La connaissance de L’autre est affaire délicate. Tenter de décrypter une société éloignée de l’aire culturelle à laquelle on appartient est aventure. Elle exclut l’arrogance, elle exige l’humilité. Elle est donc totalement hors de portée de la presse institutionnelle française et de sa classe dirigeante.
Des voyages et des rencontres, au fil des années, ne sont pas une garantie contre les erreurs d’interprétation. Le peuple coréen n’est ni "mystérieux" ni "étrange", du moins pas davantage que n’importe quel autre peuple. Il n’est "ermite" que de réputation dans un Occident malade de sa vieille hégémonie planétaire qui a débuté avec la Renaissance et du complexe de supériorité qui en résulte.
Et c'est donc dans un espit d'ouverture que Benoît Quennedey nous présente la Corée du Nord, en s'appuyant sur le livre de Robert Charvin Comment peut-on être Coréen du Nord ?.
Si on a présent à l'esprit que ce pays a été pratiquement rasé par des pluies de bombes américaines (sous l'égide de l'ONU) et qu'au cessez-le-feu en 1953 il ne restait plus un bâtiment de sa capitale Pyongyang, et qu'un quart de sa population avait été liquidé par les soins attentifs de la démocratie étasunienne... on peut commencer à comprendre comment et pourquoi le peuple coréen du nord se perçoit aujourd'hui comme "le peuple le plus heureux sur terre", en dépit de la très faible bienvaillance dont il a bénéficié de la part du "camp du bien".
Le Pacifique devient chaque jour un peu plus au centre des préoccupations du monde. C'est un espace fragmenté, jalloné de rivalités entre grandes puissances et qui peut devenir un espace conflictuel.
Pour comprendre les grandes lignes géopolitiques qui traversent cette région et les conflits actuels, Bruno Gollnisch, homme politique mais également professeur de droit international et japonisant, nous livre un exposé clair et érudit.
Les Etats-Unis d'Amérique nous font savoir, depuis quelques années, que leur attention se porte désormais en priorité sur l'est du continent asiatique.
Le centre de gravité des relations internationales seraient donc en train de basculer des théâtres européen et moyen-oriental vers la Chine, l'Inde et le Pacifique.
Une raison évidente pour s'intéresser à la géopolitique de cette région.
Remarque : la conférence est prononcée en français ET en flamand.
Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron aborde l’actualité des mois de décembre 2015 et janvier 2016, avec notamment : les élections régionales défavorables au FN, la victoire des nationalistes en Corse, l’avenir de la France dans le Pacifique, les expatriés, le revenu de base, l’Otan, l’Arabie Saoudite, les viols de Cologne, le régionalisme, l'avenir géopolitique asiatique, Israël, ou encore les fractures politiques en Occident...