Vietnam, Liban : comment les démocraties perdent leurs guerres. Avec Elie Baranets pour l'IRSEM.


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26.02.2019

À en croire les spécialistes, les démocraties bénéficient d'un avantage militaire décisif. Cela n'empêche pas ces dernières de connaître des difficultés récurrentes, comme le montrent leurs déboires récents. Pourquoi ?
De la guerre naissent des impératifs qui procurent aux gouvernants l'occasion d'accroître leurs pouvoirs. Mais le comportement non démocratique de décideurs qui abusent le public sur la réalité de leurs objectifs finit par se retourner contre eux. Ils se condamnent à élaborer leur stratégie dans l'optique de la maquiller, privilégiant la discrétion à l'efficacité. Ces pratiques nourrissent la contestation en interne, jusqu'à rendre l'effort de guerre insoutenable politiquement.
Alors qu'il est courant d'affirmer que la démocratie nuit à la bonne conduite des opérations armées, Elie Baranets montre au contraire que c'est de son déni que provient la défaite.
Comment le pouvoir parvient-il à contourner ainsi la démocratie ? Comment les acteurs politiques réagissent-ils face au mensonge et à la dissimulation ? Quels sont les effets concrets de ces stratagèmes sur le cours de la guerre ?
C'est en s'appuyant sur une étude méticuleuse des campagnes militaires menées par les États-Unis au Vietnam et par Israël au Liban qu'il répond à ces questions aussi cruciales qu'actuelles.

Émission "Le Collimateur", animée par Alexandre Jubelin.

Panorama de la colonisation française. Avec Alain Ruscio sur Radio Libertaire.


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17.07.2018

L'historien Alain Ruscio a mis en chantier une entreprise titanesque, celle qui vise à la publication d'une encyclopédie exhaustive de la colonisation française.
Alors que plusieurs tomes sont déjà disponibles, c'est l'occasion de revenir sur quelques épisodes marquant de l'histoire coloniale de la France, notamment l'expérience douloureuse de la colonisation et de la décolonisation en Algérie.

1969 : les philosophes américains entrent en guerre. Avec Mathieu Hauchecorne sur France Culture.


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02.10.2019

En 1969 aux Etats-Unis, Richard Nixon devenait président des Etats-Unis le 20 janvier, Neil Armstrong était le premier homme à marcher sur la Lune le 20 juillet, Janis Joplin chantait à Woodstock en août, 250'000 personnes manifestaient contre la guerre au Vietnam à Washington en novembre et le poète Jack Kerouac mourrait le 21 octobre en s'interrogeant sur la place qu'il occupait en tant qu'écrivain dans la société...
Comment, alors, les contestations étudiantes ont-elles remis en cause le primat de la philosophie analytique ? En quoi l'ouvrage Théorie de la justice de John Rawls, publié dans ce climat d'émeutes, a-t-il marqué le basculement de la pensée américaine vers une philosophie politique et engagée ?

Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Adèle Van Reeth.

De JFK au 11 Septembre : 50 ans de manipulations. Avec Laurent Guyénot pour Kontre Kulture.


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05.2014

Après une enquête minutieuse sur les réalités de l' "Etat profond" américain, Laurent Guyenot revient sur les différentes thèses expliquant l'assassinat de John F. Kennedy.
Il aborde également l’influence politique d'Israël aux États-Unis et dévoile les éléments sérieux qui permettent de suspecter l'implication de réseaux israéliens dans les attentats du 11 septembre 2001.

Nos chers amis américains. Avec Gabin et Denis pour l'Agence Info Libre.


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2015

L’Agence Info Libre nous propose de nous replonger dans l’histoire de la création des États-Unis d’Amérique.
Comment ce peuple qui n’a qu’une histoire de deux siècles est-il parvenu à contrôler la politique internationale ? En quoi ses idées de liberté et d’égalité peuvent être considérées comme fallacieuses et iniques quand elles sont rapportées aux différents éléments de l’histoire sciemment occultés par les élites depuis la création des États-Unis ? Pourquoi ce pays est-il devenu le chantre du mondialisme, gouverné par des gens qui ne sont élus par personne mais au nom des valeurs démocratiques ?

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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07.2016

Pour ce Grand Entretien couvrant l'actualité politique et géopolitique du mois de juin 2016, Pierre-Yves Rougeyron revient sur un grand nombre de sujets.

