L'Europe, lorsqu'il s'est agi de définir son identité, a très tôt été rapportée à une double origine, grecque et juive. C'est, sous la plume des historiens des Lumières comme des romantiques du siècle dernier, la célèbre opposition entre Athènes et Jérusalem. Rémi Brague reprend à nouveaux frais la question de l'identité, en s'intéressant à la "voie romaine", à la latinité de l'Europe.
Le propre de l'Europe ? C'est une appropriation de ce qui lui est étranger. Historiquement, philosophiquement, l'Europe prend, en effet, sa source hors d'elle. À partir d'emprunts à d'autres civilisations, la voie romaine a opéré une synthèse fondatrice de la première unité culturelle qui fut le premier espace européen.
Au point que, aujourd'hui encore, définir l'Europe, c'est marquer comment elle se distingue de ce qui n'est pas elle par son caractère originairement latin.
Une entretien mené par Jean-Baptiste Noé.
Auteur d'un récent ouvrage destiné à constituer un véritable outil de compréhension de l'Espagne contemporaine, l'hispanisant Nicolas Klein nous invite à réfléchir au destin de ce grand voisin latin en nous introduisant aux grandes questions institutionnelles, politiques, culturelles, sociales, économiques et diplomatiques qui se posent aujourd'hui en Espagne.
Un savoir de base qui fait défaut à bon nombre de français alors que ce pays limitrophe, qui va compter de plus en plus dans le destin des nations européennes, a beaucoup à nous apprendre.
Quand il regarde au loin, le citoyen français a tendance à de rien voir au-delà de l'Union (Soviétique) européenne et de l'ONU, sorte de proto-gouvernement mondial-mafieux. Et si l'avenir était à la culture latine, sorte d'union qui regrouperait l'Hispanidad, la Lusophonie et la Francophonie ?
Ce sont de ces réalités bien vivantes dont nous parle l'hispanisant Nicolas Klein.
Au lieu de rester enfermé dans de vieux schéma déjà condamnés par l'histoire, sachons regarder en avant et prendre le grand large !
Méridien Zéro nous propose de revenir sur une figure majeure de la mouvance nationale, tant par ses qualités indéniables que par ses limites. Il n’est pas question de proposer une simple biographie de Maurras (1868-1952) mais d’approfondir certains aspects de celui qui fut pendant des décennies -cas extrêmement rare- à la fois un écrivain, un poète, un théoricien, un chef d’école et l’animateur d’un mouvement politique dont l’influence s’est révélée remarquablement durable.
Une émission animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.
L'Europe, lorsqu'il s'est agi de définir son identité, a très tôt été rapportée à une double origine, grecque et juive. Rémi Brague reprend à nouveaux frais la question de l'identité, en s'intéressant à la "voie romaine", à la latinité de l'Europe.
Le propre de l'Europe ? C'est une appropriation de ce qui lui est étranger. Historiquement, philosophiquement, l'Europe prend, en effet, sa source hors d'elle. À partir d'emprunts à d'autres civilisations, la voie romaine a opéré une synthèse fondatrice de la première unité culturelle qui fut le premier espace européen. Au point que, aujourd'hui encore, définir l'Europe, c'est marquer comment elle se distingue de ce qui n'est pas elle par son caractère originairement latin.