L'avenir de la résistance. Avec Laurent Ozon en Live Facebook.


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23.05.2017

L’offre politique dite "patriotique" ne peut changer notre monde et contribuer à la refondation des imaginaires collectifs, des modèles économiques ou technologiques. Dépassée sur tous les plans, elle condamne une population fragile, rongée par la peur, la colère et livrée aux expérimentations des élites cognitives acquises à la liquidation.
Communautés solides des perdants de la mondialisation contre société liquide des seigneurs de la netocratie planétaire ? Pour le moment, ces derniers ont plusieurs coups d’avance.

Politeia : introduction à la philosophie politique. Avec Eric Guéguen pour le Bréviaire des Patriotes.


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2017

Ces émissions constituent une très bonne introduction aux grandes problèmatiques politiques. Politique est ici à prendre au sens où l'entendaient les anciencs, soit l'art d'accorder l'individu (l'un) et la communauté (le multiple). 
L'approche thèmatique nous montre comment l'aspect politique des problèmes auxquels nous sommes confrontés est aujourd'hui réduit à la portion congrue. Mais pouvons-nous espérer résoudre les grandes questions de notre temps sans agir politiquement ?

Identité sociale et identité personnelle. Avec Clément Rosset à Barcelone.


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19.01.2009

Si votre absence totale d'originalité vous désespère, si la question de votre identité profonde vous hante, écoutez cette conférence de Clément Rosset qui pourrait bien vous délivrer de quelques interrogations inutiles.
La légèreté de son intervention à l'humour cathartique tranche avec le sérieux de son projet philosophique : à l'instar de penseurs tels que Montaigne ou Pascal, Clément Rosset, tenant notre identité sociale pour la seule identité réelle et la prétendue identité personnelle pour une illusion absolue, tente de nous révéler l'inanité de toute introspection. "La connaissance de soi est à la fois inutile et inappetissante (...) Et moins on se connaît, mieux on se porte."
Ainsi, la question "Qui suis-je ?" constitue un frein tant à l'existence qu'à l'activité. En effet, l'exercice de la vie implique une certaine insouciance de soi sans laquelle on n'entreprend jamais rien...

Le féminisme de l'égalité et le féminisme de la reconnaissance face à la réalité. Avec Nancy Fraser pour la société Louise Michel au Lieu-dit à Paris.


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25.10.2012

Le féminisme s’est divisé face à des questions comme celle du voile. Car trop souvent, le féminisme de la première génération (celui de la redistribution) a ignoré les apports du second féminisme (celui de la reconnaissance).
Comment cette histoire s’est-elle élaborée ? Comment pouvons-nous appendre à combiner les deux apports ?

L'impuissance française. Avec Christian Harbulot et Eric Delbecque au Cercle Aristote.


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18.04.2017

Tandis qu'en France la haine de soi et le malaise identitaire ont pris le dessus sur le désir d'assumer son héritage et de faire évoluer ce qui mérite d'être rénové ; tandis que nos élites veulent sortir de l'Histoire et nous offrir la triste jouissance d'un éternel présent faussement festif ; tandis que l'on répète à tort que la France est un pays malade, en déclin, voire en état de mort imminente... Eric Delbecque et Christian Harbulot montrent que le mal dont elle souffre relève plutôt d'une incapacité à penser son avenir, paralysée qu'elle est par une véritable idéologie de l'impuissance, répandue dans nos élites, qui empêche toute élaboration stratégique de grande envergure.
Aussi nous invitent-ils à entrer en résistance pour renouer avec une logique positive d'accroissement de puissance. Pour cela, il s'agit avant tout de refaire nation et de forger une cohésion fondée sur une éthique de responsabilité, qui réconcilie les élites et les citoyens ; il s'agit aussi de se libérer de la confusion acharnée qui est faite entre morale et stratégie diplomatique.
Car cette France riche de ces siècles d'histoire, cette France qui est à la fois un héritage, un présent et un horizon, fait partie de ces nations qui peuvent porter un autre regard sur la mondialisation, éloigné des caricatures de la "destruction créatrice" tout comme des impasses du repli sur soi vindicatif.

Mythes historiques et repentance : le complexe occidental. Avec Alexandre Del Valle sur Radio Courtoisie.


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07.07.2014

Nos sociétés occidentales sont victimes du virus de la culpabilisation collective. Véritable arme de "destruction massive", cette culpabilisation est mise en oeuvre sous la forme de "mythes fondateurs" qu'Alexandre Del Valle analyse un à un : les croisades, les "ténèbres" du Moyen Age, la diabolisation de l'Eglise catholique, la "dette" envers la science arabo-musulmane, Al-Andalus, les accusations d'esclavagisme, de colonialisme et de racisme à sens unique, la "mondialisation heureuse" et les dérives de l'Union européenne.
Persuadé que la "guerre des représentations" est la clef de tous les conflits, il poursuit en identifiant le processus de désinformation à l'origine de cette manoeuvre de déstabilisation collective.
Selon lui, la culpabilisation pathologique qui sape les fondements mêmes de nos sociétés ouvertes est aux antipodes de la saine capacité à s'autocritiquer, car loin d'aider les peuples à tirer les leçons du passé, elle est fondée sur la haine de soi et attise celle de l'Autre à notre endroit.
Afin de retrouver l'estime de soi, condition nécessaire pour être respecté par les autres, Del Valle invite la France et ses alliés occidentaux à mettre en oeuvre d'urgence une thérapie globale de déculpabilisation.
Il montre enfin en quoi la survie géopolitique des nations occidentales dans le nouveau contexte multipolaire passe par leur capacité à substituer à leurs prétentions universalistes, souvent contre-productives, un recentrage stratégique et une réappropriation de leur identité propre, dont le monde slavo-orthodoxe, trop souvent diabolisé, est l'un des piliers.

Emission du "Libre Journal de Charles Zorbib", animée par François Costantini.

Atelier de ré-information active n°2. Avec Lucien Cerise chez E&R à Lille.


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21.05.2016

En 2017, le Pouvoir gouverne toujours par le chaos et le pilotage de la guerre de tous contre tous. Autrement dit, le Pouvoir ne fait plus la guerre directement, mais il veut nous faire faire la guerre à sa place, c’est-à-dire qu’il cherche à nous entraîner au moyen d’appâts dans des conflits dont il sera le chef d’orchestre inapparent. Application systématique d’un "diviser pour régner" furtif, ni vu, ni connu.
Pour ne pas se laisser hameçonner et entraîner de manière subliminale dans des conflits triangulés, un travail de ré-information est nécessaire. La notion de ré-information, qui succède à l’information et à la désinformation, est bien connue, mais pourquoi parler de "ré-information active" ? Parce que, dans un premier temps, la ré-information est seulement "défensive". On se ré-informe en partageant des informations entre gens qui pensent la même chose. Or, ce n’est plus suffisant aujourd’hui et il faut passer à la vitesse supérieure : chacun doit devenir lui-même un agent actif de ré-information autour de lui, dans la famille, chez les amis, au travail, sur les réseaux sociaux.
Il faut devenir un agent d’influence, un spin doctor, en se formant aux méthodologies de retournement de l’opinion et d’ingénierie sociale appliquées dans les think tanks. Cela revient à fonctionner sur le mode du réseau de Renseignement, comme le font les lobbies et les sociétés de pensée, qui ont quelques longueurs d’avance sur le bon peuple, peu habitué à ce qui ressemble fort à une double vie et à des relations empreintes de faux-semblants. Mais nous n’avons pas le choix : reprendre le pouvoir se fera dans l’institution, en élaborant une vraie stratégie d’infiltration du Système et de contamination virale et capillaire.
Ce second atelier a pour objectif de poursuivre une dynamique stimulante de passage à l’action, appuyée sur l’observation des bonnes pratiques de communication qui permettent de se réarmer mentalement, et surtout de réarmer notre entourage afin de gagner la guerre culturelle, au sens de Gramsci, qu’on appelle aussi guerre de l’information, guerre psychologique, guerre cognitive.
Le but final est simple : imposer notre hégémonie culturelle pour endiguer celle du mondialisme et de ses diverses facettes morbides. Concrètement, localement, appliqué au cas français, cela signifie en finir totalement avec la pensée libérale-libertaire issue de Mai 68 et donc de "dé-soixante-huitariser" définitivement les esprits, au nom de la lutte contre le capitalisme et ses dérives transhumanistes.
N’attendez plus, ré-informez !

L'invention des nations : creuset de l'identité moderne ? Avec Anne-Marie Thiesse et Irène Hermann à Lausanne.


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23.09.2016

L’observateur des évolutions politiques des dernières décennies ne peut qu’être frappé par une conjonction d’apparence paradoxale : l’approfondissement continu du processus de la mondialisation, et la reviviscence des nationalismes – le symptôme le plus apparent en est la progression électorale des partis d’extrême-droite.
Avec l’aide d'Anne-Marie Thiesse et d'Irène Hermann, nous tentons de comprendre ce qui nous pousse à sortir nos drapeaux et à appeler au renforcement des frontières, en cernant les ressorts des réflexes nationalistes.
A cette fin, les intervenantes reviennent longuement sur le moment de la constitution des nations modernes et sur leur maintien depuis lors.

Une conférence organisée par le Groupe vaudois de Philosophie, qui s'insère dans le colloque "La nation, notre avenir ?".