Les Jésuites éduquent encore de nos jours dans leurs institutions une certaine élite tandis qu'ils sont depuis des siècles tout à la fois craints, adulés, honnis. Mais qui sait de qui il parle ?
Marion Sigaut nous propose de retracer toute l'histoire de la confrérie de Jésus fondée en 1540, jusqu'à nos jours, afin que cessent les contre-vérités qui circulent à leur sujet, en bien ou en mal.
- 0'00'00 : Accueil
- 0'00'30 : Dire du mal des jésuites
- 0'08'00 : Les Grandes découvertes et Réforme
- 0'13'00 : Défendre le pape et le catholicisme
- 0'14'50 : Premières attaques du Parlement et de l'Université
- 0'17'50 : Le gallicanisme
- 0'23'11 : Un précédent, le procès de Jeanne d'Arc
- 0'25'58 : L'université en décadence
- 0'29'00 : Guerre à outrance contre les jésuites
- 0'31'00 : Analyse des griefs
- 0'52'00 : Les Provinciales de Pascal
- 0'56'30 : Le tyrannicide d'Henri IV à Louis XV
- 1'20'00 : Pombal interdit les jésuites
- 1'25'00 : Les jansénistes et les Lumières en France interdisent la compagnie de Jésus
- 1'47'00 : XXe siècle, Vatican II
- 1'52'00 : Le retournement
- 2'00'00 : Le délire anti-jésuite d'aujourd'hui
Bien que de nature radicale, les évolutions politiques, géopolitiques, institutionnelles, économiques et juridiques actuelles, passent souvent sous le radar des analystes, qui ne voient que l'écume des transformations.
Les français, qui perçoivent de façon diffuse la gravité des évènements en cours, sont limités par leur perception et ne comprennent, trop souvent, pas la cohérence de long terme des évènements. Car, sur le modèle de la tectonique des plaques, les modifications auxquelles nous assistons, préparées de longue date et longtemps restées invisibles, deviennent brutalement apparentes aux yeux de tous.
Privés d'analyses cohérentes sur la durée, les français ne disposent pas de réelles armes pour défendre le modèle de société qu'ils avaient accepté et qui leur est retiré, de façon aussi sournoise qu'autoritaire. Face à l'apparente inéluctabilité des phénomènes auxquels nous assistons, une réaction par le rejet est aujourd'hui la seule alternative politique disponible.
À l'heure des bilans, le travail de Valérie Bugault apporte des clefs de compréhension systémique du désordre mondial tout en énumérant les conditions du renouveau civilisationnel.
Après avoir longuement étudié les objectifs et l'idéologie du mouvement Black Lives Matter ainsi que ses soutiens financiers, les politologues Pierre-Antoine Plaquevent et Youssef Hindi nous livrent les résultats de leurs investigations et nous expliquent comment les globalistes manipulent la question raciale.
Car ce sont bien les plus grandes fondations de la finance cosmopolite, faisant appel aux réseaux militants de l'extrême gauche radicale, qui tentent de récupérer certains mouvements sociaux spontanés afin d'imposer leur propre agenda politique.
Cette méthodologie de subversion est aussi replacée dans la perspective plus large de l'analyse des coups d'États qui emploient la société civile pour faire tomber les régimes politiques qui résistent à l'agenda globaliste.
Il s'agit ni plus ni moins de la lutte à mort pour l'hégémonie sur l'Occident entre deux orientations de société antagonistes : globalisme et occidentalisme. Une lutte dont l'issue s'avèrera déterminante pour le futur géopolitique de toute l'humanité.
Dans cette conférence, Youssef Hindi répond à plusieurs de ses contradicteurs et :
- précise ses positions s'agissant de son analyse critique de la Bible Hébraïque ou Ancien Testament
- revient brièvement sur l'une des principales thèses, à savoir qui est Yahvé, ses origines obscures et ses visages multiples. Il explique ainsi pourquoi Yahvé et Satan se confondent à plusieurs reprises dans la Bible hébraïque
- retrace l'histoire et les ramifications de la kabbale et explique en quoi elle est au départ une hérésie au regard du judaïsme, mais paradoxalement la continuation et le versant mystique du projet biblique
- analyse l'extrême fébrilité du lobby juif sioniste dont l'objectif de son acharnement médiatico-judiciaire contre les opposants au pouvoir judéo-sioniste est d'empêcher l'effet de mimétisme massif qui serait dès lors impossible à endiguer
Au lendemain de l'acte IV de la révolte des Gilets Jaunes à Paris et partout en province, Youssef Hindi tente de décrypter la nature de ces événements insurrectionnels qui se déroulent sous nos yeux. Sachons profiter de cette opportunité historique qui se présente et ne laissons s'engouffrer dans ce mouvement ceux qui savent exploiter ce genre d'évènement.
