Professeur émérite, Gérard Conio est spécialiste de littérature russe. Ses inlassables efforts de traduction, d'édition et son implication dans l'organisation de nombreuses expositions ont permit au public francophone de mieux comprendre la production artistique et littéraire en Russie et sous le régime soviétique, notamment le mouvement nihiliste qui joua un grand rôle dans l'évolution intellectuelle de ce pays et dont les soubassement philosophiques résonnent beaucoup avec notre époque contemporaine.
Émission du "Libre Journal d'Aude de Kerros".
Professeur émérite, Gérard Conio est spécialiste de littérature russe. Ses inlassables efforts de traduction, d'édition et son implication dans l'organisation de nombreuses expositions ont permit au public francophone de mieux comprendre la production artistique et littéraire en Russie et sous le régime soviétique, notamment le mouvement nihiliste qui joua un grand rôle dans l'évolution intellectuelle de ce pays.
Émission du "Libre Journal d'Aude de Kerros".
Le très fin connaisseur de la société russe qu'est Gérard Conio, pour avoir enseigné la civilisation russe à l'université et traduit nombre de ses grands auteurs, nous propose un voyage fascinant dans la pensée de ce pays entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle.
Il explique la relation particulière qu'ont les Russes avec le Cosmos et revient sur l'idéologie du cosmisme russe, qui justifie la nécessité de la conquête spatiale de l'Homme, et ce à travers de grands auteurs et philosophes tels que Nikolaï Fiodorov ou Alexandre Tsiolkovski.
Émission "Histoire vivante", animée par Jacques Mouriquand.
"Le but de la novlangue était non seulement de fournir un mode d'expression aux idées générales et aux habitudes mentales [...] mais de rendre impossible tout autre mode de pensée. [...] [Cette langue] était destiné[e], non à étendre, mais à diminuer le domaine de la pensée, et la réduction au minimum du choix des mots aidait indirectement à atteindre ce but." George Orwell, 1984.
En revenant particulièrement sur l'expérience soviétique, Gérard Conio nous montre comment l'entreprise totalitaire implique nécessairement un travestissement de la langue.
Depuis l'occident, nous avons toujours du mal à comprendre pourquoi la capitale russe est comparée à la Rome antique.
Cette désignation, en tant que théorie politique, veut que Moscou, après être devenue la capitale du seul Etat indépendant orthodoxe, aurait reçu comme mission de protéger la foi et les traditions de la Rome impériale (première Rome) après la chute de Constantinople (deuxième Rome) en 1453.
Retour sur une histoire mouvementée avec Gérard Conion, éditeur, traducteur, et professeur émérite spécialiste du monde russe en général et de sa littérature en particulier.
La provocation est l’essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d’une décadence d’autant plus inexorable qu’elle a pris le visage du progrès. Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du "tiers inclus", à savoir l’espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s’installe à l’intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.
Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée : l’essence de la provocation est dans l’inversion des valeurs.
Et les catastrophes qui ne cessent d’ébranler le monde au nom de la démocratie et des "droits humains" sont la meilleure preuve de cette mystification qui s’appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir.
La provocation est l'essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d'une décadence d'autant plus inexorable qu'elle a pris le visage du progrès.
Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du "tiers inclus", à savoir l'espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s'installe à l'intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.
Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée : l'essence de la provocation est dans l'inversion des valeurs. Et les catastrophes qui ne cessent d'ébranler le monde au nom de la démocratie et des "droits humains" sont la meilleure preuve de cette mystification qui s'appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir.
La provocation est l'essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d'une décadence d'autant plus inexorable qu'elle a pris le visage du progrès.
Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du "tiers inclus", à savoir l'espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s'installe à l'intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.
Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée : l'essence de la provocation est dans l'inversion des valeurs. Et les catastrophes qui ne cessent d'ébranler le monde au nom de la démocratie et des "droits humains" sont la meilleure preuve de cette mystification qui s'appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir.