Les mafias dans une société démocratique. Avec Jacques de Saint Victor pour le MoDem.


(0)
700 Vues
0 commentaire
09.04.2013

La mafia naît sur les décombres du "régime féodal" mais c'’est avec l'’avènement de la démocratie et du capitalisme qu'’elle connaîtra son essor. Elle s'’enracine très tôt à Naples, en Sicile, en Calabre et doit sa prospérité à des "pactes scélérats" passés avec une fraction de l'’élite politique et sociale, tel un pouvoir invisible qui va insidieusement corroder l’'ordre social.
Jacques de Saint Victor reconstitue dans la durée l'’histoire de ces sociétés secrètes et de leur expansion à travers le continent européen. Il visite leur berceau et en retrouve les premiers acteurs, aristocrates véreux, notables sans scrupules, fermiers parvenus, tueurs à la botte.… Il interroge les accointances invisibles de ces "sectes criminelles" avec la démocratie naissante et les suit dans leur conquête de l'’Amérique. Il révèle aussi l'’échec du fascisme à éradiquer une plaie mafieuse qui a su se jouer de son pouvoir totalitaire.
Avec la Guerre froide, on découvre la mutation affairiste des réseaux mafieux et la complexité de leurs méthodes pour parasiter l’'économie libérale. C'’est l’époque de l’'explosion du trafic de drogue, de l’'essor des paradis fiscaux, des compromissions de la banque vaticane et des scandales immobiliers, où se côtoient boss criminels, hommes politiques, industriels et financiers. Avec la chute du Mur, de nouvelles nébuleuses criminelles vont se faire jour en Europe, qui utiliseront ce "modèle" pour conquérir de nouveaux territoires.
Le phénomène mafieux n’est pas consubstantiel à la démocratie et pas davantage au capitalisme ; mais il est le mieux à même de tirer profit des insuffisances de l’'une et de l'’autre.

Une conférence qui s'inscrit dans les "Rendez-vous de la Démocratie", introduite par François Bayrou.

La laïcité est-elle encore adaptée au XXIe siècle ? Avec Jacques de Saint Victor et François Saint-Bonnet au Cercle Droit et Liberté.


(0)
985 Vues
0 commentaire
05.04.2019

La laïcité à la française est pourtant en principe on ne peut plus clair ! Elle se résume en deux grands principes extrêmement simples, posés par les deux premiers articles de la loi de séparation de l'Église et de l'État en 1905 : Article 1 "La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes" et Article 2 "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte."
À une époque où s'observe un retour en force du fait religieux, la mise en pratique de ces textes s'avère de plus en plus difficile.
La République peut-elle garantir la liberté de conscience de tous et supporter un signe d'oppression des femmes tel que le voile ? Peut-elle garantir le libre exercice d'un culte et l'égalité des citoyens sans subventionner le culte islamique en manque de lieux de prière ? Surtout, peut-elle garantir la fraternité et le vivre ensemble entre tous ses citoyens, à l'heure d'un fanatisme religieux meurtrier frappant partout dans le monde et d'une montée en force de revendications communautaires, allant d'une généralisation du Hallal à l'installation de crèches de la nativité dans certaines mairies ?
Pour tenter de démêler cet écheveau, les deux professeurs François Saint-Bonnet et Jacques de Saint Victor débattent ensemble.

Histoire de la République en France. Avec Jacques de Saint Victor à la Nouvelle Action Royaliste.


(0)
853 Vues
0 commentaire
20.05.2019

Pour de nombreux Français, la République prend naissance avec la Révolution française. Or la pensée républicaine est formulée par Aristote puis par Cicéron et la République s'institue dans les cités médiévales avant de trouver sa première conception moderne chez Jean Bodin.
La proclamation de la Première République en 1792 n'est pas un aboutissement : l'idée républicaine se déploie ensuite dans divers types de régimes et au sein de traditions politiques qui ne concordent pas ou s’opposent nettement : dans le républicanisme, on distingue des libéraux, des jacobins, des conservateurs, des plébéiens. Puis la Vème République tente une synthèse intellectuelle et institutionnelle sous la forme de la monarchie républicaine incarnée par le général de Gaulle.
Pour comprendre cette longue histoire et pour en débattre, le professeur d'histoire du droit Jacques de Saint Victor vient présenter sa monumentale Histoire de la République en France qu'il a co-écrite avec Thomas Branthôme.

La première contre-révolution (1789-1791) : la coterie des Aristocrates Noirs. Avec Jacques de Saint Victor sur Canal Académie.


(0)
1350 Vues
0 commentaire
01.05.2011

La contre-révolution paraît associée en France à la défense de l’absolutisme. Pourtant, à ses débuts, la plupart des premiers contre-révolutionnaires se sont opposés à la Révolution en se réclamant des doctrines d’opposition à la monarchie absolue d’Ancien Régime. Ces esprits ont même obtenu la convocation des États généraux.
Mais ils ont très vite été dépassés par les événements et se sont retrouvés désignés comme des "aristocrates". Ils n’ont pas pour autant renoncé à leur ambition d’établir en France une monarchie limitée. Et, s’ils restent attachés à "l’espace gothique" de la société d’ordres, certains se révèlent, comme Cazalès, très visionnaires sur les mécanismes du futur gouvernement parlementaire.
La pensée et l’action de ces contre-révolutionnaires, généralement méconnus, mettent en lumière la complexité des premiers courants conservateurs en France. Elles témoignent d’une sensibilité "libérale" conservatrice qui ferait, comme en Angleterre, la transition entre Montesquieu et Burke.

Les mafias, du local au global. Avec Jacques de Saint Victor sur France Culture.


(0)
1102 Vues
0 commentaire
29.11.2012

La mafia naît sur les décombres du "régime féodal" mais c'est avec l'avènement de la démocratie et du capitalisme qu'elle connaîtra son essor.
Comment l'expliquer ? Quels sont aujourd'hui les dangers que fait peser cet "ordre parallèle" sur notre société ? La liquidation de l'état-providence favorise-t-il ou non le développement de ces activités criminelles ?
Emission "Le Bien commun" conduite par Antoine Garapon.