- 00:00 - Introduction
- 01:00 - Cette révolte des “gilets jaunes” est de par genèse sans précédent historique. Vous aviez prédit dès 2016 qu’une “révolte populaire est en train de couver et qu’il faudra se tenir prêt à accompagner ce mouvement”. Pourriez-vous nous détailler cela au regard de l’actualité brulante ?
- 07:06 - En quoi ce soulèvement est si inattendu quand on sait que l’oligarchie au pouvoir pratique l’ingénierie sociale et généralement pilote ce type d’événement ?
- 12:20 - Vous ajoutiez en 2016 que le pouvoir allait tout faire pour dévier cette révolte en guerre ethnique prophétisée par Eric Zemmour qui commentait hier encore cette actualité comme étant “la France Johnny Halliday qui se soulève”. Comment se fait-il que ce choc inter-confessionel n’ai pas eu lieu, et comment expliquer que les banlieues ne se sont pas mêlées au conflit ?
- 18:43 - Que répondez vous à ceux qui s’empressent de remarquer en un coup d’oeil qu’il n’y a pas de musulmans patriotes dans la rue, visant sans aucun doute possible le positionnement de main tendue initié par Egalité et Réconciliation depuis plusieurs années ?
- 21:23 - Dans sa dernière allocution en date, Alain Soral disait “ Voici le temps de la France profonde face à l’état profond” pourriez vous commenter cette affirmation ?
- 23:33 - Il semblerait que la Russie liquide ses dollars pour de l’or, comme lors de crises d’avant guerre. Cette insurrection des gilets jaunes n’est-elle pas une manipulation visant à occulter la ratification du traité de Marrakech ?
- 26:07 - Les gilets jaunes sont un mouvement sans leader, comment peut on prendre “les clés du camions” sans leader ?
- 30:54 - Le mouvement des gilets jaunes n’est-il pas une façon de dévier la colère des français au regard du Pacte de Marrakech ?
- 32:25 - Les manifestants parlent régulièrement aux micros mainstream de 6e république voir même de démocratie participative portée par Etienne Chouard notamment. Or vous écrivez dans un article du 24 janvier 2017 que nous sommes à la fin de la démocratie. Pourriez vous nous détailler cela ?
- 39:25 - Concernant la contagion de ce mouvement aux pays d’Europe de l’ouest voir même à Hébron, vous disiez que la Russie doit y être attentive, pourquoi ?
- 44:00 - Nous avons tous été étonnés de la dernière couverture de Paris Match ou Hervé Ryssen semblait y apparaitre de façon fortuite. Pensez vous que cette couverture est une maladresse ou une volonté de discréditer les gilets jaunes par l’anathème antisémite ?
- 48:22 - Que peut-on dire de Daniel Cohn Bendit, leader de la révolte de 68 ?
- 49:55 - Quid du travail d’Egalité et Réconciliation ou du vôtre ? Vous dites qu’il faut avoir des coups d’avance, mais que peut-on faire à part d’éveiller les consciences ?
- 52:35 - La France était jusqu’à il y a peu encore la fille ainée de l’Eglise. Pensez vous que le peuple français est zombifié si profondément que le retour du Roi est impossible ?
- 55:22 - Qu’est ce qui fait selon vous que les adeptes d’Etienne Chouard et des Assemblée Constituantes n’arrivent pas à comprendre que le meilleur des tirages au sort c’est la Monarchie ?
Pierre-Antoine Plaquevent nous livre un travail d'enquête et d'analyse. En plus de la biographie et de George Soros et de l'exposition de son idéologie, on y trouve recensé l'ensemble des actions des ONG de la "société ouverte".
