Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.
Fondateur du GRECE, personnalité profondément originale et figure intellectuelle majeure de notre époque, Alain de Benoist revient sur les thèmes et les débats abordés dans les années 60 et 70 au sein de la "Nouvelle Droite", qui sont depuis devenus des sujets majeurs de notre époque.
Cette étrange préfiguration s'est déployée en avant-scène d'un substrat intellectuel que le philosophe aborder ici : celui du polythéisme et des racines païennes de l'Europe.
Un entretien mené par Éric Verhaeghe.
Pour penser, nous avons besoin de catégories tout comme pour parler nous avons besoin de noms, de verbes, d'adjectifs et d'autres termes grammaticaux. Et pour penser la politique, nous avons besoin de catégories politiques. Encore faut-il qu'elles soient utiles, c'est-à-dire qu'elles aident à clarifier nos propos.
Or, à l'évidence, ce n'est plus avec les mots "droite" et "gauche" que nous pouvons rendre compte de la mutation radicale qu'a connue le champ politique ces deux dernières décennies.
Décryptant les programmes et la sociologie mais aussi les jeux de pouvoir, les réseaux et les affaires, Denis Collin nous montre où se trouvent aujourd'hui les lignes de fractures qui structurent le politique.
La température, le chômage, l'abstention, l'extrême-droite, le racisme… Quel point commun entre ces phénomènes ? Tous montent ! Est-ce à dire que la démocratie est en voie de disparition ? Engloutie par les océans, la peste brune et la gélatine financière ? Ou bien est-il encore possible de faire machine arrière ? D'empêcher ces désastres ?
D'ordinaire, les sociologues rechignent à parler de l'avenir. Ils préfèrent s'en tenir au présent, qu'ils peuvent tâter, inspecter, observer, questionner, arpenter, selon des méthodes qui ont maintes fois fait leur preuve. Sus aux prédictions et aux prospectives. Le sociologue n'est pas un prophète !
Certes. Mais à partir des tendances à l'œuvre aujourd'hui, on peut extrapoler des scénarios pour demain. C’est l'avis du professeur de sciences politiques Yves Sintomer, dont le diagnostic est aussi limpide qu'éclairant : nous entrons dans l'ère de la post-démocratie. Autrement dit, les régimes démocratiques conservent leur façade (élections régulières, compétition des partis, séparation des pouvoirs) tout en se vidant de leur contenu.
Est-ce à dire que nous entrons dans une sombre époque ? Que la démocratie est finie ? Que les seuls conflits opposent désormais néoracistes et néolibéraux, extrême-droite et droite extrême, intégrisme religieux et intégrisme de la laïcité ?
Émission "Aux Sources", animée par Manuel Cervera-Marzal.
Aujourd'hui les représentants de l'extrême droite interviennent à tout va dans les médias sous couvert d'objectivité et de respect de la pluralité politique. Certains offrent même une tribune de choix aux plus fervents réacs, lesquels y dénoncent pêle-mêle l'islamo-gauchisme, le wokisme, la cancel culture ("on ne peut plus rien dire", l'immigration incontrôlée.
À l’inverse, les tentatives d'expliquer sociologiquement un événement ou un comportement sont fréquemment assimilées à la "culture de l'excuse" et par là même dévaluées.
Il n’en a pas toujours été ainsi.
Une émission menée par David Dufresne.
"Je préfère une analyse juste d'Alain de Benoist à une analyse injuste de Minc, Attali ou BHL" avait déclaré Michel Onfray en 2015. Mais qui est vraiment Alain de Benoist ?
Philosophe, penseur de la Nouvelle Droite, Alain de Benoist a écrit plus d'une centaine d'essais sur la métapolitique et l'histoire des idées. Son dernier ouvrage s'intitule L'Exil intérieur, carnets intimes paru récemment chez Krisis Editions. Un essai qui témoigne de la forte évolution intellectuelle et politique d'un jeune militant d'extrême-droite dans les années 60 passsé au populisme actuel, invoquant ainsi Proudhon et Orwell.
Le regain d'intérêt, en France ces dernières années, pour les écrivains très marqués à droite ou d'extrême-droite, à commencer par Maurras, est sans doute à rapprocher de l'immense succès de Michel Houellebecq, dont les romans déplorent un déclin des grandes autorités socio-culturelles du passé qui laisserait l'homme contemporain en mal de repères, livré sans remède à la dépression en contrepartie d'une liberté illusoire. Mais existe-t-il, au plan du style littéraire, une caractéristique commune et spécifique aux auteurs classables dans la catégorie "réactionnaires" ?
