La science, la métaphysique, la religion et la question de leur avenir. Avec Jacques Bouveresse au Collège de France.


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12.10.2012

Ernest Renan est souvent vu comme un laïcard forcené, n'ayant cessé de guerroyer contre la religion au nom d'une philosophie positiviste et progressiste.
Au-delà des clichés, quelles ont élé les positions de Renan sur le devenir des sciences, de la métaphysique et de la religion ?
Son positionnement risquent d'en étonner plusieurs, et l'on trouve sous sa plume des mots bien plus réalistes que ce que nous voulons bien nous souvenir.

Quel statut pour la vérité scientifique ? Avec Jacques Bouveresse à l'Institut des Hautes Etudes pour la Science et la Technologie.


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25.08.2010

Jacques Bouveresse tente de répondre à cette question en présentant la pensée de Bertrand Russell, plus précisément les inquiétudes de cet auteur face aux promesses et aux dangers de la société scientifique.

La conférence est prononcée pendant l'université d'été 2010 ayant pour thème : "Quelle place pour la science dans le débat public ?"

Bertrand Russell, la science, la démocratie et la poursuite de la vérité. Avec Jacques Bouveresse au Collège de France.


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28.05.2010

Bertrand Russell est convaincu qu’une application stricte, par tout le monde, du principe selon lequel on doit s’efforcer de ne croire, autant que possible, que des choses vraies ou qui du moins ont des chances raisonnables d’être vraies, si elle introduirait assurément des changements importants dans la vie sociale et politique, n’aurait pas le genre de conséquences catastrophiques que l’on prédit généralement.
L’illusion et le mensonge ne sont peut-être pas indispensables à la vie en société à un degré aussi élevé qu’on le croit la plupart du temps. Ils ne devraient en tout cas pas l’être dans des sociétés qui ont la prétention d’être réellement démocratiques.

La raison et le réel. Avec Jacques Bouveresse et Claudine Tiercelin à Citéphilo.


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17.11.2012

Dès ses premiers ouvrages consacrés à la philosophie de Wittgenstein, Jacques Bouveresse dénonçait la "mythologie savante", "l'enthousiasme théorique" et le caractère "ensorcelant de certaines productions de l'intellect", qui transforment les hypothèses en préjugés, les théories en mythes et les doctrines en modes intellectuelles. En 1987, le geste destructeur du Mythe de l'intériorité, qui expose les séductions illusoires de l'idéalisme et de l'intuition, constitue une prise de position en faveur de la raison et du réalisme.
Mais quelle est cette "raison" que défend Bouveresse et qui lui vaut une position marginale dans le paysage philosophique français ? Quel est le rapport de Bouveresse à l'héritage des Lumières, mais aussi, à toute une tradition du rationalisme français, axé sur la philosophie du langage et de la connaissance ? L'attachement de Bouveresse à la raison, s'il ne se traduit pas par une doctrine, s'exprime à travers son engagement, sa pratique, sa conception de la philosophie ou encore son attrait pour des penseurs "mal famés" comme le satiriste Kraus ou les positivistes du Cercle de Vienne.
Développant une "philosophie des petits pas", à l'épreuve de l'argumentation et des faits, mais aussi profondément réactive, marquée par des choix et des combats, l'œuvre de Bouveresse est considérable et c'est à ses multiples sources, parfois difficiles à conjuguer, ainsi qu'à ses cibles, que nous souhaitons la confronter.
Face à l'irrationalisme contemporain, au scepticisme et au relativisme, Jacques Bouveresse et Claudine Tiercelin partagent une exigence de raison et un certain souci du réel.
Comment défendre une position rationaliste renouvelée ? La connaissance du réel passe-t-elle par une "métaphysique scientifique" ou par une autre voie ? Ce sont les pouvoirs et les limites de la raison, ainsi que notre accès au réel et l'importance du réalisme que nous explorerons ainsi avec eux.

L'échange est introduit et modéré par Sophie Djigo.

L'irrationalisation de la religion. Avec Roger Pouivet au Collège de France.


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28.05.2013

Alors que le Christianisme historique défendait une vision fondamentalement rationnelle de la croyance (théologie naturelle), le XXe siècle a vu se développer une approche privilégiant l'expérience et l'émotion contre la raison.
Comment et pourquoi se processus s'est-il accompli ?
Est-il encore possible d'imaginer une conception rationnelle de la religion chrétienne ?

La diversité du domaine des raisons. Avec Pascal Engel au Collège de France.


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28.05.2013

Avons-nous des raisons différentes de croire, d'agir et de sentir ? Ou pouvons-nous imaginer une rationnalité englobante et définitive qui unifierait ces domaines ?
Dans la lutte qui l'oppose aux penseurs post-modernes adeptes des rationnalités fragmentées et diverses, Pascal Engel défend une position rationaliste et réaliste de notre rapport au monde.

Ironie de l'histoire ? Avec Jacques Bouveresse au Théâtre des idées du Festival d'Avignon.


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20.07.2010

L'histoire a-t-elle un sens ? Quelle signification lui accorder ? Quelle direction lui donner ?
La question ne cesse de tarauder l'humanité. L'histoire est souvent apparue comme la manifestation d'un sens caché. Guidée par l'Esprit ou L'Idée, animée par la Raison, l'histoire humaine accomplirait, selon Hegel et ses descendants, sa destinée cachée, en dépit ou grâce aux passions des hommes qui la font. "Grand soir" et "Fin de l'histoire" apparaissent ainsi comme l'envers et l'endroit d'une même conception téléologique du devenir historique.
D'autres, au contraire, s'appuient sur son caractère "insensé" pour justifier la fatalité. Et Robert Musil s'avère être un précieux guide afin de déjouer ces deux visions opposées. Car il montre que l'histoire a besoin d'une direction, mais pas d'un but.
A une époque caractérisée par l'éternel retour de la pensée consensuelle et des impostures intellectuelles, il n'est pas inutile de retrouver la pertinence de ceux qui, de Robert Musil à Karl Kraus, de Victor Klemperer à George Orwell, ont trouvé dans la critique, l'ironie et la satire les armes théoriques et stylistiques appropriées pour mettre au jour les illusions ou les inégalités les plus manifestes.

La littérature, la vérité et la connaissance. Avec Jacques Bouveresse à Marseille.


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22.03.2012

De même que la morale de l’écrivain donne souvent, à tort ou à raison, l’impression de ressembler à une morale d’exception, faut-il considérer que la vérité et la connaissance littéraires ne peuvent relever, elles aussi, que d’une théorie de la connaissance ou d’une épistémologie d’exception ?
Conférence donnée dans le cadre des rencontres proposées par "Échange et diffusion des savoirs" dont le thème de la saison 2011–2012 est "Miracles et mirages de la représentation : vérité, fiction, connaissance".