Présent, quarante ans de combat quotidien. Avec Francis Bergeron sur Radio Courtoisie.


(0)
422 Vues
0 commentaire
17.03.2021

Fin 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, parait le premier numéro du quotidien national et catholique Présent. Créé par quelques journalistes engagés, parmi lesquels François Brigneau et Jean Madiran, ce journal va très vite devenir l'un des vecteurs essentiels du combat national.
Quarante années après sa création, Présent est toujours… présent et, chaque jour, il contribue à la nécessaire réinformation des Français.
C'est de cette aventure exceptionnelle dont il a fait partie, dès le début, que Francis Bergeron, son actuel directeur, vient nous entretenir.

Émission "Voix au chapitre", animée par Anne Le Pape.

Éloge du sulfureux Henri Béraud. Avec Francis Bergeron sur Radio Libertés.


(0)
849 Vues
0 commentaire
30.05.2019

Alors que les éditions Dualpha viennent de rééditer, en un volume unique, trois pamphlets d'Henri Béraud (La croisade des longues figures, Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? et Les Raisons d'un silence), l'occasion était parfaite pour revenir sur la vie et l'oeuvre du romancier et journaliste Henri Béraud en compagnie de Francis Bergeron, en qualité de président de l'Association des Amis d'Henri Béraud.
Souvenirs d'une époque où la chappe de plomb du "politiquement correct" n'étouffait pas encore les grands auteurs : une bouffée d'air salvatrice !

Émission "Synthèse", animée par Roland Hélie.

Talents et personnalités de François Brigneau et Jean Madiran. Avec Francis Bergeron, l'abbé Grégoire Celier et Philippe Vilgier sur Radio Courtoisie.


(0)
1044 Vues
0 commentaire
23.01.2019

Une émission en forme d'hommage à deux grandes voix de la droite nationale, le journaliste et reporter François Brigneau et l'essayiste catholique Jean Madiran. Co-fondateurs en 1982 du quotidien Présent, ces deux personnalités très différentes étaient finalement complémentaires.
Une étude conjointe de deux trajectoires qui révèle, à la lumière de leurs combats de plume, un demi-siècle d'histoire du nationalisme français.

Émission "Voix au chapitre", animée par Anne Le Pape.

Ecrivains maudits, censures et interdictions. Avec Francis Bergeron sur Radio Courtoisie.


(0)
983 Vues
0 commentaire
06.03.2018

L'actualité s'est récemment polarisée sur plusieurs affaires de censure ou d'autocensure touchant à la littérature : pressions à l'encontre de Gallimard pour interdire la réédition critique des pamphlets de Céline, campagne pour retirer Maurras des commémorations nationales de 2018 ou encore refus de la mairie de Paris d'accorder une scépulture à l'écrivain Michel Déon.
Ces événements témoignent d'une restriction toujours plus grande de la liberté d'expression en France. Assistons-nous à une dérive totalitaire ?
Nous qui ne supportons pas les lois à géométrie variable ni la censure, nous nous devons de riposter à chaud pour faire prendre conscience de ce scandale au plus grand nombre, et en particulier aux amoureux de littérature.

Émission du "Libre Journal de la réaction", animée par Philippe Mesnard.

Le phénomène ADG. Avec Francis Bergeron, Philippe Vilgier et Thierry Bouclier sur Radio Courtoisie.


(0)
882 Vues
0 commentaire
06.09.2018

Issu d'une famille de gauche, Alain Fournier devient enfant de troupe à l'âge de douze ans avant de quitter l'école avec son seul B.E.P.C. Il exerce alors divers métiers, comme employé de banque, brocanteur ou bouquiniste... En 1971, La Divine Surprise paraît dans la "Série noire". Son homonymie avec l'auteur du Grand Meaulnes (Alain-Fournier) le dissuade d'écrire sous son nom ; il signera des initiales de son pseudonyme (Alain Dreux Gallou).
Devenu A.D.G., il sera l'un des auteurs-phares de la "Série noire" et le maître du néo-polar. Son style, mêlant argot et calembours, en fait l'héritier de Louis-Ferdinand Céline, Michel Audiard et Albert Simonin. Les romans policiers s'enchaînent : Les Panadeux, La Nuit des grands chiens malades, Cradoque's band, Le Grand Môme ou Pour venger pépère. En 1977, il obtient le prix Mystère de la critique avec L'otage est sans pitié. Dans le même temps, il entame une carrière de journaliste dans l'hebdomadaire Minute.
Au début des années 1980, il s'installe en Nouvelle-Calédonie et s'investit, à travers son journal, Combat calédonien, pour le maintien de l'île au sein de la France. Il publie d'autres romans policiers, comme Joujoux sur le caillou et Les Billets Nickelés. En 1987, il fait paraître Le Grand Sud, une gigantesque fresque consacrée à l'histoire de l'île calédonienne au XIXe siècle. De retour en France, il intègre l'hebdomadaire Rivarol et publie un thriller australien : Kangouroad Movie. Il meurt en 2004.

Émission "Voix au chapitre", animée par Anne Le Pape.

La vie littéraire et politique de Maurice Bardèche. Avec Francis Bergeron sur Radio Courtoisie.


