Thomas Sankara, l'homme qui allait changer l'Afrique. Une grande traversée sur France Culture.


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07.2022

Depuis son assassinat en 1987, la légende de Thomas Sankara a pris le pas sur celle de Nelson Mandela ou de Patrice Lumumba, de Martin Luther King ou même Malcom X, les quatre grands héros modernes des peuples noirs. À leurs yeux, Thomas Sankara n'a pas fait que libérer un peuple. Il a construit les bases de l'Afrique du XXIe siècle et l'a payé de sa vie.
En quatre années de pouvoir, Thomas Sankara a transformé son pays, que la France avait nommé Haute Volta, en modèle alternatif planétaire. Le baptisant Burkina Faso, littéralement "Le pays des hommes intègres", Thomas Sankara lui a forgé un destin en inventant un modèle de développement qui embrassait le féminisme, l'écologie, l'art et la culture, avec le refus de payer la dette, en s'affranchissant rapidement des idéologies pour s'appuyer sur une politique de la morale.
La profondeur du mythe Sankara tient dans ce paradoxe : écologie et féminisme comme principes de gouvernance ont été imaginés et mis en œuvre pour la première fois sur terre par un jeune capitaine des commandos parachutistes africains, dans l'un des pays les plus pauvres du monde.
À travers l'épopée de Thomas Sankara se dévoile une histoire enfouie sous les cendres du colonialisme français, une géopolitique complexe, des logiques de pouvoir sophistiquées, une atmosphère de complot permanent. Entendre l'histoire de Thomas Sankara, c'est prendre au sérieux la politique en Afrique, en passant par la face la plus noire de l'exercice du pouvoir : les intrigues, les passions, les haines et les jalousies, tout en regardant l'horizon, vers l'utopie concrète incarnée.

Émission "Une Grande Traversée", produite par Christophe Nick, Somany Na et Somany Na.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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08.03.2023

Dans ce grand entretien mené par Davy Rodriguez, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de mars de l'année 2023.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'03'10 : Actualité du Cercle
 - 0'08'50 : Hommage à Pierre Legendre
Politique intérieure :
 - 0'13'10 : Arnaud de Montebourg et la trahison de la France
 - 0'45'35 : La réforme des retraites
 - 1'01'20 : Pierre palmade
Politique internationale :
 - 1'13'30 : Poutine, un an après le début du conflit ukrainien
 - 1'43'35 : La fracture ukrainienne chez les natios
 - 1'47'05 : Macron en Afrique
 - 1'57'40 : La réécriture des grandes oeuvres
 - 2'09'00 : Houria Bouteldja, l'extrême droite et l'expropriation culturelle
 - 2'12'50 : L'avenir du Japon
 - 2'14'20 : Le Pérou ratonné
Séance Q&A :
 - 2'18'50 : Aujourd'hui, sommes-nous sous occupation ?
 - 2'22'35 : Quel scénario pour le Frexit ?
 - 2'25'20 : Une guerre civile aux USA ?
 - 2'31'35 : La situation en Géorgie
 - 2'33'30 : Macron et le mythe de la grève générale
 - 2'37'35 : Un avis sur Eric Hobsbawm

Guerre secrète en Afrique centrale. Avec Patrick Mbeko à L’Heure la plus sombre pour E&R.


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23.11.2015

Dire que la chute de l’Union soviétique a redistribué les cartes du jeu international est une banale évidence. Mais l’on ignore souvent jusqu’à quel point ce basculement de l’équilibre mondial a pu affecter des régions a priori éloignées des enjeux de la Guerre froide.
Celle des Grands Lacs, en Afrique, est de ces régions-là. À cheval sur le Rwanda, le Burundi, la République démocratique du Congo, l’Ouganda et la Tanzanie, ce territoire riche en mines d’or et de diamant possède également une immense réserve de minerais rares, essentiels aux nouvelles technologies : le coltan et la cassitérite. Les anciens alliés, autrefois unis contre l’influence soviétique, vont dès le début des années 1990 s’y livrer un combat sans merci.
Ainsi, la guerre au Rwanda fut aussi une guerre, par forces d’interventions humanitaires et ONG interposées, entre la France d’une part, les États-Unis et le Canada d’autre part. Sans oublier le rôle trouble de la Belgique.
Une guerre de terrain d’abord, par le déploiement d’unités militaires et de renseignement, une guerre d’influence ensuite, au sein des instances internationales, mais aussi et surtout une guerre médiatique qui fut perdue par la France.
Cette guerre-là a perduré longtemps après la fin du conflit armé et a vu l’entrée en jeu d’Israël, maître incontesté de la mémoire des génocides. Car génocide il y a eu, même partiel, si la définition de ce mot implique la volonté de faire disparaître des personnes en raison de leur ethnie. Mais s’agit-il vraiment du "génocide des Tutsis" ?
À cette question, Patrick Mbeko répond lors du 14e numéro de L’Heure la plus sombre, et en compagnie des journalistes Vincent et Xavier, en renversant le mythe imposé par les vainqueurs, selon lequel "un génocide aurait été commis contre la minorité tutsie du Rwanda par les Hutus, avec l’assistance de la France".

