Pourquoi Marx a raison : Antoine Vatan répond aux questions d'Aymeric Monville.


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2022

Après un parcours tout à fait classique qui l'a mené à l'agrégation d'économie, Antoine Vatan a ressenti le décalage immense existant entre une théorie formelle et le réel des rapports économiques. C'est alors qu'il est progressivement revenu à Marx afin de résoudre cette contradiction !
Crises économiques, exploitation, caractéristiques de l'état, rôle de la classe ouvrière, baisse tendancielle du taux de profit : deux cents ans après sa naissance et à l'heure de la mondialisation, ses analyses restent ce qu'il y a de plus solide pour comprendre l'histoire, la dynamique et le destin du capitalisme.

Les affects de la politique. Avec Frédéric Lordon à la Sorbonne.


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18.01.2017

Que la politique soit en proie aux "passions", tout le monde l'accordera. Autrement malaisé serait de faire entendre que les affects constituent son étoffe même. La politique n'est-elle pas aussi affaire d'idées et d'arguments, et les "passions" ne sont-elles pas finalement que distorsion de cet idéal d'une politique discursive rationnelle ?
Le point de vue spinoziste bouscule la fausse évidence d'une antinomie entre les "idées" et les affects. On émet bien des idées pour faire quelque chose à quelqu'un - pour l'affecter. Et, réciproquement, les idées, spécialement les idées politiques, ne nous font quelque chose que si elles sont accompagnées d'affects. Faute de quoi, elles nous laissent indifférents.
En "temps ordinaires" comme dans les moments de soulèvement, la politique, idées comprises, est alors un grand jeu d'affects collectifs.

Une conférence qui s'inscrit dans le séminaire "Actualité de la philosophie et des sciences sociales" organisé par Geoffroy de Lagasnerie.

Contre Frédéric Lordon : analyse critique d'une position spinoziste, altercapitaliste keynésienne et nationale-étatiste. Avec Benoit Bohy-Bunel et Armel Campagne sur Radio Libertaire.


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12.09.2016

Une émission d’analyse critique des thèses proposées par Frédéric Lordon, penseur auto-proclamé du mouvement Nuit Debout, et -plus sérieusement- représentant de l'école de la régulation. Car l'altercapitalisme keynésien qu'il propose comme solution (solution commune aux "économistes atterrés") est basé sur une analyse tronquée du capitalisme.
C'est dans une optique libertaire que son national-étatisme est ensuite rejeté au travers d'une lecture critique de son livre Imperium.
Enfin, et en suivant son livre précédent Capitalisme, désir et servitude, son rapport et sa lecture de Spinoza sont décortiqués.

Comment penser l'économie ? Avec Frédéric Lordon à la Librairie Atout Libre à Paris.


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29.04.2016

Dans le cadre de la résidence d'écriture de Marianne Rubinstein, Frédéric Lordon est invité à une discussion sur l'économie : comment penser cette discipline ? Et surtout, comment l'écrire ?
Une manière aussi de l'interroger sur son itinéraire de recherche et de militant, qui va de l'économie à la philosophie en passant par la Nuit Debout !

Crédit à mort : la décomposition du capitalisme et ses critiques. Avec Anselm Jappe à Rennes.


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25.08.2011

Anselm Jappe développe dans un premier temps sa réflexion sur la crise du capitalisme à partir de la critique marxienne de la valeur.
Il réagit ensuite longuement à des questions et interventions dans la salle.
 La critique de la valeur n'est-elle pas une forme d'économisme ? Ne pousse-t-elle pas au pessimisme ?
 Pourquoi la valeur est considérée comme une fait social total (au sens de Mauss) ?
 La crise du capitalisme est-elle une opportunité pour l'émancipation sociale ?
 Qu'est-ce que la lutte des classes ? Faut-il vraiment arrêter de revendiquer pour une redistribution des richesses capitalistes (argent et machandises) ?
 Le capitalisme est-il vraiment en train de s'effondrer ?
 Quels sont les effets du discours de la critique marxienne de la valeur ?
La discussion collective s'ouvre enfin sur la perspective de l'émancipation sociale (Que faire ? Quoi faire ?), au-delà de la forme de vie sociale capitaliste-marchande structurée par le travail socialement médiatisant, le mouvement de la valeur, l'argent et l'Etat.