- 1e Partie -
 00 - Actualité du Cercle Aristote 00:10
Politique intérieure :
 01 – Béziers / Ose ta droite 03:18
 02 – Hooligans à l’Euro 09:07
 03 – Gel potentiel des pensions de retraite 13:00
 04 – Fin de la gestion de l’eau par les communes 19:10
 05 – LuxLeaks : condamnation des lanceurs d’alerte 22:38
 06 – Assassinat du couple de policiers français 24:28
 07 – Le patron de la DGSI évoque un risque de guerre civile 28:30
 08 – Laïcité : les oraux du bac décalés pour l’Aïd 29:40
 09 – Mort de Michel Rocard 30:47
 10 – AF : regain de vitalité ? 45:10
 11 – Interdiction de la fessée 50:36
Politique extérieure :
 12 – Dossier Brexit 51:35

- 2e Partie -
 13 – Vingt intellectuels français pour un nouveau traité 00:10
 14 – Orlando / port d’arme 17:37
 15 – Attentats d’Istambul / Erdogan 23:18
 16 – Elections législatives en Espagne 25:08
 17 – Victoire de V.Raggi à Rome 26:17
 18 – Colombie : vers un climat de paix ? 30:13
 19 – Changement de régime au Zimbabwe ? 37:00
 20 – Afrique du Sud : effondrement de l’ANC 38:30
 21 – Philippines : le "sulfureux" Duterte 45:50
 22 – Libye : démission de quatre ministres 57:10
 23 – Finlande : adhésion à l’OTAN ? 01:01:29
 24 – Bouclier anti-missile et armes nucléaires 01:07:54
Economie :
 25 – Greenspan pour l’étalon or 01:12:50
 26 – Rifkin et Toffler 01:25:32
 27 – Nassim Nicholas Taleb 01:28:46
Culture :
 28 – Journal Rupture 01:30:10
 29 – Mort de Maurice Dantec 01:30:51
 30 – Disparition de Michael Cimino 01:39:28
 31 – Conseil de lecture 01:54:36
 32 – Initiatives 01:57:48

Pol Pot, l'oubli qui nous est interdit. Avec Nicolas Tandler au Cercle de l'Aréopage.


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02.02.2015

"Pour construire l'économie [...] comme pour faire la guerre [...] la direction du Parti doit exercer son rôle directeur en employant une violence tranchante [...]." (Pol Pot, juin 1976.)
D'une famille cam­bodgienne aisée, il profita de divers enseigne­ments dans la capitale du pays, Phnom Penh. Parti compléter sa formation en France, il y découvre les Lumières avec Rousseau, la Révo­lution avec Robespierre, le marxisme avec Staline. Il néglige son école technique, et il doit retourner au pays sans diplôme. Il décide alors de devenir révo­lutionnaire professionnel.
Stoïque, il fait ses classes grâce aux communistes vietnamiens, qu'il hait, dans son for intérieur, comme ennemis héré­ditaires des Khmers. Devenu l'organisateur du Parti communiste à Phnom Penh, la chance le sert : le chef du PC est tué, et il prend sa place.
Le voici acteur d'une guerre tout à la fois civile et internationale. Avec des enfants-soldats vêtus de noir, ses troupes, les Khmers rouges, se multiplieront grâce aux erreurs de la puissante Amérique, aux divisions entre républicains et royalistes, au soutien de Hanoï. Le 17 avril 1975, Pol Pot atteint son but.
Trois ans, huit mois, vingt jours, le peuple khmer subira une expérience démente, à vif, qu'aucun utopiste social n'avait osée avant lui. Elle lui coûtera 1'700'000 morts (estimation basse).
Puis, Pol Pot fut vaincu dans une guerre éclair par le Vietnam. Il survécut deux décennies à sa défaite, divisant le monde à son propos, avant de mourir, esseulé.

La question post-coloniale : une analyse géopolitique. Avec Yves Lacoste à la Librairie Mollat.


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09.09.2010

La forte présence en France de ressortissants d'anciennes colonies est le principal paradoxe de ce que l'on appelle désormais la question post-coloniale. Dans le cas de l'Algérie en particulier, on aurait pu penser que les combattants d'une longue et douloureuse guerre d'indépendance ne voudraient plus avoir de liens avec l'ancienne métropole. Or de nombreux patriotes sont venus, après 1962, rejoindre de ce côté-ci de la Méditerranée des Algériens déjà installés pour des raisons économiques et qui n'entendaient pas rentrer chez eux. Les uns et les autres sont devenus majoritaires dans les "grands ensembles" qui avaient été bâtis pour des Français à la périphérie des villes au cours des années 1960 et 1970.
Depuis trente ans, ces "grands ensembles" ou ces "cités" sont le lieu d'émeutes déclenchées par des "jeunes" d'origine immigrée victimes de discriminations et du chômage. Souvent ces "jeunes" ne savent ni ne comprennent pourquoi ils sont nés en France et pourquoi leurs pères et leurs grands-pères se sont établis dans un pays qu'ils avaient âprement combattu. Leur sentiment de déracinement se double d'une fréquente ignorance des circonstances dans lesquelles leur patrie a autrefois été conquise et mise sous tutelle. Ils ne connaissent pas toujours non plus les débats et les conflits qui ont pu diviser les mouvements pour l'indépendance.
Afin d'éclairer la lanterne des ex-colonisés comme des ex-colonisateurs et de clarifier cette très complexe question post-coloniale, Yves Lacoste propose une analyse géopolitique et un récit historique. Analyse géopolitique pour décrire les rivalités de pouvoir qui ont facilité les entreprises européennes (notamment la traite des esclaves), récit historique pour comprendre le déroulement des conquêtes puis des luttes de libération.
Cette démarche se veut une contribution à l'apaisement des malentendus, des ressentiments, des rancœurs.