Le franc CFA, un vestige du colonialisme. Avec Nicolas Agbohou à l'université d'automne du Mouvement Politique d'Emancipation Populaire.


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2011

De nos jours, les pays africains qui "subissent" le Franc CFA sont toujours dépossédés de toute perspective de développement : non convertibilité du Franc CFA hors des pays d’Afrique francophone, dépôt obligatoire de leurs avoirs sur des comptes d’opérations en France (dont ils n’ont ni la gestion ni les intérêts et dont la moitié seulement peut être utilisée), droit de veto de la France dans les conseil d’Administration des 3 Banques Centrales de ces pays, etc....
Une politique africaine de développement devrait permettre aux pays du continent d'exercer le droit régalien de battre monnaie en sortant du Franc CFA, afin de maîtriser leurs circuits financiers et de sortir de la "mendicité ruineuse".
Cette évolution devrait permettre à terme de transformer localement les matières premières en produits finis pour générer de la valeur ajoutée dont la redistribution constitue l’essence même du développement.

La recolonisation de l'Algérie. Avec Lounis Aggoun sur Darna Television.


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09.06.2010

En 1962, une nouvelle forme de colonisation commence en Algérie, qui conserve les aspects les plus sombres de la précédente. La révolution à peine née, débute l’élimination des dirigeants de valeur, compétents et intègres : une petite clique d’officiers profite de la confusion de la guerre pour s’emparer graduellement du pouvoir. D’éliminations politiques en assassinats, se concentre au sommet de l’État ce que le pays nourrit de plus néfaste. Aux deux bouts de la chaîne, en amont et en aval de la spoliation à grande échelle, émerge un homme, Larbi Belkheir, l’un des architectes de la confiscation du pouvoir en 1962, et le promoteur en 1999 du régime présidé par Bouteflika.
En décidant d’envahir l’Algérie, la France a-t-elle apporté Les Lumières ou l’incendie ? La colonisation a-t-elle eu un caractère positif ou génocidaire ? De Gaulle a-t-il offert l’Indépendance ou plongé le pays dans un cauchemar dont celui-ci n’arrive pas à sortir ? Boumediene a-t-il succombé à une mort naturelle ou fut-il empoisonné ? Le pouvoir qui lui succéda était-il souverain ou contrôlé en sous-main par un "clan français" derrière Chadli ? L’assassinat d’Ali Mécili s’est-il accompli en dépit des forces de l’ordre dirigées par Charles Pasqua ? Quel rôle la France a-t-elle joué lors de la descente aux enfers de l’Algérie des années 1990 ? Le terrorisme islamiste est-il, comme le présentent les médias, un fléau menaçant l’Algérie de talibanisation ? Qui sont les véritables maîtres de l’Algérie ?
C'est à ces questions que Lounis Aggoun répond sans peur de briser les tabous, en dévoilant certains des aspects les plus noirs de la relation entre la France et l'Algérie.

Comprendre le chaos dans l'Afrique des grands lacs. Avec Patrick Mbeko au Cercle Aristote.


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17.03.2014

Pour comprendre les raisons profondes de la tragédie rwandaise, Patrick Mbeko, géopolitologue spécialiste de l'Afrique, explique le contexte de l'Afrique des grands lacs et l'implication américaine dans la déstabilisation de la région.

Le Rwanda 20 ans après. Avec le Général Didier Tauzin au Cercle Aristote.


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29.04.2013

Le Général Didier Tauzin, commandant à l'époque le prestigieux 1er RPIMa, raconte les missions qu’il a eu à mener au Rwanda et livre son interprétation de l'enchaînement des événements qui ont mené au génocide Tutsi.
Son témoignage est un vibrant plaidoyer en réponse aux graves accusations portées contre l’action de la France et de ses soldats au Rwanda par certains journalistes, et surtout par le rapport Mucyo (diligenté par le président rwandais Paul Kagame, ce rapport prétend établir la complicité de la France dans l’organisation du génocide).
Avec sincérité et conviction, Didier Tauzin rétablit la vérité et demande justice pour la France et ses soldats.

Mercenaires ! Avec François-Xavier Sidos sur Méridien Zéro.


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09.10.2011

Le mercenariat, les épisodes mémorables et les hommes libres qui ont accompagné son histoire.