Roland Hureaux, essayiste, haut fonctionnaire, ancien diplomate et membre de plusieurs cabinets ministériels, nous parle des fondements du gaullisme en nous en proposant une vision renouvelée et moderne.
00:00:31 - Contexte d’émergence du "gaullisme"
00:06:12 - Le gaullisme est-il une "doctrine" ?
00:11:02 - Piliers de la pensée gaulliste
00:21:29 - Une "certaine idée de la France"
00:29:02 - Où se situe la pensée gaulliste dans le paysage des doctrines nationalistes françaises ?
00:34:36 - Rôle de l’Etat dans le gaullisme
00:41:43 - Doctrine économique gaulliste
00:46:08 - De Gaulle royaliste ?
00:54:48 - "gaullisme de gauche", "gaullisme de droite", "anarcho-gaullisme", "gaullisme maurrassien" : que penser de ces catégories ?
00:59:33 - La guerre d’Algérie
01:08:34 - De Gaulle et la construction européenne
01:13:12 - Le gaullisme : une "troisième voie" ?
01:16:57 - Avortement, contraception : comment se positionnait le général de Gaulle ?
01:19:22 - Mai 68
01:26:32 - L'héritage gaulliste dilapidé
01:30:13 - Peut-on être gaulliste et libéral ?
01:32:40 - Peut-on être gaulliste et fédéraliste européen ?
01:34:42 - Gaullisme et interventionnisme
01:38:51 - OTAN
01:41:18 - Quelle est la position gaulliste à propos du "Frexit" ?
01:43:14 - Le gaullisme : une doctrine porteuse d’avenir ?
Le sociologue et économiste Bernard Friot revient sur l'histoire des politiques sociales qui ont été mises en place à l'initiative du Conseil National de la Résistance (CNR) après la Libération, entre 1945 et 1947 principalement. Statut de la fonction publique, sécurité sociale, lois diverses sur les comités d’entreprises, nationalisations multiples et lois sur les libertés fondamentales de la presse en sont les axes majeurs.
C'est surtout le nouveau rapport qui est instauré entre le salaire et l'emploi qui doit retenir notre attention : en effet, l'idée révolutionnaire visant à fixer un salaire lié au grade et non au poste du salarié permet de dépasser le marché de l'emploi et donc la création de valeur capitaliste.
Voici pourquoi Bernard Friot défend la généralisation du salaire à vie, entendue comme la reconnaissance de la création de valeur par les individus.
Une conférence organisée par l'association "Devenons Citoyens".
Du discours d'Oxford en 1942 jusqu'au référendum de 1969, en passant par l'incontournable programme du CNR et les nombreuses réformes, c'est toute une vie au cours de laquelle Charles de Gaulle entend mener une révolution sociale.
Alain Kerhervé nous propose une analyse chronologique de l'oeuvre inachevée de Charles de Gaulle et fait le récit des mois qui ont précédé le référendum d'avril 1969, décrivant les agissements de ceux qui ont voulu torpiller son ambition sociale.
Les 6 et 13 janvier 2003, une fiction consacrée à Jean Moulin a été programmée sur TF1, et à cette occasion, de nombreuses énormités, absurdités et calomnies ont été proférées.
C'est la bonne vieille propagande de gauche qui était diffusée, qui peut se résumer ainsi : il n'y eu que la gauche qui résista contre l'occupant nazi, car la résistance est l'émanation même de ce positionnement politique !
C'est oublier que la gauche n'entra que tardivement dans la résistance, et collabora souvent et fort tôt, tandis que la première résistance fût principalement organisée par des individus qui venaient des milieux de l'Action Française, traditionnalistes et nationalistes.
Un rappel historique salutaire alors que la ré-écriture du passé continue son oeuvre de conditionnement des masses...
La destinée du Général est plus facile à résumer dans son parcours éblouissant qu'à suivre des yeux, pas à pas.
Des zones d'ombre subsistent dans cette trajectoire, et les moyens mis en oeuvre par de Gaulle pour parvenir à ses fins ne sont pas tous du même ordre ; il arrive que l'élégance y tombe dans la manigance.
Il y a, dans l'aventure du Général, trois temps bien distincts. La vingtaine d'années d'abord qu'il employa au service de sa volonté de puissance ; ce qui nous mène à ses cinquante-quatre ans (1944). Puis un trou, un long piétinement, douze ans de chômage, cruel et mal supporté. Enfin, dans sa vieillesse, de soixante-sept à soixante-dix-huit ans, de Gaulle monarque, tel qu'il souhaitait l'être.
Toutes ces circonstances ne vont pas sans le recours à des procédés parfois surprenants. Le personnage public de Charles de Gaulle, nous commençons à pouvoir le deviner avec assez d'exactitude. Mais la personne sous le personnage ? Autre histoire. De Gaulle verrouillait sa vie privée. Là, pour nous, l'énigme.
Alors que l'héritage social mis en place au sortir de la Deuxième Guerre Mondiale par le Conseil National de la Résistance est en passe d'être liquidé, il est intéressant de revenir sur les origines et la composition de ce mouvement.
S'appuyant sur les nombreuses archives de l'époques, l'historienne marxiste Annie Lacroix-Riz nous rappelle le caractère progressiste du programme du Conseil National de la Résistance, et la nécessité d'une défense de ses acquis, à l'époque arrachés à un patronat affaibli par ses compromis dans la collaboration avec l'occupant nazi.