Le franc CFA en questions. Avec Bernard Conte à Morcenx.


(0)
763 Vues
0 commentaire
09.12.2017

Malgré les évolutions historiques de la seconde moitié du XXe siècle, la France a réussi à maintenir un système économique directement issu de la période coloniale, le Franc CFA, devise officielle des huit États membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine.
Offrant une certaine stabilité économique pour ses pays adhérents, cette monnaie de peut occulter l'existence de toute une série de contraintes. Et alors que depuis le 1er janvier 1999, le Franc CFA se trouve, à travers le Franc français, rattaché à l'Euro avec une parité fixe, les pays africains peuvent-ils envisager de réelles politiques de développement en restant dans ce carcan monétaire ?

Le Franc CFA. Avec Norman Palma au Cercle Aristote.


(0)
879 Vues
0 commentaire
13.11.2017

Depuis la fin de l'année 1980, nous entendons parler du fait que l'économie de la zone CFA devient de moins en moins concurrentielle.
Il y a eu tout d'abord la sur-appréciation du Franc français -et donc du CFA- comme conséquence des Accords de New York du 22 décembre 1985. Puis, la politique des subventions massive à la production et aux exportations des marchandises des Etats-Unis et de l'Union européenne. Enfin, depuis le 26 octobre 2000, nous assistons à l'appréciation de la monnaie unique par rapport au billet vert (de quelques 60%).
En effet, on semble ignorer que le Franc CFA fait partie de la zone euro ! Or, si la surévaluation de l'Euro constitue un problème de première importance pour la France -5ème puissance exportatrice du monde-, il est clair que pour l'Afrique du Franc CFA, l'incidence de cette surévaluation ne peut qu'être terriblement désastreuse.
Il faut dès lors mettre fin à ce système en redonnant à chaque pays sa souveraineté monétaire et, par conséquent, dépasser l'obsession de la monnaie unique sur le continent européen.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


(0)
1213 Vues
0 commentaire
09.2017

Pour ce Grand Entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique de la rentrée, soit de l'été et du mois de septembre 2017.

PARTIE 1:
 - actualité du Cercle Aristote
 POLITIQUE INTERIEURE
 - rentrée politique
 - pourrissement de la société française
 - avenir du mouvement souverainiste

PARTIE 2:
 POLITIQUE INTERNATIONALE
 - élections en Allemagne
 - Macron et l'Europe un échec
 - le Venezuela
 - la Corée du Nord
 - la Birmanie
 GRANDS DISPARUS
 - Claude Rich
 - Jeanne Moreau
 - Pierre Bergé
 - Max Gallo

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Bréviaire des Patriotes.


(0)
1351 Vues
0 commentaire
02.2016

Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron aborde l’actualité des mois de décembre 2015 et janvier 2016, avec notamment : les élections régionales défavorables au FN, la victoire des nationalistes en Corse, l’avenir de la France dans le Pacifique, les expatriés, le revenu de base, l’Otan, l’Arabie Saoudite, les viols de Cologne, le régionalisme, l'avenir géopolitique asiatique, Israël, ou encore les fractures politiques en Occident...

Le franc CFA, un vestige du colonialisme. Avec Nicolas Agbohou à l'université d'automne du Mouvement Politique d'Emancipation Populaire.


(0)
1160 Vues
0 commentaire
2011

De nos jours, les pays africains qui "subissent" le Franc CFA sont toujours dépossédés de toute perspective de développement : non convertibilité du Franc CFA hors des pays d’Afrique francophone, dépôt obligatoire de leurs avoirs sur des comptes d’opérations en France (dont ils n’ont ni la gestion ni les intérêts et dont la moitié seulement peut être utilisée), droit de veto de la France dans les conseil d’Administration des 3 Banques Centrales de ces pays, etc....
Une politique africaine de développement devrait permettre aux pays du continent d'exercer le droit régalien de battre monnaie en sortant du Franc CFA, afin de maîtriser leurs circuits financiers et de sortir de la "mendicité ruineuse".
Cette évolution devrait permettre à terme de transformer localement les matières premières en produits finis pour générer de la valeur ajoutée dont la redistribution constitue l’essence même du développement.