C'est la question sur laquelle se penche Vincent Berthelier dans un livre récemment paru aux éditions Amsterdam. Il y revient sur les liens entre classicisme et même purisme stylistique, ou au contraire inventivité des forme littéraires, d'un côté, et conservatisme ou fascisme. Le cas Renaud Camus, par exemple, paraît confirmer le lien entre passéismes stylistique et politique fixé par le modèle de Maurras, puisque Camus abandonne l'inventivité littéraire qui avait jusque caractérisé son oeuvre au moment où il s'engage dans son combat d'extrême droite. Le seul cas où la radicalité politique réactionnaire et la radicalité stylistique vont vraiment de pair est sans doute celui de Louis-Ferdinand Céline. Ce qui n'empêche pas Vincent Berthelier de proposer une très stimulante plongée dans l'histoire stylistique et politique de la littérature des XXe et XXIe siècle, où l'on croise entre autres Georges Bernanos, Marcel Jouhandeau, Marcel Aymé ou encore Cioran et Richard Millet.
Émission "On s'autorise à penser", animée par Julien Théry.
Au terme d'un long parcours, de nombreuses lectures et d'une réflexion globale, Julien Rochedy veut expliquer la pensée de la véritable droite, dans laquelle il se reconnaît. Pédagogique, subversif et profond, ce travail se veut la base de la reconstruction d'une pensée forte contre le monde contemporain, lequel court à la catastrophe. On y découvre les fondements philosophiques de cette école de pensée tout en déclarant la guerre à toutes les pensées de gauche, des Lumières à la déconstruction.
- 0'00'00 : Introduction
- 0'02'37 : Libéralisme, écologie et essentialisme
- 0'06'42 : Le clivage gauche-droite est-il dépassé ?
- 0'09'58 : Une tendance naturelle à être de droite ou de gauche ?
- 0'14'40 : Enfance heureuse et droite
- 0'16'20 : Chaos et domestication
- 0'22'42 : La gauche, pensée moyenne ?
- 0'26'36 : La culture prime sur l'économie
- 0'31'03 : Le capitalisme, plus de gauche que de droite
- 0'32'38 : L'impératif de s'assumer de droite
- 0'35'54 : Droite et extrême droite
- 0'38'39 : Classiques contre modernes
- 0'43'04 : Chaos et harmonie
- 0'47'30 : L'inquiétude fondamentale
- 0'50'42 : L'espérance de gauche
- 0'52'48 : Sous les pavés la plage… ou les sables mouvants
- 0'55'20 : Enfer et paradis
- 0'55'56 : Réalisme et pragmatisme
- 0'58'27 : Les règles et les normes face à la barbarie
- 1'00'04 : Les revers du progrès
- 1'04'05 : La guerre comme père du monde
- 1'01'02 : Le mal dans dans la société
- 1'16'18 : La nature humaine
- 1'12'28 : Le rôle de la génétique
- 1'23'35 : Christianisme et biologie
- 1'25'42 : L'importance des limites
- 1'31'27 : Choisir ce que l'on n'a pas forcément choisi
- 1'34'16 : Aimer son peuple
- 1'39'23 : L'égalité n'existe pas
- 1'41'35 : Chercher l'harmonie plutôt que l'égalité
- 1'47'45 : Chaos, ordre et justice
- 1'48'54 : La recherche des transcendantaux
- 1'53'31 : La recherche de la perfection passe par soi
- 1'57'04 : Problème contre mystère
- 2'00'12 : Héritage et communauté
- 2'05'57 : L'importance de la ressemblance
- 2'09'58 : Conception organique ou contractuelle
- 2'15'00 : L'importance de la transmission
- 2'18'56 : La reproduction
- 2'22'27 : Le tournant des Lumières
- 2'30'35 : La sagesse de la Tradition
- 2'36'24 : De la Terreur au communisme
- 2'38'19 : L'Histoire comme base de l'analyse de droite
- 2'44'38 : La religion, ciment des sociétés
- 2'55'42 : La valeur suprême : le développement de la communauté
- 3'01'09 : L'importance de la virilité
- 3'03'47 : La solidarité, une valeur de droite
- 3'07'24 : Sans valeurs de droite, le chaos
- 3'09'08 : L'État comme moyen et pas comme fin
- 3'15'33 : Liberté et responsabilité
- 3'19'34 : Pour un nouveau classicisme
- 3'23'42 : L'espoir écologique
- 3'28'11 : Conclusion