Demeurer ou partir. Avec Sylvain Tesson et Francois-Xavier Bellamy à Répliques sur France Culture.


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24.11.2018

"Demeure" pour le philosophe François-Xavier Bellamy, est à la fois un substantif et un verbe à l'impératif. Il en a fait l'emblème de son livre pour répondre à "la frénésie de mouvement" de l'époque, "ou plutôt le fait que le mouvement y soit devenu à soi seul un but".
L'écrivain-voyageur Sylvain Tesson, lui, répond de son itinérance perpétuelle et vagabonde par sa vie. Mais n'en fait pas prophétie et encore moins proposition politique. Et s'il a fondé sa vie sur l'aventure et voue au mouvement physique et musculaire un amour profond, il serait faux de penser ses écrits comme un appel au "bougisme", comme modalité d'organisation des sociétés.
Alors, est-ce à dire que l'expérience et la vision du monde de François-Xavier Bellamy et de Sylvain Tesson s'opposent radicalement ? Pas si sûr !

Demeure, pour échapper à l'ère du mouvement perpétuel. Avec François-Xavier Bellamy sur RFI.


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04.11.2018

Derrière l'accélération partout constatée de nos vies individuelles et de notre existence sociale, il est un phénomène plus essentiel encore, qui est devenu l'horizon absolu de la conscience occidentale : le changement était, à l'âge classique, une transition entre deux moments de stabilité. Mais notre civilisation semble entrée, avec la modernité, dans une nouvelle ère, qui fait du mouvement la loi universelle. Si la vie est évolution, si l'économie est croissance, si la politique est progrès, tout ce qui ne se transforme pas doit disparaître. S'adapter, se réformer, rester dynamique, voilà nos vertus cardinales ; la mode remplace tous nos critères, le flux prend la place de l'être, et le chiffre de la lettre.
Alors que la crise contemporaine qui touche le monde occidental porte le symptôme d'une forme d'épuisement intérieur, et alors que notre rapport à l'accélération actuelle des innovations technologiques sera le grand défi politique des années à venir, il importe d'interroger, de façon à la fois approfondie et concrète, le déséquilibre créé par cette incapacité au repos, par cet oubli des stabilités les plus nécessaires à nos vies. Afin de redécouvrir ce que notre fascination pour le mouvement nous avait fait oublier : l'essentiel de nos existences se trouve peut-être bien plus dans ce qui est reçu et transmis, que dans ce qui est transformé. Et ce qui donne sens aux changements que nous pouvons apporter, ce ne peut être que la stabilité d'un but qui seul mérite notre effort.
Il n'est pas de création spontanée qui s'épanouisse sans racines, pas de voyage vers l'ailleurs qui ne suppose un domaine familier, pas de société qui s'améliore sans chercher le bien dans ce qu'il a d'éternel. Ce qui rend possible le mouvement de toute vie, et ce qui lui donne un sens, c'est toujours ce qui demeure.

Émission "Idées", animée par Pierre-Edouard Deldique.

Vivons-nous la fin de notre civilisation ? Avec François-Xavier Bellamy pour Le Courrier de Russie.


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09.06.2015

François-Xavier Bellamy, maire-adjoint de Versailles, agrégé de philosophie et professeur en classe préparatoire, nous propose une réflexion sur cette impression obsédante qui hante notre imaginaire : celle de l'effacement de la France et, plus largement, de notre civilisation.
Pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? Peut-on relier cette état de fait à la crise de transmission qui semble être l'une des traits les plus saillants de notre société ?

Choisir sa fin de vie, l'ultime liberté ? Avec François-Xavier Bellamy et Jacqueline Jencquel à l'Ecole Normale Supérieure.


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13.10.2018

La fait de disposer de sa mort est l'ultime expression de la volonté de l'individu dans son acception libérale.
Vu comme un progrès allant dans le sens de l'émancipation d'un côté, cette revendication est plutôt perçue, de l'autre, comme une révolte contre le corps qui nie ce que nous sommes.
Jusqu'ou peut et doit aller la possibilité de disposer de son corps à chaque moment de sa vie ? Suicide assisté ? Euthanasie ? Où sont les limites que la société entend poser dans les lois qui régissent la fin de vie ?

Une conférence organisée par l'association "Students for Liberty".

Transmettre, à quoi bon ? Avec François-Xavier Bellamy pour Espérance Nouvelle à Bruxelles.


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10.03.2015

François-Xavier Bellamy dresse le constat suivant : nous voulons toujours éduquer, mais nous ne voulons plus transmettre. Il s'est produit, dans nos sociétés occidentales, une rupture inédite : une génération s'est refusé à transmettre à la suivante ce qu'elle avait à lui donner, l'ensemble du savoir, des repères, de l'expérience humaine qui constituait son héritage.
C'est pourquoi il n'est pas de plus urgente ni de plus belle mission que de transmettre l'héritage culturel qui peut seul constituer pour l'avenir l'unité de notre pays, en même temps que la liberté de ceux qui y vivront.
Ce n'est pas le choc des cultures que nous devons craindre, mais le choc des incultures.

Savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va. Avec Jean Sévillia et François-Xavier Bellamy pour les Eveilleurs d'Espérance à Versailles.


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16.11.2016

Réunis pour parler de la crise de la transmission, les deux conférenciers ont su à la fois poser un diagnostic réaliste et évoquer des raisons d'espérer et de continuer à s'engager pour la défense de notre culture et de notre histoire.
Car nous devons garder à l'esprit que l'histoire et la culture sont nos biens les plus précieux. Ils constituent un  capital bien particulier qui, à l'inverse des tous les autres, se multiplie en se partageant !
Il n’y a pas de fatalité : à nous de réinvestir le champ culturel, médiatique et l'enseignement afin de porter ce message.