Des actions qui se déploient dans les domaines de l'immigration de masse, de la dépénalisation de l'usage des drogues, de la promotions de nouvelles normes sociétales, de l'influence médiatique ou du changement de régimes politiques. Cette action de subversion globale touche toutes les sociétés et trouve sa source d'inspiration dans une vision du monde précise : la société ouverte comme projet de fin des nations et de l'Histoire. Une fin de l'Histoire qui doit conduire par étapes à l'intégration de l'humanité tout entière au sein d'un ordre politique unique et planétaire.
Il s’agit de comprendre comment, à la confluence de la cybernétique, du soft-power et du millénarisme politique, des pouvoirs non-élus ont élaboré un outil de domination des populations qui n’a pas son équivalent dans l’Histoire. En prendre connaissance est déjà le début d’une solution.
Et à l'heure où notre nation se rapproche chaque jour de la débâcle politique, sociale et civilisationnelle généralisée, il est important d'effectuer le bon diagnostic des forces qui travaillent à nous déconstruire depuis plusieurs décennies. La dislocation de la société contemporaine n'est pas une fatalité : elle a des causes que l'on peut identifier et dont on peut tracer la généalogie.
Youssef Hindi accorde son tout premier entretien suite à la parution de son deuxième tome de la série Occident et Islam.
Loin de remettre en cause le monothéisme, il nous livre un récit historique inédit du dévoiement de l'idée monothéiste par un groupe d'Hébreux qui a cru bon d'adopter puis d'imposer au peuple d'Israël une divinité qui lui était alors inconnue, Yahvé. Celui-ci s'est substitué, à la suite d'un lent processus, à El, le Dieu d'Abraham, des Patriarches et des prophètes.
Car Contrairement à une idée répandue, les Hébreux n'ont pas inventé le monothéisme, mais une partie d'entre eux l'a bien dévoyé. C'est ce que démontre Youssef Hindi, après avoir remonté la trace de la croyance en un Dieu Unique dans l'Antiquité la plus reculée. L'enquête nous mène aux tous débuts de l’Histoire, aux deux extrémités du Croissant fertile, de Sumer à l'Égypte, en passant par Canaan. Il nous fait découvrir les preuves écrites de la croyance en Dieu, Unique et Universel, antérieures à la Torah de plus d'un millénaire.
Malheureusement le monothéisme, présent dans la Torah originelle, fut perverti par la confusion opérée entre un dieu tribal, Yahvé, et le Dieu Universel, El. Cette usurpation a donné naissance au judaïsme et à son paradoxe théologique : l'universalisation d'un dieu tribal, avec des conséquences historiquement dévastatrices.
En deuxième partie, Youssef Hindi livre son analyse du rôle historique de l'antisionisme portée par les élites juives de gauche, et décrypte, avec une contextualisation géopolitique, la montée en puissance de ce qu'Alain Soral a nommé le "national-sionisme", soit un nationalisme européen dévoyé et rendu israélo-compatible, visant en réalité à neutraliser la volonté d'indépendance réelle des peuples.
Selon Pierre Hillard, le but de l'Union européenne n'est pas la création d'une Europe unie mais d'un bloc euro-atlantique avec l'Amérique du Nord. Il cite le cas de Richard de Coudenhove-Kalergi, un des premiers fédéralistes européens, qui affirmait déjà la volonté de créer une "Union atlantique", l'Angleterre faisant le pont entre l'Europe et l'Amérique. Il désignait l'ensemble comme une "Fédération à trois".
En raison du transfert de compétences politiques, économiques et monétaires à des blocs continentaux en voie d’unification (Union européenne, Union nord-américaine à l'instigation de Robert Pastor, Union des nations sud-américaines, Union africaine, Union eurasienne, etc.), les États vidés de leurs substances sont appelés à se disloquer en raison de facteurs multiples (financiers, ethniques, économiques, etc.). Même les États-Unis, en raison de la création en cours de l'Union nord-américaine, sont appelés à éclater en plusieurs entités territoriales de même que le Canada.
Ce processus en cours partout sur la planète permettra à des blocs continentaux débarrassés de leurs États de constituer l’architecture de la gouvernance mondiale.
Pierre Hillard nous démontre que le mondialisme ne saurait être un emballement de la machine, comme il l'est souvent entendu quant à une Union européenne qui aurait dérapé, mais bel et bien un projet messianique s'étendant sur plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires...