprier les écrits des grands penseurs rationalistes (Russell, Vuillemin, Granger, Bouveresse, Baillargeon) et à poursuivre le combat contre les pseudo-sciences et le charlatanisme.
Cette attitude ne peut être cohérente sans une défense acharnée de la liberté d’expression afin que la "culture de l'irrationalisme" - découlant de la mode intellectuelle du postmodernisme - puisse être réfutée serainement.
Dans ce débat entre Alain de Benoist et Jean Bricmont, c'est de liberté d'expression et de sa défense dont il est question, défense également de ceux qui sont constamment harcelés en justice et diffamés, en particulier sur certaines thématiques historiques qui restent taboues.
Une rencontre animée par François Belliot et le Collectif Cause Toujours.