Le burn-out : un épuisement subjectif sans sujet. Avec Jean-Pierre Lebrun à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes en Psychopathologies.


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05.06.2017

L'apparition de cette "nouvelle" pathologie dans le monde du travail prend aujourd'hui une tournure endémique. Elle migre également vers d'autres domaines : on parle de burn-out maternel, de burn-out parental !
Il importe donc de tenter d’y voir un peu plus clair et d’étudier, au-delà de la dénonciation de ce qui ne serait qu’un effet de mode facile, les conditions anthropologiques, elles-mêmes effets d’un discours, de l’éclosion du burnout et de sa dimension psychique.

Quel pouvoir voulons-nous ? Avec Charles Melman et Marcel Gauchet à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes en Psychopathologies.


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2014

Il y a aujourd’hui dans nos contrées une crise du rapport à l’autorité en général et au pouvoir politique en particulier.
Celui-ci semble particulièrement malmené en la personne de ses représentants, décrédibilisés au point de voir popularisée l’idée de démocratie directe ; et parallèlement défait dans la dissolution de l’image de l’instance que sous le nom de Père le catholicisme avait institué à la source de tout pouvoir, voire de toute représentation.
Il est plausible que ce désarroi soit dû à plusieurs facteurs : progrès technique qui garantit la maîtrise des processus de la reproduction (voire la genèse de nouveaux organismes), mondialisation des échanges économiques qui prend le pas sur le pouvoir des États, et débridement des mœurs encouragé par les stimulations à la consommation. Ce concours aboutissant à une crise sociale que semble impuissante à traiter la représentation politique, il est inévitable que surgissent les démons du totalitarisme.
Mais est-il aussi l’occasion de penser autrement ce que serait une relation pacifiée au pouvoir ?