Résumant quinze ans de réflexion et d'enseignement, de voyages au cœur des armées de la planète et dans une tradition humaniste de haute culture, Henri Hude nous propose rien moins qu'une philosophie de la guerre, dans la lignée de Sun Tsu et de Clausewitz
Car dans le tragique de l'Histoire, ceux qui décident ont impérativement besoin de s'élever à l'universel pour apprécier objectivement les situations et les maîtriser efficacement.
La première question à laquelle il est nécessaire de répondre est à qui se posent ces problèmes éthiques. Aujourd'hui les problèmes éthiques posés par les nouveaux conflits dans le domaine militaire concernent le militaire, le politique, le scientifique, le philosophe, citoyen ?
Il n'y a pas spécialement de nouveauté en éthique militaire mais plutôt une exacerbation de certains phénomènes qui existaient déjà. Il s'agit notamment de l'intrusion des moyens de communication de masse qui révolutionne l'articulation du militaire et du politique. La guerre devient un moyen de communication.
Les principes de la "guerre juste" sont également touchés : comment satisfaire l'obligation morale de lutter efficacement contre l'adversaire si le combattant terroriste se déguise en non-combattant ?
Une conférence de l'Observatoire de la modernité.
Henri Hude, professeur à l'Ecole Saint-Cyr Coëtquidan, nous propose une analyse du politiquement correct considéré comme un fait universel de la pression sociale. Celui-ci se caractérise par une pression à la fois contrôlable et excessive, tendant à inculquer des conceptions en parties utopiques et aboutissat à un déni de soi-même.
Il convient de voir alors comment fonctionne le politiquement correct et le principe d’autonomie ainsi que sa relation avec le libéralisme.
Henri Hude nous éclaire sur les racines et l’évolution du phénomène Tea Party, souvent mal compris en France.
En effet, ce parti s'inscrit dans une tradition bien américaine de révolution démocratique des classes moyennes visant à renover le personnel politique et à réaffirmer les valeurs traditionnelles de la politique americaine (la primauté de la constitution).
Dans cette optique, ce mouvement est interprété comme un sursaut de conscience de la classe moyenne qui se réapproprie le pouvoir, sans idéologie.