(0)
894 Vues
0 commentaire
08.03.2012

L'histoire de Bardèche, c'est d'abord l'histoire d'une extraordinaire amitié, d'une amitié littéraire et politique, d'une amitié d'hommes, aussi. Robert Brasillach a littéralement illuminé la jeunesse de Bardèche. Dans la seconde partie de sa vie, Bardèche a en quelque sorte essayé de payer sa dette. Son oeuvre de mémoire et de réhabilitation, c'est la poursuite de cette amitié, d'un dialogue par-delà la mort.
Il y a ensuite son travail de type universitaire sur Balzac et Stendhal. Bardèche a renouvelé en profondeur le regard que l'on portait sur ces deux géants de la littérature. Si Bardèche n'avait pas été embarqué par les soubresauts de l'histoire, il ne resterait que cela, mais cela resterait.
Enfin, l'aspect le plus controversé : c'est le Bardèche révisionniste. Il serait facile de passer rapidement sur ses pamphlets et de rejeter dans la nuit de l'oubli sa revue Défense de l'Occident. Pourtant, ses exercices de "lecture à l'envers de l'histoire", comme il les appelait lui-même, font partie des points les plus détonants de son discours. Ils démontrent son courage tranquille et ne peuvent que susciter l'admiration. Le scandale, qu'on le veuille ou non, est moins dans les propos et les écrits de Bardèche que dans l'interdiction de pouvoir les tenir, aujourd'hui. Bardèche avait osé braver ces tabous, en son temps, ce qui lui valut la prison.
Normalien jusqu'au bout des ongles, professeur sans élèves, politique sans militants, fasciste autoproclamé quand tous les vrais fascistes étaient morts et quand ce qualificatif n'était plus qu'une injure, Maurice Bardèche aura marqué le XXe siècle intellectuel de son empreinte originale.

Émission "Les trésors en poche", animée par Anne Brassié.

Paul Chack, grand écrivain de la mer. Avec Francis Bergeron sur Radio Courtoisie.


(0)
844 Vues
0 commentaire
20.06.2013

Paul Chack (1876-1945) : "J'ai été marin. Quarante années durant, j'ai servi dans le Grand Corps. À bord de quinze bâtiments de guerre, j'ai exercé à peu près tous les métiers. J'ai fait mes premiers quarts à la voile, tour à tour sur deux frégates. J'ai parcouru les sept mers et bien des terres [...]. J'ai commandé un sous-marin en temps de paix et un contre-torpilleur pendant la guerre. Bref, j'ai servi."
Les livres de Paul Chack, on les trouve dans toutes les vieilles maisons de bord de mer. De fabuleux tirages ont assuré une énorme diffusion à ces récits maritimes et historiques de l'entre-deux-guerres. Et puis Chack n'était pas un écrivain. C'était un marin qui écrivait.
Paul Chack nous emmène des Dardanelles aux brumes du Nord, de patrouilles tragiques en traversées épiques et de naufrages miraculeux en croisières merveilleuses.
Ce n'est pas tout : raconter Paul Chack, c'est aussi donner quelques coups de projecteur sur le monde politique, littéraire et artistique de l'entre-deux-guerres et de l'Occupation, sur son ami de plume et de Marine, Claude Farrère, ou sur son éditeur, Horace de Carbuccia.
Enfin, il y a la face tragique de Chack : les engagements sous l'Occupation, l'arrestation, le procès : jugé au pire moment de l'Épuration, il fut passé par les armes, à cet instant critique de l'histoire de la France, ces quelques semaines où le Parti communiste dit "français", stalinien, totalitaire, hideux, s'était cru installé définitivement au pouvoir.
Dans cette émission, Francis Bergeron entend réhabiliter la mémoire de Chack, permettant ainsi de porter un regard plus indulgent sur ceux qui, par un anticommunisme parfaitement légitime et justifié, engagés dans le camp des futurs vaincus, ont basculé du statut de soldats de l'Europe à celui de réprouvés, de mauvais français.

Émission "Les trésors en poche", animée par Anne Brassié.

Léon Daudet, bretteur des lettres. Avec Francis Bergeron et Jean Cochet sur Radio Courtoisie.


(0)
1028 Vues
0 commentaire
14.06.2017

Voici un personnage extraordinairement fascinant, sorti tout droit du XVIIe siècle, un compagnon de Rabelais. Comme Rabelais, il a pratiqué la médecine, comme Rabelais, il écrit avec une richesse de vocabulaire que n'effraient ni la scatologie ni la crudité des scènes et des mots. Jouisseur à l'état pur, au sens jubilataire que ce mot peut revêtir. Léon Daudet est un amoureux de la vie.
Il a été, tour à tour ou simultanément, médecin, romancier, critique, mémorialiste, biographe, pamphlétaire, activiste, exilé, duelliste, député, grand amoureux, procureur, orateur, journaliste, historien, gourmet, adepte des bordels et de l'église, républicain et monarchiste, père de famille, chef de parti, auteur de plus de cent livres. Et il dit quelque part que s'il avait réuni tous ses articles, cela aurait représenté plusieurs centaines de volumes.
Du même coup, sa vie, qui couvre toute la IIIe République (fils d'Alphonse Daudet, il naît peu avant l'effondrement du Second Empire), est un roman à elle seule. Un roman à la Dumas, avec des rebondissements à chaque page, des coups d'épée, de la prison, des procès, des morts tragiques.
Oui, il s'est trompé, gravement, parfois. Oui, il a été injuste, grossier, outrancier, approximatif, répétitif, colérique. Mais en neuf vies (et plus), tout de même ! Il est humainement impossible d'avoir écrit autant, d'avoir vécu autant, sans se tromper jamais, et c'est pourquoi on ne peut que pardonner ses faiblesses à ce diable d'homme.
Léon Daudet, saint laïc, politiquement correct, propre sur lui ? Pouah! Nous le voulons, pour toujours, comme il était réellement. C'est comme cela et pas autrement qu'il est magnifique. 

Émission "Voix au chapitre", animée par Anne Le Pape.