L'identité européenne et française, c'est quoi ? Avec Dominique Venner sur Radio Courtoisie.


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25.11.2009

L'historien Dominique Venner anéanti ici la thèse jacobine républicaine selon laquelle la nation française serait une construction de l'Etat, mais bien plutot le fruit d'une maturation historique et civilisationnelle.
Il situe sa définition de l’identité française dans la continuité de celle livrée par l’historien Fernand Braudel (1902-1985), historien de la longue durée, auteur de "L’Identité de la France" : "Un Français est un condensé d'Européen", en raison même des origines qui sont celles du peuple français, dans lesquelles on retrouve les vieilles racines franques, gauloises, germaniques, etc. Fernand Braudel ajoute que, dans toute l'Europe, on trouve des modèles de moeurs (modèle familial, mariage, funérailles, divorce, image du corps, place de la femme dans la société, visibilité de la femme, idée de l'amour, idée de la vie et du trépas) ne présentant aucune différence fondamentale entre la vision que l'on a en France et la vision que l'on a dans l'ensemble de l'Europe occidentale.
Les français sont également membres d'un très vieux peuple qui n'est pas une construction politique. Toute la réalité de l'histoire française montre que le peuple français, sa langue, ses moeurs ne doivent rien en tant que tels à l'Etat. C'est ainsi que, dès le XIe et le XIIe siècles, nous avons les preuves littéraires d'une spécificité française puissante, à travers ces oeuvres fondamentales que sont La Chanson de Roland (XIe s.), première oeuvre immense en très vieux français, dans Tristan et Iseult (XIIe s.), dans le Lancelot ou le Perceval de Chrétien de Troyes à la fin du XIIe siècle, tous monuments primordiaux d'une francité bien enracinée dans un socle européen.

Emission du Libre Journal de Gérard Marin.

Qu'est-ce qui unit une nation ? Avec Alain de Benoist chez Fils de France.


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2014

Il existe aujourd'hui un problème typiquement moderne qui affecte les français dits “de souche” ainsi que les français immigrés : il s'agit de la question de l'identité.
Quel sens peut avoir aujourd’hui cette notion “d’identité” ? Comment doit-elle être posée ? De quelles façons peut-elle être reconnue ? Pourquoi n’avons-nous plus la capacité de transmettre ? Comment penser la présence d'une forte population musulmane sur les terres françaises ?
Ce sont quelques unes des questions auxquelles Alain de Benoist essaie de répondre.

La Grande Séparation : pour une écologie des civilisations. Avec Hervé Juvin sur Radio Courtoisie.


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13.11.2013

Un large accord existe désormais sur la nécessaire préservation de la biodiversité.
Mais qu'en est-il de la diversité humaine ? Et de la diversité des cultures ?
Hervé Juvin nous invite, en grand voyageur, à sauver les différentes manières d'être homme, aujourd'hui laminées par une mondialisation se résumant à un développement économique aveugle et à l'indifférenciation juridique.

Immigration, islam : quelles solutions pour sortir de l’impasse ? Débat entre Albert Ali et Laurent Ozon à Nice.


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22.06.2013

La France doit-elle accepter de voir sa substance démographique changer définitivement à l’horizon 2050 ? A l’inverse, les populations d’origines étrangères présentes en France ne pourraient-elles pas devenir pour elle un atout face au mondialisme ?
Après trente années de "doxa" sos-racisme, comment déconstruire le chaos communautariste ? Une "décroissance migratoire" est-elle envisageable ?
Les deux auteurs ont pu débattre ensemble de ces problématiques centrales pour l’avenir de notre peuple et de notre civilisation.
Ce débat a été l’occasion de s’appercevoir qu’au delà des deux approches qui certains voudraient irréductibles (assimilationniste, différentialiste), existe une réelle convergence.
A l’heure où notre pays achève de se dissoudre dans le magma mondialiste, il est fondamental d’aller au cœur des problématiques d’identité nationale et d’immigration. C’est bien dans la confrontation des points de vue des hommes de bonne volonté que pourra naître la synthèse rectificatrice.

La fabrique d’une nation : la France entre Rome et les Germains des origines à nos jours. Avec Claude Nicolet sur Canal Académie.


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2005

Depuis le XVIe siècle, la question hante tous les Français. D’abord parce qu’elle les contraint à s’interroger sur leur origine même - Germains ou Gaulois ? Et quelle royauté en découle, ce qui suppose de s’interroger sur la légitimité et la nature de ses pouvoirs.
A l’enjeu juridique se mêlent des préoccupations sociales et politiques : l’origine des distinctions et des privilèges de la noblesse, controverse derrière laquelle se profile l’affrontement séculaire entre prétentions de la papauté, du Saint Empire romain germanique et de la monarchie. Faut-il insister sur la continuité romaine ou la rupture germanique et, dans ce cas, admettre la suprématie d’une autre "race" avec les conséquences nationalistes que l’on imagine au XIXe et XXe siècles ? Il ne manque même pas les enjeux culturels avec la place accordée (ou non) au Moyen-Age et cet art "gothique" présenté comme barbare.
Claude Nicolet propose ici non seulement un réexamen de notre histoire, via notamment un autre découpage historique depuis l’Antiquité, mais en osant, comme Renan, poser la question de ce qu’est une nation, il permet enfin de comprendre ce qu’est l’exception française.

Emission "Un jour dans l'histoire", animée par Christophe Dickès.

L'identité. Avec Zygmunt Bauman à l'Université de tous les savoirs.


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07.05.2000

Il y a eu une véritable explosion discursive ces dernières années autour du concept d' "identité" : aucun autre aspect de la vie contemporaine, n'attire, semble-t-il, autant d'attention de la part des philosophes, des spécialistes des sciences humaines et des psychologues.
Les "études d'identité" ne sont pas les seules à devenir rapidement une industrie florissante, cela va bien au delà - on peut même dire que "l'identité" est devenue maintenant un prisme par lequel d'autres aspects de la vie contemporaine sont reconnus, compris et examinés.
Par exemple, le débat sur la justice et l'égalité tend à être conduit en termes de "reconnaissance", on parle de culture en termes de différences, de créolisation et d'hybridité individuelles, de groupes ou de catégories, alors que le processus politique est encore plus souvent théorisé autour des problèmes liés aux droits de l'homme et aux "politiques de vie".
A l'ère de la "modernité liquide", Zygmunt Bauman se propose d'essayer de cerner ce concept tant invoqué d' "identité".

Le siècle de 1914. Avec Dominique Venner aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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15.04.2010

La guerre de 1914 fut l'événement fondateur du XXe siècle. Après avoir tué neuf millions d'hommes, cette guerre liquida les trois empires et les aristocraties qui charpentaient l'Europe.
De ce séisme, tout le reste a procédé : de terribles colères et d'immenses espoirs, la montée des utopies révolutionnaires et l'avènement de régimes nouveaux, puis une Seconde Guerre mondiale plus destructrice encore que la Première.
Elle engendra le déclin de l'Europe, la décolonisation, la destruction de la sociabilité européenne, l'américanisation des mœurs, l'immigration et le terrorisme.
Après 1918, sur les décombres de l'ancienne Europe, quatre figures, le président américain Wilson, Lénine, Mussolini et Hitler ont incarné les grandes utopies du XXe siècle. Ils sont à l'origine de la lutte sans merci de quatre systèmes rivaux. De celle-ci, qui occupa une large partie du siècle, est issu le monde dans lequel nous vivons.

Finitude et ouverture : vers une éthique de l'espace. Sur les fondements de la société. Avec Peter Sloterdijk à l'Université de tous les savoirs.


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25.11.2000

"La différence topologique originelle entre l'intérieur et l'extérieur s'impose dans un premier temps sans jalons matériels massifs ; sur elle repose l'univers magique des identités qui, dans la plénitude démesurée de ses réalisations isolées, répète constamment la loi de la production d'espace dominée par l'endosphère."
Dans cette constatation, le philosophe Peter Sloterdijk trouve matière à une réflexion sur la manière dont un groupe humain parvient à créer, sans même avoir recours aux murs, la "serre relationnelle" qui mènera les individus du groupe à leur optimum relatif. Il s'interroge sur la notion "d'intérieur", et sur le rôle de l'étrangeté dans la création des cultures au sein de "sphères" d'où l'on a exclu le mal.
Une réflexion hors du commun sur la genèse de la sphère sociale et sur le rôle du "bien" et du "mal". Pour tenter de répondre à ces questions, l'exposé prendra appui sur le repérage des ruptures qui ont caractérisé, entre l'Antiquité et le XXe siècle, la longue histoire du livre, de l'édition et de la lecture.